J’ai renoncé aux réseaux sociaux pendant l’Avent
Sœur Theresa Aletheia Noble
25 décembre 2016
« Mais nous évangélisons grâce aux réseaux sociaux : comment est-ce possible de s’en passer ? »
Voici la question rhétorique qu’une sœur m’a récemment posée en voyant que je me déconnectais de Facebook et Twitter pour la saison de l’Avent.
Pour être honnête, je n’ai pas eu a réfléchir à la réponse très longtemps. Personnellement, j’ai vraiment besoin de me couper de temps à autres des réseaux sociaux pour prendre du recul. Les réseaux sociaux peuvent si facilement consumer tout mon temps, mon énergie et mon attention.
Bien sûr, en tant que Fille de Saint Paul, Dieu m’appelle a répandre l’Évangile en utilisant les moyens de communication modernes, mais Il ne m’appelle pas à laisser ces outils modernes me contrôler. Donc je me retire provisoirement de mes réseaux sociaux préférés, ce qui me donne le temps de prendre conscience de l’impact que cela a sur moi.
Voici ce que j’ai appris ces dernières semaines :
1. Les réseaux sociaux nous permettent de tuer le temps : même après le début de l’Avent, j’ai réalisé que je me connectais automatiquement sur Facebook et Twitter, comme si j’étais sur pilote automatique. Sans même m’en rendre compte, je tapais les URL dans la barre de recherche. Certains diront que ce sont des signes de dépendance, mais il me semble qu’il s’agit plutôt quelque chose que j’ai pris l’habitude de faire pour tuer le temps. On le fait tous. Tuer le temps nous évite de penser aux choses vraiment importantes, comme nos sentiments, les relations compliquées, l’ennui…
2. Les réseaux sociaux peuvent survivre sans moi : je trouve des excuses pour passer plus de temps que je ne devrais sur les réseaux sociaux. Déjà, je me dis souvent que je risque de manquer quelque chose d’important : « Et si quelqu’un a enfant ? » ou encore « et si quelqu’un se marrie ? ». J’ai finalement compris que si ces personnes ne m’ont pas envoyé de cartes de voeux ou décroché leur téléphone pour m’annoncer la nouvelle, c’est que nous ne sommes pas proches. Ce n’est pas parce que notre cercle social s’est exponentiellement agrandi grâce aux réseaux sociaux que l’on doit inévitablement nous intéresser à la vie de toutes les personnes qu’on a un jour rencontrées.
LIRE LA SUITE ICI : http://fr.aleteia.org/2016/12/25/jai-renonce-aux-reseaux-sociaux-pendant-lavent/
Voici ce qu’une "nonne des réseaux sociaux" a appris en se coupant de Facebook et Twitter pendant près d’un mois.
Sœur Theresa Aletheia Noble
25 décembre 2016
« Mais nous évangélisons grâce aux réseaux sociaux : comment est-ce possible de s’en passer ? »
Voici la question rhétorique qu’une sœur m’a récemment posée en voyant que je me déconnectais de Facebook et Twitter pour la saison de l’Avent.
Pour être honnête, je n’ai pas eu a réfléchir à la réponse très longtemps. Personnellement, j’ai vraiment besoin de me couper de temps à autres des réseaux sociaux pour prendre du recul. Les réseaux sociaux peuvent si facilement consumer tout mon temps, mon énergie et mon attention.
Bien sûr, en tant que Fille de Saint Paul, Dieu m’appelle a répandre l’Évangile en utilisant les moyens de communication modernes, mais Il ne m’appelle pas à laisser ces outils modernes me contrôler. Donc je me retire provisoirement de mes réseaux sociaux préférés, ce qui me donne le temps de prendre conscience de l’impact que cela a sur moi.
Voici ce que j’ai appris ces dernières semaines :
1. Les réseaux sociaux nous permettent de tuer le temps : même après le début de l’Avent, j’ai réalisé que je me connectais automatiquement sur Facebook et Twitter, comme si j’étais sur pilote automatique. Sans même m’en rendre compte, je tapais les URL dans la barre de recherche. Certains diront que ce sont des signes de dépendance, mais il me semble qu’il s’agit plutôt quelque chose que j’ai pris l’habitude de faire pour tuer le temps. On le fait tous. Tuer le temps nous évite de penser aux choses vraiment importantes, comme nos sentiments, les relations compliquées, l’ennui…
2. Les réseaux sociaux peuvent survivre sans moi : je trouve des excuses pour passer plus de temps que je ne devrais sur les réseaux sociaux. Déjà, je me dis souvent que je risque de manquer quelque chose d’important : « Et si quelqu’un a enfant ? » ou encore « et si quelqu’un se marrie ? ». J’ai finalement compris que si ces personnes ne m’ont pas envoyé de cartes de voeux ou décroché leur téléphone pour m’annoncer la nouvelle, c’est que nous ne sommes pas proches. Ce n’est pas parce que notre cercle social s’est exponentiellement agrandi grâce aux réseaux sociaux que l’on doit inévitablement nous intéresser à la vie de toutes les personnes qu’on a un jour rencontrées.
LIRE LA SUITE ICI : http://fr.aleteia.org/2016/12/25/jai-renonce-aux-reseaux-sociaux-pendant-lavent/