La prière de Simon le clochard
Dieu se révèle, comme il l'entend, au coeur simple qui le recherche, quelque ignorant qu'il soit. Ce petit récit pleinement authentique, en donne une nouvelle preuve.
Un pasteur anglais disait un soir, assez soucieux, au concierge de son église :
- Je suis assez tracassé par le fait que, chaque jour à midi, depuis des semaines, un pauvre vieux aux habits râpés, entre dans l'église, où je puis le voir par la fenêtre du presbytère, et va vers le choeur ; il n'y reste que quelques minutes. Cela me paraît mystérieux, et je m'inquiète, sachant qu'il y a des objets de valeur dans l'église. J'aimerais que vous puissiez le questionner.
Le lendemain, et plusieurs jours suivants, le concierge vérifia qu'en effet ce pauvre visiteur, sur le coup de midi entrait pour un court moment, puis sortait sans hâte. Il l'accosta enfin :
- Dites donc l'ami, qu'est-ce qui vous prend de venir ainsi à l'église ?
- Je vais prier, dit tranquillement le vieillard.
- Allons donc ! vous ne restez pas assez longtemps pour cela. Vous allez seulement jusqu'à l'autel et vous repartez. Qu'est-ce que cela signifie ?
- C'est exact, répondit le pauvre vieux. Mais, voyez-vous, moi je ne sais pas faire une longue prière ; pourtant je viens chaque jour à midi, et je lui dis tout simplement : « Jésus... c'est Simon ! » Puis j'attends une minute et je m'en retourne.
C'est une petite prière, mais je crois, je réalise qu'il m'entend.
Peu après, le pauvre vieux Simon fut renversé par un camion ; on le transporta à l'hôpital, où il dut rester pendant que se guérissait sa jambe cassée.
(Suite demain)
Dieu se révèle, comme il l'entend, au coeur simple qui le recherche, quelque ignorant qu'il soit. Ce petit récit pleinement authentique, en donne une nouvelle preuve.
Un pasteur anglais disait un soir, assez soucieux, au concierge de son église :
- Je suis assez tracassé par le fait que, chaque jour à midi, depuis des semaines, un pauvre vieux aux habits râpés, entre dans l'église, où je puis le voir par la fenêtre du presbytère, et va vers le choeur ; il n'y reste que quelques minutes. Cela me paraît mystérieux, et je m'inquiète, sachant qu'il y a des objets de valeur dans l'église. J'aimerais que vous puissiez le questionner.
Le lendemain, et plusieurs jours suivants, le concierge vérifia qu'en effet ce pauvre visiteur, sur le coup de midi entrait pour un court moment, puis sortait sans hâte. Il l'accosta enfin :
- Dites donc l'ami, qu'est-ce qui vous prend de venir ainsi à l'église ?
- Je vais prier, dit tranquillement le vieillard.
- Allons donc ! vous ne restez pas assez longtemps pour cela. Vous allez seulement jusqu'à l'autel et vous repartez. Qu'est-ce que cela signifie ?
- C'est exact, répondit le pauvre vieux. Mais, voyez-vous, moi je ne sais pas faire une longue prière ; pourtant je viens chaque jour à midi, et je lui dis tout simplement : « Jésus... c'est Simon ! » Puis j'attends une minute et je m'en retourne.
C'est une petite prière, mais je crois, je réalise qu'il m'entend.
Peu après, le pauvre vieux Simon fut renversé par un camion ; on le transporta à l'hôpital, où il dut rester pendant que se guérissait sa jambe cassée.
(Suite demain)