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    Les histoires et paraboles du père Bonaventure Giraudeau

    Claire
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    Message par Claire Mar 10 Oct 2017 - 10:55

    La succession manquée

    Les histoires et paraboles du père Bonaventure Giraudeau La_succession_manquee_histoires_et_paraboles_du_pere_bonaventure_giraudeau


    Géronte homme riche et fort âgé, sentant que le terme de sa vie approchait, voulut faire son testament. Il avait vu sa famille s’éteindre successivement et n’avait plus de parents à qui il pût laisser ses grands biens. Il se rappela qu’un de ses anciens amis avait laissé une famille nombreuse ; il choisit un de ses fils pour le faire son héritier. Il lui écrivit de venir à Paris. C’était un jeune homme qui allait se marier et qui avait peu de fortune ; cette succession ne pouvait pas mieux tomber ni venir plus à propos. 
    Cléon (c’était le nom du jeune homme) se rend avec empressement auprès de son bienfaiteur. Celui-ci le reçoit avec de grandes marques d’affection et de bienveillance, il lui confirme ce qu’il lui avait écrit, que son dessein est de l’instituer son légataire universel. Notre jeune homme, après l’avoir entretenu quelque temps, et lui avoir témoigné beaucoup de reconnaissance, le quitta pour aller se promener un peu dans Paris qu’il ne connaissait point. Il revint le soir assez tard et ne vit point Géronte qui était couché et endormi. 
    Le lendemain matin il lui fit une visite assez longue puis il sortit et ne revint que pour dîner. À peine sorti de table, il se remit en course. Il vit beaucoup de curiosités en tout genre. Il alla au spectacle. Il y trouva des personnes de connaissance, qui le conduisirent au café. On le fit jouer, et il ne joua pas heureusement. Il rentra fort tard à la maison. Les jours suivants se passèrent à peu près de la même manière. Mais bientôt ses liaisons s’étant multipliées, le goût des spectacles et la passion du jeu augmentant toujours, ses visites à son bienfaiteur devinrent plus rares de jour en jour ; ensuite il ne fit plus que de courtes apparitions auprès de lui, et il retournait promptement joindre ses compagnons de plaisir, qui l’engagèrent bientôt dans des parties de débauches de toute espèce. 
    Cependant Géronte n’était pas content d’une pareille conduite. Il s’attendait à plus d’égards de la part de quelqu’un dont il faisait la fortune. Il laissait échapper devant ses domestiques certains mots qui marquaient assez sa manière de penser. Ils en avertirent Cléon, et lui dirent que s’il n’était pas plus assidu auprès de leur maître, et s’il ne cultivait pas mieux sa bonne volonté, il pourrait s’en repentir. Cléon promit d’y faire attention. Il se gêna quelques jours pour venir au moins dîner à la maison. 


    Mais bientôt ses différents engagements s’enchaînant l’un à l’autre, il n’eut plus le temps de voir le bon vieillard ; souvent même il passait la nuit hors de chez lui. Géronte irrité d’un pareil procédé et faisant réflexion d’ailleurs que sa succession serait en de mauvaises mains s’il la laissait à un jeune homme qui montrait si peu de sagesse, fit venir un notaire, et, par son testament, il fit les pauvres ses héritiers et légua tous ses biens à l’hôpital général de Paris. Cette opération qu’il avait faite avec humeur, et le chagrin qu’il avait conçu de l’indifférence et de l’ingratitude de Cléon lui causèrent une révolution subite, qui l’enleva en peu de jours.
    Cléon était alors tellement emporté par le tourbillon des plaisirs qu’il ne paraissait plus chez Géronte depuis quelque temps. Il y revint enfin un soir et ce fut pour le voir dans la bière et apprendre qu’il n’avait rien à prétendre à sa succession.
    Il n’est pas possible de représenter l’impression que fit sur ce jeune homme une nouvelle si inattendue. Il resta d’abord immobile de surprise ; puis revenu à lui-même, et embrassant d’un coup d’œil toute l’étendue de son malheur, il entra dans le désespoir le plus effrayant. Furieux contre lui-même d’avoir manqué par sa faute une si belle fortune, il s’arrache les cheveux, il se mord les bras, il pousse des cris horribles : il fallut le garder à vue toute la nuit, dans la crainte qu’il n’attentât à sa vie. 


    Mais ce n’est pas tout. Le lendemain, la nouvelle s’étant répandue que Cléon n’héritait pas de Géronte, il se vit assailli par les créanciers de toute espèce qu’il avait faits depuis son séjour à Paris. Après avoir dépensé tout ce qu’il possédait, il n’avait point craint de contracter des dettes que la succession de Géronte devait le mettre en état d’acquitter sans peine. Cette espérance s’étant évanouie, il se trouva dans l’impossibilité de satisfaire ses créanciers, qui le firent conduire en prison.


    C’est alors que son désespoir fut au comble. Avoir pu vivre dans l’opulence, dans les honneurs, dans les plaisirs, et se voir réduit à la plus affreuse misère, enfermé dans une prison, sans savoir si jamais il lui sera permis d’en sortit ! Cette réflexion cruelle, toujours présente à son esprit, était pour un tourment insupportable. Accablé du poids de son existence, qui lui était devenue odieuse, il essaya plusieurs fois de se donner la mort. Il n’y réussit pas ; mais le sombre chagrin qui le minait suppléa au fer et au poison, et termina en peu de jours sa triste vie.
    Si ce malheureux jeune homme éprouva de si terribles accès de rage et de fureur contre lui-même, pour avoir manqué, par sa faute, une fortune temporelle, et s’être réduit, par sa mauvaise conduite, à une indigence et une captivité passagère, quels sont donc, dans l’enfer, le désespoir et les remords d’un réprouvé, qui a perdu, par sa faute, un bonheur ineffable, infini, éternel, et qui s’est lui-même précipité dans un abîme de maux terribles et interminables ! 


    Pécheurs, considérez attentivement le tableau que cette parabole vous présente
    Au lieu de vous assurer par une vie chrétienne la brillante fortune que Dieu lui-même daigne vous offrir, au lieu de cultiver son amitié par votre assiduité à la prière, par votre fidélité à observer sa loi, vous le négligez, vous l’oubliez, vous vous livrez à toutes les vanités, à toutes les folies du monde ; vous ne pensez qu’à satisfaire vos passions, qu’à flatter vos sens, qu’à jouir de tous les plaisirs que vous pouvez vous procurer. Qu’arrivera-t-il, lorsque après votre mort vous vous présenterez pour recueillir cet héritage céleste qui devait vous enrichir pour toujours ? Vous apprendrez, avec le plus affreux désespoir que vous n’avez rien à y prétendre ; et vous vous trouverez chargés de dettes immenses, contractées par vos crimes, pour lesquelles les démons, ministres de la justice divine, vous entraîneront dans les prisons ténébreuses, dans les cachots embrasés de l’enfer, où vous serez sans cesse déchirés par les remords les plus cruels.


    Le jeune homme de notre parabole trouva du moins dans la mort la fin de ses maux ; mais vos tourments ne finiront jamais. Il n’y aurait que l’anéantissement qui pût vous en délivrer ; et vous subsisterez éternellement.


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    Message par Claire Sam 14 Oct 2017 - 11:07

    La montre (le hasard et l’univers)

    Les histoires et paraboles du père Bonaventure Giraudeau La_montre_le_fou_histoires_et_paraboles_du_pere_bonaventure_giraudeau


    Un homme s’avisa un jour de démonter sa montre et d’en séparer toutes les parties ; ensuite il voulut la rétablir dans son premier état, et voici comment il s’y prit. Il commença par bien mêler ensemble les roues, les pignons, les chaînes, les aiguilles, les goupilles, les pivots, les platines, les ressorts de toute espèce ; puis ayant placé la boîte sur une table, il se mit à jeter dedans au hasard toutes ces différentes pièces, selon qu’elles lui tombaient sous la main. Quand il eut fini ses jets, il examina si tout était bien arrangé, et si la montre marchait. Il vit qu’il n’en était rien. Il ne fut point surpris de n’avoir pas réussi du premier coup. Il recommença son opération ; et au lieu de jeter les pièces une à une, il en jeta plusieurs à la fois, tantôt deux, tantôt trois, tantôt davantage ; quelquefois il les lançait toutes pêle-mêle et en bloc. Ces différents essais ne furent pas plus heureux que le premier ; il trouva toujours la même confusion dans la boîte, et nulle apparence de combinaison ni de mouvement. Il ne se rebuta point ; il continua pendant la journée entière cette occupation bizarre, en variant ses jets de mille manières ; mais il ne put jamais venir à bout de placer une seule pièce dans la situation convenable, ou si par hasard elle s’y trouvait une fois, le jet suivant la dérangeait et la portait d’un autre côté.

    Lecteurs, vous dites en vous-mêmes : Cet homme était donc fou. Votre conclusion est juste ; oui, c’était un homme dont l’esprit était dérangé. Comme sa folie était paisible, et qu’il ne faisait de mal à personne, sa famille n’avait pas voulu le faire enfermer, et il vivait librement dans sa maison.
    Mais si vous jugez que cet homme avait perdu la raison, parce qu’il voulait raccommoder sa montre et en remettre toutes les pièces chacune à leur place en les jetant pêle-mêle dans la boîte, que devez-vous donc penser de ces prétendus philosophes qui soutiennent que le monde entier, le Ciel, la terre, le soleil, les étoiles, les planètes, les éléments, les moissons, les arbres, les fruits, les fleurs, les métaux, nos âmes même, ont été formés par le concours fortuit des parties de la matière ; que ces parties, remuées, agitées sans ordre et à l’aventure, à force de se heurter, de s’accrocher de mille et mille manières, se sont enfin combinées dans le bel ordre où nous les voyons, et que ces mouvements réguliers des astres, cette succession constante des saisons, cette fertilité de la terre, cette fécondité des animaux, ne sont que l’effet d’un heureux hasard, et le fruit d’un moment précieux où toutes les parties de la matière se sont trouvées arrangées précisément comme il le fallait pour produire toutes ces merveilles ? Que devez-vous penser, dis-je, de ces prétendus sages ? Ne vous paraissent-ils pas mille fois plus insensés que l’homme à la montre ? Oui, leur folie surpasse autant la sienne, que la production de l’univers surpasse la reconstruction d’une montre.

    Mais est-il, en effet, me demanderez-vous peut-être, des hommes assez extravagants pour avoir de pareilles idées ? Hélas ! Il n’en est que trop. Je ne vous en citerai qu’un, qui s’exprime ainsi en propres termes :
    « Pensez que si la possibilité d’engendrer fortuitement l’univers est très-petite, la quantité des jets est infinie ; c’est-à-dire que la difficulté de l’événement est plus que compensée par la multitude des jets. « (Pensées Philosophiques, n°21)
    Vous voyez qu’il croit fermement que dans des jets infinis de matière doit se trouver la combinaison de laquelle résulte l’univers. J’aimerais autant dire que si l’homme à la montre, au lieu de n’employer qu’une journée à jeter au hasard des pièces dans la boîte, eût pu continuer à l’infini cet exercice, il aurait eu quelque jour la satisfaction de voir tout-à-coup sa montre parfaitement rétablie dans son premier état, et indiquant exactement les heures. Quel délire !
    Mais ces penseurs si profonds ne font pas attention à un point essentiel : c’est que quand il serait possible que dans une infinité de combinaisons se trouvât celle que nous présentent les différentes parties de l’univers ; quand on supposerait qu’un jet de matière ayant donné cette combinaison, un autre jet ne la détruirait pas, tout cela serait insuffisant pour la production de l’univers tel qu’il est. Car il n’y a pas seulement dans l’univers différentes espèces d’êtres rangés dans un certain ordre ; il y a aussi des lois constantes qui maintiennent cet ordre, lois qui règlent les révolutions des astres, lois qui règlent la végétation des plantes, la production des êtres animés, etc. Or, n’est-il pas de la dernière évidence que jamais une loi quelconque ne peut être le résultat des combinaisons de la matière ?

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    Les histoires et paraboles du père Bonaventure Giraudeau Empty "Le respect humain" par le père Bonaventure Giraudeau

    Message par Claire Lun 28 Jan 2019 - 21:08

    Le respect humain

    Les histoires et paraboles du père Bonaventure Giraudeau Le_respect_humain_histoires_et_paraboles_du_pere_bonaventure_giraudeau


    Un jeune colonel, se trouvant sans occupation pendant la paix, eut envie de voyager. Il en demanda la permission au roi son maître ; et, l’ayant obtenue, il partit. Dans le cours de ses voyages, étant arrivé chez une nation peu amie de la sienne, il se trouva un jour dans une situation critique. Il faisait visite à un seigneur chez qui une brillante et nombreuse compagnie était assemblée. La conversation étant tombée sur la politique, on passa en revue tous les souverains de l’Europe ; et quand on en fut venu à celui dont notre officier était né sujet, on se livra à des déclamations indécentes, dictées par une ancienne antipathie, que des événements assez récents avaient encore fortifiée. Le gouvernement, les desseins, les vues, toute la politique du monarque, son caractère même, ses qualités personnelles, ses mœurs, ses goûts, tout le détail de sa vie privée, furent tour à tour l’objet de la satire la plus amère et de la raillerie la plus piquante.


    Quel personnage faisait pendant ce temps-là notre colonel ? Il se disait à lui-même :
    « Si j’entreprends de défendre mon maître, si je me fâche, si je témoigne de la vivacité, on se moquera de mon zèle, on m’accablera de plaisanteries et de sarcasmes ; je deviendrai le jouet de l’assemblée ; peut-être même serai-je obligé de mettre l’épée à la main et d’exposer ma vie. »



    Pour éviter ces inconvénients, il prit le parti de dissimuler. Il n’opposa rien aux traits satiriques et calomnieux qu’on lançait contre son prince : il conserva un air tranquille et serein ; il souriait même de temps en temps, et ajoutait son petit mot, pour ne pas paraître trop aveuglément dévoué à son maître, et se prêter un peu au génie et aux mœurs de ceux avec qui il se trouvait. Sa visite faite, il sortit, bien content de s’être si heureusement tiré de ce mauvais pas.


    Cette aventure parvint à la connaissance du roi, qui en fut indigné ; et lorsque cet officier revint à la cour, et osa paraître devant lui, ce prince le traita avec le mépris le plus accablant, et le chassa ignominieusement de sa présence.


    Tel est le traitement qu’éprouveront de la part de Jésus-Christ une multitude de chrétiens. Cet Homme-Dieu est notre roi, et nous sommes ses sujets. Nous devons donc nous opposer de tout notre pouvoir à tout ce qui peut l’offenser ; nous déclarer pour lui en toute occasion ; essuyer les désagréments les plus sensibles, plutôt que de paraître souscrire ou seulement acquiescer à quelque chose dont sa gloire puisse être blessée. Combien sont donc coupables tant de chrétiens qui, en mille circonstances, craignent de le paraître, ou affectent même de ne le pas paraître !


    Vous vous trouvez dans une société où des incrédules dogmatisent impudemment. Ils attaquent la sainte religion que vous professez ; ils la traitent de fanatisme ; ils la tournent en dérision ; ils n’épargnent pas même, dans leur délire sacrilège, son divin Auteur. 
    Quel personnage faites-vous pendant ce temps-là ? Dans la crainte de passer pour un bon croyant, c’est-à-dire un petit génie, un esprit faible, ou bien un fanatique et un intolérant, si vous osiez contredire ces hommes redoutables et défendre votre religion ; vous vous taisez, vous souriez, vous vous mêlez à la conversation, pour ne pas paraître l’improuver et en être scandalisé… Votre arrêt est déjà prononcé dans l’Évangile. Celui, dit Jésus-Christ, qui aura rougi de moi devant les hommes, je rougirai de lui devant mon Père.


    Vous assistez avec quelques-uns de vos amis, de vos camarades, au saint sacrifice de la messe. Vous devriez vous tenir dans une posture humiliée aux pieds des autels, et vous y occuper uniquement de la prière, avec un extérieur modeste et recueilli. Vous le savez, vous le sentez. Mais si vous vous comportiez ainsi, on vous regarderait comme un dévot, un bigot, un superstitieux, et vous exciteriez la risée de vos amis, qui se tiennent debout, regardant, lorgnant à droite et à gauche, causant, riant, badinant entre eux comme s’ils étaient dans une place publique. La crainte d’un si terrible malheur vous empêche de suivre la lumière de votre conscience : vous imitez même ces impies, et vous partagez le scandale qu’ils donnent. Quelle honteuse lâcheté ! 
    Et à quoi devez-vous vous attendre de la part du maître dont vous trahissez si indignement la cause ? Le voici : celui qui aura rougi de moi devant les hommes, je rougirai de lui devant mon Père.


    Dans une compagnie où vous vous trouvez, des libertins se permettent des discours obscènes, des équivoques grossières, de cruelles médisances, de noires calomnies. Vous pouvez, par l’autorité que vous donnent votre état, votre place, votre âge, réprimer la licence de ces hommes effrontés, et par conséquent vous le devez. 
    Mais que penserait-on, que dirait-on de vous ? On vous traiterait de scrupuleux, de radoteur, d’homme grossier, impoli, malhonnête, brutal. Vous frémissez à la seule idée de vous voir peint de pareilles couleurs ; et, pour ne pas le mériter, vous vous bornez à garder le silence, sans témoigner même que ces discours vous déplaisent. Prévarication criminelle.


    Mais supposons que vous n’avez pas assez d’autorité pour mettre un frein à la langue de ces libertins. Vous pouvez du moins affecter un air sérieux et triste, rester dans un morne silence, et paraître ne prendre aucune part à leurs discours. Mais je passerai, dites-vous, pour un imbécile, si je ne dis mot
    Vous ferez voir que vous êtes chrétien, et que vous avez horreur de tout ce qui offense Dieu en blessant la pudeur ou la charité. Tant pis pour ceux qui interpréteront dans un autre sens votre silence ; mais cette crainte ne doit pas vous empêcher de faire votre devoir. Elle vous en empêche cependant ; et pour paraître un homme aimable, qui sait badiner et s’égayer comme les autres, vous riez des propos de vos compagnons, vous les autorisez même par les vôtres. C’est-à-dire que vous rougissez de Jésus-Christ devant les hommes. Ne soyez donc pas surpris qu’au jour du jugement Jésus-Christ rougisse aussi de vous devant son Père.


    https://lafrancechretienne.wordpress.com/2017/10/11/le-respect-humain-bonaventure-giraudeau/




    Je trouve que ce sont de bonnes leçons !


    gloire



    A rapprocher du sermon du saint Curé d'Ars :
    https://l-arc-en-ciel.forumactif.org/t4574-le-respect-humain-mene-en-enfer-saint-cure-dars#22378
    Claire
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    Les histoires et paraboles du père Bonaventure Giraudeau Empty Re: Les histoires et paraboles du père Bonaventure Giraudeau

    Message par Claire Ven 31 Mar 2023 - 9:29

    L’action maléfique des ennemis de Dieu

    Les histoires et paraboles du père Bonaventure Giraudeau L_action_malefique_des_ennemis_de_dieu
    Chers amis,

    Voici un petit texte qui résume l’action des ennemis de Dieu. Il s’agit d’une pure fiction qui repose toutefois sur des vérités bibliques.

    « Treize hommes1 petits et laids2 entrèrent dans la salle de réunion. L’un d’entre eux, le plus gras et le plus hideux, portait d’abominables lunettes qui lui donnait un air niais.
    Il commença d’une voix nasillarde :
    – Nous sommes ici réunis pour parodier la vie de celui3 qui nous empêche de régner sur cette terre. Nos ancêtres4 luttent depuis des siècles pour briser tout ce qu’il a érigé5 ici-bas. Nos ancêtres ont compris que pour devenir les maîtres de cette civilisation nous devons morceler le savoir6. Au fil des générations, nous avons fait en sorte que chacun d’entre eux ne connaisse qu’une petite partie des savoirs afin de restreindre leur champ cognitif. Nous sommes les élus7, nous milliardaires philanthropes8 qui avons su dérober l’argent à ces peuples idiots. C’est en créant des générations d’abrutis, en morcelant9 les savoirs que nous pourrons régner sur des peuples bâtards10 et faibles. Nous devons tout à nous-mêmes et à notre maître, cet ami de Judas11. Peu importe que nos âmes soient dédiées à l’enfer chrétien12, nous devons régner coûte que coûte. Les jeunes générations ne connaissent qu’une infime portion des savoirs grâce à l’une de nos grandes œuvres13. Par exemple, l’artiste connaît seulement l’histoire de l’art, le médecin une fraction de la médecine, l’historien une bribe de l’histoire, l’informaticien une partie des mathématiques, le garagiste la mécanique automobile, le politicien ce que nous avons voulu qu’il sache. Nos ancêtres ont compris qu’en morcelant le savoir, ces populations abêties ne pourraient plus comprendre le sens profond de la vérité14. De nos jours, les vertus ne sont plus enseignées, nous prônons la liberté du péché et les sujets15 sont heureux d’être ignorants. En favorisant l’égocentrisme16, nous pouvons manœuvrer à notre guise puisqu’il n’y a plus de saints17 pour nous en empêcher. Avez-vous entendu quelqu’un prôner les vérités des Évangiles en cette année 2023 ? »
    Tout le monde se mit à rire. Le brouhaha général ressemblait à des cris d’animaux18. Le nez du petit homme à lunettes ressemblait à un groin de porc. De la bave s’échappait de ses lèvres grotesques lorsqu’il riait. Son ventre rebondit et son allure générale le faisait ressembler à un animal de basse-cour. Il n’avait rien de glorieux19, à l’image de son maître dégénéré20, celui que l’on nomme le « prince de ce monde ».


    « Calmons-nous les frères, dit-il en bougeant sa petite main grasse. Reprenons calmement. Nous sommes parvenus à rendre hommage à notre maître21 dans les médias sans que personne ne s’en offusque. Cela aurait été impossible du temps22 des rois et de la papauté. Nous contrôlons les médias, grâce à notre aimable23 fortune. Nous ne sommes ni beaux ni forts24, mais, nous avons le pouvoir matériel25, nous contrôlons les masses grâce à notre pouvoir d’influence26. Nous sommes parvenus à faire ralentir la messe27 en France. Le pays sera bientôt à nous puisque le sacrifice28 est de moins en moins fréquent. Notre dieu29 va bientôt frapper la France et nous permettre de répandre le chaos30 dans le monde. C’est en favorisant la guerre entre les nations sur les territoires européens31 que nous pourrons accélérer la destruction de l’ancien32 monde. Lors de la reconstruction, nous imposerons nos solutions numériques33 pour contrôler l’ensemble de ces populations débilitantes. Forts de notre puissance spirituelle34, nous serons les maîtres du monde de demain face à des populations bâtardes. Nous régnerons alors pour mille ans35 ! ».
    Après ces paroles, les membres de la réunion se mirent à applaudir frénétiquement. Le chef de cérémonie reprit son discours.


    « Le complotisme36 a permis de faire taire tous ceux qui cherchent la vérité. Notre parole est supérieure et nous devons l’imposer coûte que coûte37. Nous devons clamer nos valeurs38 à travers celles de la république. Que les non genrés39 chantent et dansent dans les petites écoles afin de pervertir cette génération de rejetons qui sont voués à devenir les zélés sujets40 de notre cause. D’ici quelques années41, nous régnerons tels les empereurs et les pharaons42. Nous serons les dieux du monde numérique. Les implants cérébraux nous permettront de régner sur des hordes d’esclaves. Le chantage43 nous permettra de forcer la populace44 à accepter de se faire implanter45 nos puces dans leurs cerveaux afin que nous puissions les contrôler. Dans ce sens, le Covid46 fut un excellent essai pour le renforcement de nos infrastructures47 numériques. Le passeport numérique à venir sera davantage abouti et personne n’échappera à notre volonté. Nous pourrons désactiver les terroristes48 grâce à un simple clic49. Nos enfants et nous-mêmes échapperons50 à l’implant cérébral puisque nous serons51 à la tête de la nouvelle civilisation. Nous serons bientôt comme des dieux52 ! »


    L’ensemble des membres de la réunion applaudirent et se mirent à chanter un hymne qui louaient leur gloire à travers les siècles. Ce chant ressemblait étrangement à un refrain nazi. L’homme aux grosses lunettes se leva triomphalement et invita ses invités à le suivre dans une immense salle de gala. Leurs familles allaient bientôt venir pour fêter son anniversaire. Cet homme, dirigeant d’une grande entreprise pharmaceutique française, sortit d’un pas mou de la salle de réunion. Son cortège le suivit comme l’auraient fait les membres d’une secte. Des gardes du corps attendaient dans le couloir.


    Le dirigeant était protégé 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Sa grande demeure était entourée de hauts murs et une alarme sécurisait l’ensemble du périmètre. Un sourire pervers s’inscrivit sur sa bouche aux traits grossiers.

    Il ne pensait jamais à sa propre mort parce qu’il voulait vivre au détriment de tous les inconnus qui composaient la nation. Il s’était lui-même élevé au rang de maître de cérémonie parce qu’il louait sa propre intelligence. Son génie dans le mal n’avait pas de limite.
    S’il ne connaissait pas Jésus-Christ, Jésus-Christ ne le connaissait pas non plus.

    Son âme était déjà vouée à l’enfer. Le jour de sa mort, il pousserait des cris de terreur lorsqu’il verrait apparaître un démon à la forme hideuse affirmant être son maître pour l’éternité. Le milliardaire était pourtant persuadé qu’il pouvait dominer les forces de l’enfer à l’aide de sa simple volonté. Il n’avait pas conscience qu’il était lui-même l’imbécile victime des forces du mal.

    En servant Mammon, il avait choisi son camp dès le jour où il avait engrangé son premier million. Ce jour-là il avait dérobé la composition chimique d’un médicament à l’entreprise pour laquelle il travaillait en tant que consultant. Un homme de grande beauté et au sourire sympathique l’invita à le rejoindre pour devenir immensément riche. Son avenir venait d’être scellé à ce moment précis, et ce, au détriment de tous.
    Stéphane
    26 mars 2023



    1Le nombre treize est une parodie diabolique de la dernière Cène. Les ennemis de Dieu aiment se moquer de Jésus-Christ par pure méchanceté parce que ce sont des sépulcres blanchis, c’est-à-dire des hommes bien en apparence, dont le cœur est complètement vicié par l’esprit des ténèbres.
    2La laideur est souvent intérieure. Ici la laideur est exprimée en terme physique pour marquer le trait. En réalité, bien souvent, les être diaboliques aiment être beaux et parfumés pour tromper leurs pairs. Par exemple, les milliardaires sont bien habillés, bien coiffés, manucurés tandis que leurs actes sont abjects et marqués par un orgueil hors norme.
    3Il s’agit de Notre-Seigneur Jésus-Christ
    4Les ennemis de Dieu, notamment les Philosophes des Lumières
    5C’est Jésus-Christ qui a instauré la Charité. De cette Charité a découlé les vertus, l’ordre et la morale. Ces choses sublimes ont permis de créer la civilisation. En effet, c’est par le calme, la patience, la bonté, l’intelligence qu’une civilisation ordonnée et paisible a pu émerger. Sans ordre, la société est chaotique, erratique et malveillante. Les élus d’un État qui embrasse des théories fallacieuses deviennent eux-mêmes sources de chaos à l’image de l’ère macronienne. Les êtres qui manquent de sagesse font preuve d’un orgueil qui transforme tout acte de défense en lèse-majesté. Ainsi, l’élu qui s’est fait président de la nation par la ruse politique impose les objectifs américains à la France parce qu’il est lui-même servile et dévoué à une cause inique. Il confond les grévistes avec des factions et des factieux, par conséquent, il transforme les manifestants en ennemis de la république. Les tyrans ont toujours agi ainsi au cours de l’histoire.
    6C’est-à-dire que l’éducation doit consister à enseigner un savoir borné à des techniques avancées mais séparées d’un savoir global. Ainsi, un ingénieur qui ne maîtrise qu’une science est incapable d’effectuer un autre métier. Par extension, il ne comprend pas vraiment le monde qui l’entoure parce qu’on ne lui a pas donné la culture générale qui lui aurait permis de mieux cerner l’histoire, la littérature, la politique, les sciences, la médecine, la religion, etc.
    7Ces gens sont persuadés de représenter la caste des « élus » terrestres
    8La philanthropie est un moyen de berner la crédulité des populations en leur faisant croire à la générosité des milliardaires
    9La technique du morcellement des savoirs empêchent de reconstituer le puzzle. En effet, c’est en reconstituant l’ensemble des connaissances que nous pouvons comprendre le sens de l’histoire de l’humanité qui tend vers Dieu. Pour aller plus loin, on peut dire qu’une carence de connaissances et le manque de temps empêche les gens de réfléchir à la vie de Jésus-Christ et à son rôle au cours de l’histoire de l’humanité. Avant Jésus-Christ, la violence régnait et après Jésus-Christ la violence tend à revenir en vu de réinstaurer les sacrifices humains à des dieux maléfiques pour que certaines personnes puissent vivre au détriment des autres. C’est l’ordre de la force qui règne à l’image du démon, et ce, grâce au concours des personnes qui ignorent tout de la religion chrétienne. C’est en transformant l’humanité en complice du démon que les méchants peuvent régner. Ainsi, le morcellement du savoir rend les hommes aveugles à Jésus-Christ, au bien, au vrai et au beau.
    10Ils pensent que le mélange racial créé des êtres humains abâtardis, ce qui est faux car Dieu est bon et ne condamne pas les mélanges entre les différents peuples de la terre puisque pour Dieu il n’y a qu’un seul peuple
    11L’apôtre traître qui a livré Jésus-Christ et s’est suicidé par la suite est en enfer.
    12Ces gens nient l’existence de l’enfer parce que le démon les a aveuglés par les 7 péchés capitaux. Le démon participe à l’aveuglement de ses esclaves.
    13Il s’agit de la création des réseaux sociaux qui permettent de diffuser toutes sortes de vidéos courtes et de fausses informations destinées à corrompre les âmes
    14La Vérité désigne en réalité Jésus-Christ parce qu’il est « la Vie, le Chemin et la Vérité ».
    15Le terme « sujets » représente les gens en général qui sont victimes de la civilisation occidentale
    16L’égoïsme rend les gens aveugles au sens du bien commun. Ainsi, il accentue dans l’âme l’aveuglement et le goût pour le péché. Un homme qui fait ce qu’il veut quand il veut où il veut renforce son amour-propre au détriment des autres. Il ne participe plus à la communion des Saints pour son propre malheur.
    17Le dernier grand saint connu est le grand Padre Pio qui est parti au ciel quelques années après le concile de Vatican II
    18La plupart de ceux qui se pensent être des « élites » sont bien souvent des personnes repoussantes qui ont conservé une âme grossière. Bien souvent, ces personnes se laissent aller à des émotions primaires. Ainsi, les cris d’animaux expriment cette bestialité. Toutefois il s’agit d’une tournure littéraire et non pas d’une moquerie envers les animaux qui méritent tout notre respect parce que Dieu les a conçus innocents.
    19Beaucoup de hauts fonctionnaires corrompus sont physiquement faibles et ont prévu des portes de sorties dans leur bureau parce qu’ils savent qu’ils connaîtront un jour la vindicte populaire à cause de leur comportement immoral.
    20Le démon est déchu et à ce titre il est laid. L’odeur de soufre est une parabole de sa laideur spirituelle. Traditionnellement, il est décrit comme un être mi-homme mi-bouc à l’odeur pestilentielle.
    21De nombreuses cérémonies sataniques ont été transmises à la télévision et dans les médias.
    22Contrairement à ce qui est enseigné en histoire, les rois étaient très pieux et les papes souvent de grands saints qui louaient le saint nom de Dieu.
    23Ici le terme « aimable » rappelle l’attachement de ces personnes à l’égard de l’argent.
    24Les milliardaires sont l’exact opposé des Antiques Héros. En effet, les héros étaient pauvres et valeureux à l’exemple des soldats moines Templiers par exemple. Les milliardaires sont l’anti-thèse des héros puisqu’ils s’enrichissent grâce à des techniques mathématiques au détriment de la population. Ils utilisent l’ingéniosité et l’intérêt personnel pour s’enrichir tout en refusant de participer au bien commun.
    25Le démon confère à ses esclaves la réussite matérielle.
    26Les médias participent grandement à l’influence sur la psychologie des masses.
    27La Sainte-Messe catholique a un rôle majeur dans l’équilibre du monde puisqu’elle consiste à rendre grâce à Dieu par le sacrifice perpétuel de Jésus-Christ. La crucifixion sanglante a eu lieu en l’an 33 pour sauver la multitude. La Sainte-Messe rappelle ce sacrifice sanglant en buvant du vin et en consommant la sainte Hostie. L’action de Grâce permet de se rappeler que Dieu a donné Sa vie pour nous. Ainsi, nous préservons en notre cœur le souvenir de son saint Sacrifice. Les ennemis de Dieu souhaitent stopper la Sainte Messe afin de perpétrer des sacrifices sanglants à l’image des cruels peuples mayas. Les ennemis de Dieu aiment verser le sang des autres en hommage à leurs idoles. Par exemple, l’avortement est l’une de ces symboliques démoniaques. Dieu a créé l’homme à son image tandis que l’avortement fragilise l’œuvre de Dieu en favorisant la « non-naissance » d’êtres humains.
    28Sacrifice perpétuel de la Sainte Messe.
    29Le mot « dieu » est en minuscules parce qu’il représente ici leur maître démoniaque pour ne pas le nommer.
    30Le chaos détruit les gardes-fous de la civilisation et se répand à la manière de la chute de dominos. La théorie du chaos civil permet de favoriser une reconstruction selon des principes maléfiques qui sont opposés à ceux de Jésus-Christ.
    31La guerre entre la Russie et les pays de l’ouest de l’Europe entraînerait un chaos favorable à la progression du tout-numérique.
    32L’ancien monde correspond à la civilisation chrétienne qui est basée sur les Commandements de Jésus-Christ : « tu aimeras Dieu de tout ton cœur et de toute ton âme et tu aimeras ton frère comme toi-même. »
    33Les peuples seront demandeurs, à ce moment de l’histoire, de plus de sécurité. Ils voudront que soit mis en place le contrôle de chacun grâce au numérique. C’est une tactique perverse qui est suggérée par le malin lui-même afin de régner sur l’humanité. Les ennemis de Dieu veulent régner sur des peuples dits dégénérés car selon leurs théories, c’est en abaissant les autres qu’ils peuvent eux-mêmes s’élever sur un piédestal. Avec un trait d’humour, on peut dire que « ce sont des dieux parmi les insectes ».
    34Ils pensent que les rituels démoniaques leur octroient une intelligence supérieure. Les rituels de sacrifices aux démons donnent une force anormale à ceux qui les pratiquent. Ce sont des pratiques atroces qui sont condamnées par le christianisme. Jésus-Christ est la Vie, la Vérité et le Chemin. À ce titre, il aime l’humanité entière. C’est en suivant Ses commandements d’Amour, de Charité que l’on est sauvé du mal. L’humilité donne accès au Saint-Esprit, à des dons de l’esprit qui anoblissent le cœur humain et le rende semblable au bon saint Michel Archange. Lorsque saint Michel dit « qui est comme Dieu », les orgueilleux disent « nous » alors qu’en réalité il n’y a pas de réponse à cette question puisque Dieu est la seule Source de vie. « Buvez mon eau vive et vous n’aurez plus jamais soif » comme le dit Jésus-Christ dans la sainte Éternité. Seulement, les ennemis de Dieu sont aveuglés par leur amour-propre et pensent être des demi-dieux par leurs pouvoirs spirituels maléfiques. Le malin a dit à Jésus-Christ « agenouille-toi devant moi et je te donnerai toutes les richesses du monde ». C’est en refusant de s’agenouiller devant le malin que l’on rend grâce à Dieu.
    35Le millénarisme est apprécié par les tyrans. En effet, ceux-ci veulent vivre une vie selon leurs envies au détriment de tous. Chez ces gens, l’intérêt individuel prime sur le bien commun. Ils veulent que les populations leur obéissent aveuglément. Surtout, ils aiment lorsque les populations se sacrifient afin qu’ils puissent eux-mêmes vivre dans le luxe et selon leurs envies dépravées. Les ennemis de Jésus-Christ sont des caricatures parce qu’ils font exactement l’inverse des Dix Commandements. Ce sont les singes de Dieu. La guérison des aveugles et des paralytiques permettaient à Jésus-Christ de prouver aux foules incrédules la puissance de Dieu. Dans le même ordre d’idée, leur méchanceté permettra de prouver que la puissance de Dieu est supérieure à celle du démon lorsque ceux-ci auront été décimés par la Justice Divine.
    36Le terme « complotisme » désigne la théorie qui permet de jeter dans l’opprobre tous ceux qui cherchent à prouver que des personnes aux mauvaises intentions règnent sur la population. En effet, le mal existe réellement. Les individus avides de pouvoirs et d’argent aiment se réunir à l’écart des médias pour parler de leurs projets politique matérialistes. Ceux qui ont des choses à cacher agissent dans l’obscurité parce que s’ils dévoilaient leurs véritables intentions au grand jour, leurs projets maléfiques échoueraient. Leur soif de pouvoir rend de plus en plus visible leurs mauvaises intentions. Par conséquent, leur seule défense et de jeter les résistants dans les mailles du complotisme. La théorie du complotisme est un nouveau type de camp de concentration virtuel dans lequel on jette tous ceux qui dérangent afin que personne n’écoute ce que ces chercheurs de vérité ont à dire publiquement.
    37Ces personnes sont caractérisées par l’acharnement dans leurs théories à l’image de l’ange déchu. En effet, un démon s’acharne dans le mal et ne sait faire que cela. Comme nos ancêtres catholiques disaient «  Errare humanum est, perseverare diabolicum », c’est-à-dire « l’erreur est humaine, persévérer dans son erreur est diabolique ».
    38Les valeurs sont fluctuantes au fil du temps. Par exemple, au temps du Covid, les valeurs de la République n’étaient plus égalitaires. À l’inverse, les enfants qui obéissaient aux injonctions étaient plus « égaux » que d’autres. Ainsi, on peut faire dire n’importe quoi aux valeurs de la République. Nous constatons simplement que « liberté, égalité et fraternité » n’est plus qu’un effet de style littéraire depuis la révolution française.
    39Le terme « non genré » désigne ces minorités qui se font opérer pour changer de sexe parce qu’elles sont assujetties aux théories fallacieuses de la non-binarité. Adam et Eve sont respectivement un homme et une femme. Le mariage permet de fonder une famille. Ainsi, l’union engendre des enfants. Dieu bénit l’union de l’homme et de la femme parce qu’Il dit : « Soyez féconds et multipliez-vous, remplissez la terre et soumettez-la. Soyez les maîtres des poissons de la mer, des oiseaux du ciel, et de tous les animaux qui vont et viennent sur la terre. » (Livre de la Génèse 1:28)
    40Les enfants élevés dans la débauche deviendront des adultes complètement soumis à toutes sortes de doctrines perverses. Nous constatons que le mal progresse insidieusement en se faisant passer pour le « progrès ».
    41Les auteurs de la Révolution française pensaient également être toujours en vie quelques années après. Seulement lorsque la Terreur s’est déchaînée, les fondateurs de la Révolution française furent guillotinés par un effet de justice providentielle. Les ennemis de Dieu se pensent immortels, mais, ils sont source de raillerie auprès des forces invisibles.
    42Les empereurs et les pharaons régnaient par la tyrannie. Ce n’est que Constantin qui christianisa l’empire romain. Sous son règne l’injustice fut décroissante. À l’inverse, sous le règne du président de la France en 2023, l’injustice est croissante, ce qui marque le retour vers la tyrannie des empereurs et des pharaons.
    43Le chantage est la tactique physiquement non violente préférée des tyrans. Ils tiennent les personnages publics grâce au chantage. Les fautes morales des personnalités politiques seraient révélées s’ils ne participaient pas à leur plan.
    44Le mépris de ces gens pour nous est évident.
    45Plusieurs entreprises travaillent sur les implants numériques. Les singes sont les victimes de cet horrible projet puisqu’ils sont implantés et testés dans des conditions sanitaires épouvantables.
    46L’ère du Covid est un essai avant la mise en place du véritable plan qui devrait avoir lieu aux alentours de 2024. L’OMS doit annoncer un plan pour lutter contre les futures maladies contagieuses et souhaite imposer la vaccination perpétuelle aux populations mondiales à l’aide de passeports numériques.
    47L’Internet est une immense et complexe infrastructure résiliente qui nécessite le travail de millions d’ingénieurs. Des chiffrements inviolables par les ordinateurs civils ont été mis en place au sein des passeports vaccinaux pour éviter leurs falsifications. Grâce au développement de la technologie, il sera possible de faire bien mieux dans le futur.
    48Le terme « terroristes » désigne en réalité toutes les personnes qui souhaitent simplement vivre librement. Les nazis qualifiaient de terroristes tous ceux qui osaient aller à l’encontre de leur idéologie nauséabonde. Il en est de même pour les tyrans au cours de l’histoire.
    49En informatique, un clic sur un objet graphique permet d’exécuter un ensemble de programmes chargés d’une fonction plus ou moins spécifique. Ainsi, il est tout à fait possible de programmer un bouton qui permet, par exemple, de couper le portefeuille d’euro numérique d’une personne ou d’envoyer une décharge électrique à travers l’implant cérébral d’un civil.
    50Les familles des milliardaires de la Silicon Valley sont préservés de la numérisation. Ils sont élevés selon les enseignements traditionnels de qualité. Il en serait de même si les implants cérébraux devaient voir le jour.
    51Les ennemis de Dieu se considèrent comme invincibles à l’image des super-héros. Il s’agit d’une vision puérile du monde. Les hommes sont physiquement munis d’une force limitée et ce sera toujours le cas malgré le transhumanisme.
    52Le démon aime répéter à ses esclaves qu’ils seront comme des dieux dans le futur, ceci, afin de mieux les berner.


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    Texte très intéressant super

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