Nicolas Senèze, à Rome , le 21/03/2018 à 13h34
Prenant le contre-pied des récentes déclarations du cardinal Sarah, préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, le pape François a souligné, mercredi 21 mars, que la communion pouvait être reçue indifféremment dans la bouche ou sur la main, selon ce que prescrivent les différentes conférences épiscopales.
Continuant en effet sa série de catéchèse sur la liturgie, le pape en est arrivé, lors l’audience générale de ce mercredi, à la communion des fidèles.
« Selon la pratique ecclésiale, les fidèles s’approchent normalement de l’Eucharistie en procession et communient debout avec dévotion, ou à genoux, comme établi par la conférence épiscopale, recevant le sacrement dans la bouche ou - où cela est permis- sur la main, comme ils le préfèrent », a relevé le pape dans sa catéchèse.
Sainteté
François prend ainsi le contre-pied de son préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, le cardinal Robert Sarah, qui, dans la préface d’un livre publié fin février, critiquait fermement la pratique de la communion dans la main jugeant qu’elle avait été « imposée d’une manière non conforme aux voies de Dieu ».
« Pourquoi insistons-nous pour communier debout et dans la main ? Pourquoi cette attitude exprimant un manque de soumission aux signes de Dieu ? », s’interrogeait-il, estimant que la communion à genoux et dans la bouche est « un acte d’adoration et d’amour que chacun de nous peut offrir à Jésus-Christ ».
Dans sa catéchèse, le pape François a, au contraire développé une théologie eucharistique centrée sur la notion de sainteté vécue comme union avec Dieu.
« Nous devenons ce que nous recevons : le Corps du Christ »
« Nous célébrons l’eucharistie pour nous nourrir du Christ qui se donne lui-même dans sa Parole et dans le Sacrement de l’autel », a-t-il souligné, rappelant qu’« après la fraction du pain consacré, le prêtre invite les fidèles au banquet eucharistique (…) pour faire l’expérience de l’union intime avec le Seigneur, source de joie et de sainteté ».
« Si nous voyons la distance qui nous sépare de la sainteté du Christ, nous croyons que son Sang a été versé pour la rémission des péchés et nous le prions : “Seigneur, je ne suis pas digne de te recevoir, mais dis seulement une parole et je serai guéri” », a reconnu le pape, qui doit publier prochainement une exhortation apostolique sur la sainteté.
« En nous unissant à lui, la communion nous arrache à nos égoïsmes et nous unit à tous ceux qui ne font qu’un avec lui. Nous devenons ce que nous recevons : le Corps du Christ, et, par notre “Amen”, nous reconnaissons la grâce et l’engagement que cela implique », a-t-il aussi souligné.
Prenant le contre-pied des récentes déclarations du cardinal Sarah, préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, le pape François a souligné, mercredi 21 mars, que la communion pouvait être reçue indifféremment dans la bouche ou sur la main, selon ce que prescrivent les différentes conférences épiscopales.
Continuant en effet sa série de catéchèse sur la liturgie, le pape en est arrivé, lors l’audience générale de ce mercredi, à la communion des fidèles.
« Selon la pratique ecclésiale, les fidèles s’approchent normalement de l’Eucharistie en procession et communient debout avec dévotion, ou à genoux, comme établi par la conférence épiscopale, recevant le sacrement dans la bouche ou - où cela est permis- sur la main, comme ils le préfèrent », a relevé le pape dans sa catéchèse.
Sainteté
François prend ainsi le contre-pied de son préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, le cardinal Robert Sarah, qui, dans la préface d’un livre publié fin février, critiquait fermement la pratique de la communion dans la main jugeant qu’elle avait été « imposée d’une manière non conforme aux voies de Dieu ».
« Pourquoi insistons-nous pour communier debout et dans la main ? Pourquoi cette attitude exprimant un manque de soumission aux signes de Dieu ? », s’interrogeait-il, estimant que la communion à genoux et dans la bouche est « un acte d’adoration et d’amour que chacun de nous peut offrir à Jésus-Christ ».
Dans sa catéchèse, le pape François a, au contraire développé une théologie eucharistique centrée sur la notion de sainteté vécue comme union avec Dieu.
« Nous devenons ce que nous recevons : le Corps du Christ »
« Nous célébrons l’eucharistie pour nous nourrir du Christ qui se donne lui-même dans sa Parole et dans le Sacrement de l’autel », a-t-il souligné, rappelant qu’« après la fraction du pain consacré, le prêtre invite les fidèles au banquet eucharistique (…) pour faire l’expérience de l’union intime avec le Seigneur, source de joie et de sainteté ».
« Si nous voyons la distance qui nous sépare de la sainteté du Christ, nous croyons que son Sang a été versé pour la rémission des péchés et nous le prions : “Seigneur, je ne suis pas digne de te recevoir, mais dis seulement une parole et je serai guéri” », a reconnu le pape, qui doit publier prochainement une exhortation apostolique sur la sainteté.
« En nous unissant à lui, la communion nous arrache à nos égoïsmes et nous unit à tous ceux qui ne font qu’un avec lui. Nous devenons ce que nous recevons : le Corps du Christ, et, par notre “Amen”, nous reconnaissons la grâce et l’engagement que cela implique », a-t-il aussi souligné.