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    Sainte Monique, un modèle pour aujourd'hui

    Claire
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    Sainte Monique, un modèle pour aujourd'hui Empty Sainte Monique : La puissance de la prière d’une mère pour son fils

    Message par Claire Jeu 27 Aoû 2015 - 8:29

    27 Août : Sainte Monique

    La puissance de la prière d’une mère pour son fils

    Les larmes de sa mère devant le Tabernacle, disait Saint Augustin, étaient comme “le sang de son cœur s’écoulant en larmes dans ses yeux”. 

    Et Dieu ne résiste pas aux larmes et aux prières d’une mère qui prie ainsi.


    Sainte Monique, un modèle pour aujourd'hui No-pict
    PROF. FELIPE AQUINO (5)
    24.10.2014

    Sainte Monique, un modèle pour aujourd'hui Topic
    DR
    Quel exemple plus convaincant de la puissance de la prière d’une mère pour son fils que celui de sainte Monique ? Elle naquit à  Tagaste (Afrique), en 332, dans une famille chrétienne. Très jeune, elle fut donnée en mariage à un homme païen du nom de Patrice, duquel elle eut plusieurs enfants, notamment Augustin, dont elle obtint la conversion de la miséricorde divine à force de prières et de larmes. Morte à Ostie (Italie) en 387, Sainte Monique est considérée comme le modèle et la patronne des mères chrétiennes.

    Dieu a établi une loi : nous devons demander la grâce nécessaire dans nos vies, pour être aidés. Jésus a été catégorique : “ Et moi, je vous dis : demandez et l’on vous donnera, cherchez et vous trouverez ; frappez, et l’on vous ouvrira. Car quiconque demande reçoit ; qui cherche, trouve ;  et à qui frappe, on ouvrira ” (Lc 11, 9-10). Qui ne demande pas ne reçoit pas. Jésus donne d’ailleurs l’exemple d’un homme qui frappe  la porte de son ami pour lui demander du pain au milieu de la nuit, parce qu’il avait reçu une visite et n’avait plus de pain. L’autre n’ayant pas voulu accéder à sa demande, Jésus déclare : “Je vous le dis, même s’il ne se lève pas pour le lui donner en qualité d’ami, il se lèvera du moins à cause de son impudence et lui donnera tout ce dont il a besoin ” (Lc 11, 8).

    Mais, que veut nous enseigner Jésus par-là ? Que nous devons faire la même chose avec Dieu. L’importuner. Mais, pourquoi Dieu fait-il ça ? C’est pour voir  si, de fait, nous lui faisons confiance ; si nous avons vraiment la foi, comme la femme cananéenne qui, bien que n’étant pas juive, lui a demandé avec insistance de guérir sa fille tourmentée par le démon (Mt 15,22). Si on demande une fois ou deux, et qu’on ne reçoit pas, et qu’on ne redemande pas encore, c’est qu’on n’a pas confiance en Lui. “Dieu ne nous commanderait pas de demander, s’il ne voulait pas nous entendre », disait saint Augustin. La prière est la clé d’or qui nous ouvre les portes du ciel. Quand vous voyez que la prière ne vous quitte pas, vous pouvez être sûr que la miséricorde non plus ne n’est pas éloignée de vous. Les grands cadeaux exigent un grand désir, car l’on obtient avec plus de joie ce que l’on a désiré et attendu longtemps. « Dieu ne veut pas vous donner dans l’instant ce que vous demandez, afin que vous appreniez à désirer avec un grand désir. »

    Personne comme Augustin  ne comprend la force de la prière d’une mère pour son fils ; pendant vingt ans sa mère, sainte Monique, a prié pour sa conversion, et l’a obtenue. Il le raconte dans son livre “Les Confessions”.  Il relate comment sa mère allait trois fois par jour devant le tabernacle à Hippone, pour demander à Jésus que son Augustin devienne un “ bon chrétien”. C'était tout ce qu'elle voulait, elle ne demandait pas qu’il soit un jour prêtre, évêque, saint, docteur de l'Eglise et l'un des plus grands théologiens et philosophes de tous les temps. Mais Dieu voulait lui donner plus encore. Il voulait qu’Augustin devienne ce géant de l’Eglise ; alors elle, sa mère, devait prier plus longtemps, sans relâche, et sans se décourager. Sainte Monique ne se découragera pas, et c’est pourquoi nous avons aujourd'hui ce géant de la foi. Je me prends à penser : et si elle s’était arrêtée de prier après 19 ans… Son fils ne se serait pas converti. Et nous n’aurions pas eu le Docteur de la Grâce.

    Lorsqu’Augustin quitte l’Afrique du Nord  pour aller à Milan, comme orateur officiel de l’empereur romain, sa mère le suit. Elle monte sur un vaisseau, traverse la Méditerranée, et va prier pour son fils. Un jour, découragée, elle rend visite à l’évêque de Milan, lui confiant toute en pleurs qu’elle ne savait plus quoi faire pour la conversion de son Augustin, que l’évêque connaissait bien de réputation. Simplement l’évêque la rassure : “Ma fille, allez en paix, car il est impossible qu’un fils pleuré avec tant de larmes périsse jamais ”. Ce qui arriva. Saint Augustin, en entendant les prédications de saint  Ambroise, évêque de Milan, se convertit ; il sera baptisé par l’évêque, puis ordonné prêtre, sacré évêque, et deviendra l’un des plus grands saints de l’Eglise. Tout cela parce que sa mère ne s’est jamais lassée de prier pour la conversion de son fils... vingt ans !



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    Sainte Monique, un modèle pour aujourd'hui Empty Sainte Monique, un modèle pour aujourd'hui

    Message par Claire Dim 27 Aoû 2017 - 23:24




    Sainte Monique, une femme dont la foi, l'espérance et la charité s'inscrivent au cœoeur de l'enseignement du Christ. 
    Mère de Saint Augustin, elle pria pendant des années pour sa conversion.
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    Sainte Monique, un modèle pour aujourd'hui Empty Re: Sainte Monique, un modèle pour aujourd'hui

    Message par Claire Ven 27 Aoû 2021 - 20:18

    27 août 

     Sainte Monique, un modèle pour aujourd'hui Cq5dam.thumbnail.cropped.361.203 

    Sainte Monique, Nicolò di Pietro  (:copyright: Musei Vaticani)


    Appartenant au peuple berbère, Monique naît en 331, à Thagaste, en Algérie, Afrique du nord, d’une famille aisée et de solides traditions chrétiennes. Elle apprend avec dévouement les enseignements de la Sainte Ecriture: sa forte vie intérieure est faite de prière et de pratique assidue des sacrements, auxquels elle associe le service à la communauté ecclésiale. Elle épouse Patricius, païen, mais homme ambitieux, irascible et de caractère difficile et qui lui est aussi infidèle. Monique, douce, bienveillante, capable de trouver le dialogue dans les moments opportuns, avec sa «méthode» faite d’attente, de patience et de prière comme elle le conseillait à ses amies qui lui confiaient leurs problèmes de mésententes dans leurs couples; elle réussit à vaincre l’âpreté du caractère de son mari et à le convertir à la foi chrétienne.

    Femme et mère


    A l’âge de 22 ans elle met au monde son aîné Augustin, auquel suivront Navigius et une fille dont on ignore le nom. Monique les éduque aux valeurs chrétiennes. Restée veuve à 39 ans, c’est elle qui doit pourvoir à l’administration des biens de la famille, en se dévouant aussi avec un amour sans limite à ses enfantas. Mère prévenante et active, ce qui lui donne le plus de préoccupations c’est Augustin, le «fils de tant de larmes» au cœur inquiet; ambitieux rhéteur qui, à la recherche de la vérité, s’éloigne de la foi catholique et divague d’une philosophie à l’autre. Monique ne cesse de prier pour lui et de le suivre dans toutes les vicissitudes de sa vie en cherchant à lui rester très proche. C’est pour cela qu’elle se transfère à Carthage, puis en Italie, quand le fils, professeur de rhétorique, sommet de sa carrière, va vivre à Milan. Son affection maternelle et ses prières accompagnent la conversion d’Augustin, qui, une fois reçu le baptême des mains de l’évêque Ambroise, décide de retourner à Thagaste pour y donner vie à une communauté de serviteurs de Dieu. Monique est avec lui. Il faudra s’embarquer à Ostie, port de Rome, pour retourner en Afrique. Mais, ici l’attente du navire les contraint à une escale.

    L’extase d’Ostie et la mort


    Au cours de cette halte, des jours de dialogues spirituels intenses entre Monique et Augustin se succèdent. C’est à l’un de ceux-ci qu’on peut relier ce qu’on appelle «l’extase d’Ostie», racontée dans les Confessions (9, 10,23-27). «Il se trouva que nous étions seuls, elle et moi, debout, accoudés à une fenêtre; de là, le jardin intérieur de la maison où nous logions se présentait à nos regards: c’était à Ostie, près des bouches du Tibre, à l’écart des agitations, après les fatigues d’un long voyage; nous y refaisions nos forces pour la traversée. Donc nous parlions ensemble dans un tête-à-tête fort doux. Oubliant le passé, tendus vers l’avenir, nous nous demandions entre nous, en présence de la Vérité que tu es, toi, ce que pouvait être cette vie éternelle des saints…nous avons traversé tous les êtres corporels, et le ciel lui-même…Et nous montions encore au-dedans de nous-mêmes, en fixant notre pensée, notre dialogue, notre admiration sur tes œuvres. Et nous sommes arrivés à nos âmes; nous les avons dépassées pour atteindre la région de l’abondance inépuisable… où la vie est la Sagesse… Et pendant que nous parlons et aspirons à elle, voici que nous la touchons, à peine, d’une poussée rapide et totale du cœur». Monique sent d’avoir atteint l’objectif de sa vie et confesse au fils: «en ce qui me concerne, plus rien n’a de charme pour moi dans cette vie. Que pourrais-je faire encore ici-bas? ¨Pourquoi y serais-je? Je ne sais pas; je n’ai plus rien à espérer de ce siècle. Une seule chose me faisait désirer de rester assez longtemps dans cette vie… te voir chrétien catholique avant ma mort. Je suis plus que comblée dans ce que mon Dieu m’a accordé: tu es allé jusqu’à mépriser les félicités de la terre et je te vois son serviteur. Qu’est-ce que je fais ici?» Quelque jour après Monique tombe malade; Elle meurt à l’âge de 56 ans et son corps est inhumé là où aujourd’hui se trouve, à Ostie antique, l’Eglise saint’Aurea, probablement un temps basilique paléochrétienne avec une nécropole à côté.


    Les reliques de sainte Monique


    La dépouille se sainte Monique a été conservée pendant des siècles à Saint’Aurea. Aujourd’hui s’y trouve seulement une pierre tombale, car au XV siècle le pape Martin V voulut les reliques à Rome, dans l’église de saint Trifon, tenue par les frères Augustins, puis englobée dans la basilique plus grande de Saint Augustin. C’est ici qu’elle se trouve encore, dans un sarcophage de marbre vert, dans la chapelle décorée en 1885, avec des fresques par Pierre Gagliardi.


    https://www.vaticannews.va/fr/saint-du-jour/08/27/sainte-monique--mere-de-saint-augustin.html

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