Dans son premier film, Grand Corps Malade aborde le sujet délicat de la tétraplégie
Pour ce nouvel exercice, il s’est entouré de Fadette Drouard pour l’écriture et de Mehdi Idir pour la réalisation. Le résultat est plutôt réussi : on rit tout au long du film qui part pourtant d’un drame. Qu’importe, mieux vaut en rire. « On est d’un milieu où ça se chambre sans cesse, c’est un jeu de ping-pong » s’amuse Grand Corps Malade. Dans Patients, les vannes fusent, l’humour illumine les longs couloirs et les chambres ternes du centre où le jeune Fabien Marsaud a réellement suivi sa rééducation dans les années 90 pendant un an. Un an de soins, de progrès grâce à un personnel épatant, attachant et parfois aussi déconcertant comme Jean-Marie, l’aide-soignant du matin qui s’évertue à parler à Ben à la troisième personne : « Il est en forme ? On va lui ouvrir son premier volet… Car oui, Benjamin a la chance d’avoir plusieurs volets… ».
Des comédiens bien dans leur rôle
Pour ce premier film, Grand Corps Malade peut s’enorgueillir d’avoir trouvé des comédiens épatants : les acteurs principaux, dont certains étaient jusqu’à présent inconnus du grand public, sont plus que crédibles dans leur rôles de « tétra » ou « para » à commencer par le jeune Ben, joué par Pablo Pauly – vu dans Discount, De toutes nos forces ou encore La fille de Brest. Pour les figurants, le réalisateur a fait appel aux pensionnaires du centre qui étaient là en rééducation pendant le tournage. Le film est un film de troupe, choral presque, où chacun a trouvé sa juste place.
La bande originale du film, dans le ton, a été confiée à Angelo Foley, qui a notamment travaillé sur le dernier album de Grand Corps Malade. L’auteur-réalisateur s’est lui contenté, après avoir longuement hésité, d’écrire un titre (« Espoir adapté ») pour la deuxième partie du générique de fin, après la chanson de NTM, toujours sur la musique d’Angelo Foley.
.................... LA SUITE ICI : http://fr.aleteia.org/2017/02/27/dans-son-premier-film-grand-corps-malade-aborde-le-sujet-delicat-de-la-tetraplegie/
Avec "Patients", film adapté de son autobiographie, le slameur livre une belle leçon de vie et d’espoir face au handicap.
FANNY MAGDELAINE
27 FÉVRIER 2017
« Il y a de la lumière au bout du couloir, on va tenter d’aller la voir avec un espoir adapté… » scande la chanson du générique de fin écrite par Grand Corps Malade. Comment s’adapter à sa nouvelle vie quand on est jeune et qu’un accident nous rend « tétraplégique incomplet » ? Comment adapter son espoir ? C’est ce que Fabien Marsaud, alias Grand Corps Malade, explique avec beaucoup d’humanité dans ce premier film à la fois émouvant et très drôle. On sent le vécu, celui d’un jeune homme sportif qui se prépare à devenir professeur de sport tout en continuant à pratiquer le basket avec passion, mais qui voit brutalement son destin fauché par un accident de plongeon. Cette histoire, son histoire, le chanteur l’avait racontée dans un livre, Patients, sorti en 2012. « Mais j’avais envie d’un nouveau défi, d’écrire des dialogues, de faire un film » explique Grand Corps Malade qui livre ici une adaptation plutôt fidèle de son autobiographie.
Qui aime bien chambre bien…
Qui aime bien chambre bien…
Pour ce nouvel exercice, il s’est entouré de Fadette Drouard pour l’écriture et de Mehdi Idir pour la réalisation. Le résultat est plutôt réussi : on rit tout au long du film qui part pourtant d’un drame. Qu’importe, mieux vaut en rire. « On est d’un milieu où ça se chambre sans cesse, c’est un jeu de ping-pong » s’amuse Grand Corps Malade. Dans Patients, les vannes fusent, l’humour illumine les longs couloirs et les chambres ternes du centre où le jeune Fabien Marsaud a réellement suivi sa rééducation dans les années 90 pendant un an. Un an de soins, de progrès grâce à un personnel épatant, attachant et parfois aussi déconcertant comme Jean-Marie, l’aide-soignant du matin qui s’évertue à parler à Ben à la troisième personne : « Il est en forme ? On va lui ouvrir son premier volet… Car oui, Benjamin a la chance d’avoir plusieurs volets… ».
Des comédiens bien dans leur rôle
Pour ce premier film, Grand Corps Malade peut s’enorgueillir d’avoir trouvé des comédiens épatants : les acteurs principaux, dont certains étaient jusqu’à présent inconnus du grand public, sont plus que crédibles dans leur rôles de « tétra » ou « para » à commencer par le jeune Ben, joué par Pablo Pauly – vu dans Discount, De toutes nos forces ou encore La fille de Brest. Pour les figurants, le réalisateur a fait appel aux pensionnaires du centre qui étaient là en rééducation pendant le tournage. Le film est un film de troupe, choral presque, où chacun a trouvé sa juste place.
La bande originale du film, dans le ton, a été confiée à Angelo Foley, qui a notamment travaillé sur le dernier album de Grand Corps Malade. L’auteur-réalisateur s’est lui contenté, après avoir longuement hésité, d’écrire un titre (« Espoir adapté ») pour la deuxième partie du générique de fin, après la chanson de NTM, toujours sur la musique d’Angelo Foley.
.................... LA SUITE ICI : http://fr.aleteia.org/2017/02/27/dans-son-premier-film-grand-corps-malade-aborde-le-sujet-delicat-de-la-tetraplegie/