Bagdad : la prise d'otages dans une église a tourné au carnage
Une messe en plein coeur de Bagdad a tourné au carnage dimanche soir. La prise d'otages dans la cathédrale syriaque catholique s'est soldée par un bain de sang : 35 fidèles et deux prêtres tués, auxquels s'ajoutent sept membres des services de sécurité et plus de 70 blessés. Les forces de sécurité irakiennes ont donné l'assaut en fin de soirée avec l'aide des troupes américaines.
Malgré la fin de leur mission de combat fin août, ces dernières peuvent toujours utiliser la force, si elles sont attaquées ou si l'Irak sollicite leur aide. Cinq des terroristes ont péri dans l'opération et huit ont été arrêtés, précise une source du ministère de l'Intérieur. Un groupe de la mouvance d'Al-Qaïda a revendiqué l'attaque et donné un ultimatum de 48 heures à l'Eglise copte d'Egypte pour libérer des musulmanes «emprisonnées dans des monastères» de ce pays.
Sols et murs maculés de sang et criblés de balles
Lundi matin, la cathédrale ressemble à un champ de bataille. Le sol et les murs sont maculés de sang et criblés de balles. Des morceaux de chair sont visibles un peu partout. Les pupitres sont détruits ou renversés, et le verre brisé jonche le sol.
«Des hommes, portant des habits militaires, ont pénétré dans l’église avec leurs armes et ont immédiatement tué un prêtre. Je me suis réfugié dans une petite salle où se trouvaient quatre autres fidèles, témoigne un des otages, âgé
de 18 ans. Peu après, deux des hommes armés sont entrés dans la pièce, ont tiré en l’air et sur le sol, blessant trois personnes, puis nous ont poussés dans la nef. Il y a eu ensuite des échanges de tirs et nous avons entendu des bruits d’explosions. Des vitres sont tombées sur les gens ».
« L'opération a été préparée de longue date, au vu des armes et des munitions qui ont été retrouvées dans la cathédrale, estime le père Yousif Thomas Mirkis, responsable de l'ordre des Dominicains. Cela prend du temps pour les introduire ». Le vicaire épiscopal des syriaques catholiques, Mgr Pios Kasha, déplore « un vrai carnage » et annonce le départ prochain d'Irak des membres de sa communauté.
Les catholiques en Irak sont estimés à un peu plus de 300 000 soit moins d'1 % de la population.
http://www.leparisien.fr/international/bagdad-la-prise-d-otages-dans-une-eglise-a-tourne-au-carnage-31-10-2010-1130784.php
On reste sans voix !
Une messe en plein coeur de Bagdad a tourné au carnage dimanche soir. La prise d'otages dans la cathédrale syriaque catholique s'est soldée par un bain de sang : 35 fidèles et deux prêtres tués, auxquels s'ajoutent sept membres des services de sécurité et plus de 70 blessés. Les forces de sécurité irakiennes ont donné l'assaut en fin de soirée avec l'aide des troupes américaines.
Malgré la fin de leur mission de combat fin août, ces dernières peuvent toujours utiliser la force, si elles sont attaquées ou si l'Irak sollicite leur aide. Cinq des terroristes ont péri dans l'opération et huit ont été arrêtés, précise une source du ministère de l'Intérieur. Un groupe de la mouvance d'Al-Qaïda a revendiqué l'attaque et donné un ultimatum de 48 heures à l'Eglise copte d'Egypte pour libérer des musulmanes «emprisonnées dans des monastères» de ce pays.
Sols et murs maculés de sang et criblés de balles
Lundi matin, la cathédrale ressemble à un champ de bataille. Le sol et les murs sont maculés de sang et criblés de balles. Des morceaux de chair sont visibles un peu partout. Les pupitres sont détruits ou renversés, et le verre brisé jonche le sol.
«Des hommes, portant des habits militaires, ont pénétré dans l’église avec leurs armes et ont immédiatement tué un prêtre. Je me suis réfugié dans une petite salle où se trouvaient quatre autres fidèles, témoigne un des otages, âgé
de 18 ans. Peu après, deux des hommes armés sont entrés dans la pièce, ont tiré en l’air et sur le sol, blessant trois personnes, puis nous ont poussés dans la nef. Il y a eu ensuite des échanges de tirs et nous avons entendu des bruits d’explosions. Des vitres sont tombées sur les gens ».
« L'opération a été préparée de longue date, au vu des armes et des munitions qui ont été retrouvées dans la cathédrale, estime le père Yousif Thomas Mirkis, responsable de l'ordre des Dominicains. Cela prend du temps pour les introduire ». Le vicaire épiscopal des syriaques catholiques, Mgr Pios Kasha, déplore « un vrai carnage » et annonce le départ prochain d'Irak des membres de sa communauté.
Les catholiques en Irak sont estimés à un peu plus de 300 000 soit moins d'1 % de la population.
http://www.leparisien.fr/international/bagdad-la-prise-d-otages-dans-une-eglise-a-tourne-au-carnage-31-10-2010-1130784.php
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