Ces erreurs que l’on commet le plus fréquemment à la messe
A FÉ EXPLICADA/ALETEIA.PT
5 OCTOBRE 2016
Le mot « messe » désigne donc l’ensemble des rites par lesquels on célèbre l’« Eucharistie », le mystère des mystères, d’institution divine, qui est immuable. Mais l’Ordo missae, manière de célébrer la messe, est réformable.
L’Eucharistie est « source et sommet de toute la vie chrétienne » résume le concile Vatican II (constitution Lumen Gentium, 11). Par la célébration eucharistique nous nous unissons déjà à la liturgie du ciel et nous anticipons la vie éternelle quand Dieu sera tout en tous (1 Co 15, 28).
La messe est une occasion de grande communion des fidèles, avec le Christ comme entre eux. Chacun est toujours libre d’y exprimer sa foi comme il l’entend mais elle ne peut se départir – pour sa validité et sa pérennité – d’un certain formalisme. Voici quelques unes de ces entorses à la célébration liturgique que nous commettons tous un jour ou l’autre…
Dire les prières réservées au prêtre
Les fidèles dévots tombent dans l’un des petits travers les plus courants en matière de liturgie.
Comportement incorrect des fidèles
Conversations, brouhaha, bavardages… pas génial pour prier. À l’église prévaut la « règle d’or »: ce que tu ne ferais pas au Calvaire, ne le fais pas à la messe.................................................
La suite sur : http://fr.aleteia.org/2016/10/05/ces-erreurs-que-lon-commet-le-plus-frequemment-a-la-messe/
Ce qui est obligatoire, permis ou conseillé au cours de la célébration liturgique.
A FÉ EXPLICADA/ALETEIA.PT
5 OCTOBRE 2016
© Bofo
Participer à la messe est une des manières privilégiées de vivre une relation vivante à Dieu, grâce à Jésus et avec Jésus. Le mot vient du latin missa : « renvoi ». Ite, missa est, la formule prononcée par le prêtre à la fin de la liturgie tridentine veut dire : « Allez, le congé vous est donné » (ou, dans sa forme dite ordinaire : « Allez dans la paix du Christ »). À compter du IVe siècle, le mot missa vint à désigner, non plus le simple renvoi, mais tout l’office qui le précède.
Le mot « messe » désigne donc l’ensemble des rites par lesquels on célèbre l’« Eucharistie », le mystère des mystères, d’institution divine, qui est immuable. Mais l’Ordo missae, manière de célébrer la messe, est réformable.
L’Eucharistie est « source et sommet de toute la vie chrétienne » résume le concile Vatican II (constitution Lumen Gentium, 11). Par la célébration eucharistique nous nous unissons déjà à la liturgie du ciel et nous anticipons la vie éternelle quand Dieu sera tout en tous (1 Co 15, 28).
La messe est une occasion de grande communion des fidèles, avec le Christ comme entre eux. Chacun est toujours libre d’y exprimer sa foi comme il l’entend mais elle ne peut se départir – pour sa validité et sa pérennité – d’un certain formalisme. Voici quelques unes de ces entorses à la célébration liturgique que nous commettons tous un jour ou l’autre…
Dire les prières réservées au prêtre
Les fidèles dévots tombent dans l’un des petits travers les plus courants en matière de liturgie.
Certaines prières sont exclusivement réservées au prêtre. Combien de fois entendons nous nos voisins dire à l’unisson du célébrant le « Par Lui, avec Lui et en Lui » (« Per christum cum christo in christo ») ? Il s’agit de la doxologie, par laquelle le prêtre conclut l’anaphore (partie centrale de la messe). Seul le prêtre peut la prononcer (Présentation générale du Missel romain, 151). De même, les laïcs n’ont pas à prononcer la prière pour la paix (« Seigneur Jésus-Christ, qui avez dit à vos apôtres ; Je vous laisse la paix, Je vous donne ma paix… »). Seul le prêtre l’exprime à voix haute.
Il ne s’agit pas ici de cornaquer les fidèles mais de distinguer les rôles du prêtre et du laïc à la messe : « Il faut éviter le danger d’obscurcir la complémentarité entre l’action des clercs et celle des laïcs, afin que le rôle des laïcs ne subisse pas, comme on dit, une sorte de “cléricalisation”, et que, de leur côté, les ministres sacrés n’assument pas indûment ce qui relève en propre de la vie et de l’action des fidèles laïcs » (Redemptionis Sacramentum).
Il ne s’agit pas ici de cornaquer les fidèles mais de distinguer les rôles du prêtre et du laïc à la messe : « Il faut éviter le danger d’obscurcir la complémentarité entre l’action des clercs et celle des laïcs, afin que le rôle des laïcs ne subisse pas, comme on dit, une sorte de “cléricalisation”, et que, de leur côté, les ministres sacrés n’assument pas indûment ce qui relève en propre de la vie et de l’action des fidèles laïcs » (Redemptionis Sacramentum).
Comportement incorrect des fidèles
Conversations, brouhaha, bavardages… pas génial pour prier. À l’église prévaut la « règle d’or »: ce que tu ne ferais pas au Calvaire, ne le fais pas à la messe.
Nous sommes devant le sacrifice du Fils de Dieu ! À l’autel, Jésus lui-même s’offre au Père comme victime pour nos péchés. Parler au voisin, répondre à des appels téléphoniques n’apparaît pas fort à propos.
La suite sur : http://fr.aleteia.org/2016/10/05/ces-erreurs-que-lon-commet-le-plus-frequemment-a-la-messe/