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    "Le suicide n’est jamais la bonne solution" : témoignages et réflexions

    Claire
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    Message par Claire Jeu 14 Juin 2018 - 21:01

    Rappel du premier message :

    Le suicide n’est jamais la bonne solution


    14 juin 2018

    Le suicide n’est jamais la bonne solution… Voilà le message de Lacey Sturm sur la chaîne Youtube Your Living Manna. « Dieu m’a sauvée du suicide ».


    Quand Lacey décrit avec simplicité et émotion son parcours et la manière dont elle a finalement abandonné l’idée de mettre fin à ses jours, on comprend que c’est bien Dieu qui l’a sauvée. Au travers de la colère de sa grand-mère et de la sensibilité au Saint-Esprit d’un prédicateur, Dieu a su lui parler et la conduire vers la restauration et le salut.
    Aujourd’hui, elle conduit la louange et témoigne dans des évènements.




    Découvrez en vidéo le récit de Lacey :

    https://www.infochretienne.com/suicide-nest-jamais-bonne-solution/


    Dernière édition par Claire le Sam 15 Sep 2018 - 18:25, édité 1 fois

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    Message par Invité Sam 1 Sep 2018 - 18:39

    "Le suicide n’est jamais la bonne solution" : témoignages et réflexions - Page 2 Suicide-580x580

    Expériences de mort imminente : qu’en est-il du suicide ?

    Selon les recherches du Dr. Moody, les personnes ayant vécu une EMI suite à une mort involontaire, ont souvent affirmé qu’à un moment donné durant leur expérience, elles ne souhaitaient pas revenir sur terre (ndlr : car plongé dans la paix, le bien être, l’Amour…).

    Toutefois, ces mêmes personnes sont toutes unanimes à répudier le suicide en tant que moyen de retrouver de tels états. Elles disent à leur retour, avoir appris au cours de leur aventure qu’elles avaient ici un devoir à remplir ; elles rapportent de l’au-delà un désir de se vouer entièrement et sérieusement à cette vie-ci. Voici pour exemple, le témoignage d’un homme « mort » suite à un accident et qui fait référence au suicide et au meurtre :

    « [Pendant que j’étais de l’autre côté], j’eus le sentiment que deux choses me seraient totalement interdites : me tuer ou tuer quelqu’un (…). Si j’en venais à me suicider, ce serait comme si je refusais le don de Dieu en lui jetant à la face (…). Tuer quelqu’un d’autre, c’est se mettre en travers du plan que Dieu a conçu pour cet homme… »

    Un autre homme raconte que tandis qu’il était « là-bas » il avait eu le sentiment que certains suicides entrainaient une sanction, une partie de celle-ci consistant à être témoin des souffrances que cet acte allait susciter chez d’autres.

    Toujours selon le Dr. Moody, les témoignages de personnes ayant eu une EMI consécutive à un suicide ont toute un point commun, celui d’être désagréable. Les témoins rapportent que les situations conflictuelles auxquelles ils avaient tenté d’échapper par le suicide, les retrouvaient, de l’autre côté, intacte.

    Une femme a déclaré avoir été comme « prise au piège » dans la circonstance qui l’avait poussé à se suicider. Il lui semblait que l’état des choses au milieu duquel elle s’était débattue avant sa « mort » ne cessait de se répéter, comme en une boucle fermée :


    « [..] même alors que j’étais « morte », les choses en étaient toujours au même point. C’était comme si les mêmes choses se répétait sans cesse, un éternel retour. Je subissais l’évènement une fois, et à la fin je pensais : « Ouf ! C’est fini, quelle chance ! » Mais aussitôt après, tout recommençait, et je pensais « Oh non ! Assez ! Que ça s’arrête ! ».

    Tous ont déclaré qu’après ce qui leur était arrivé, ils n’envisageaient plus jamais le suicide comme une solution ; tous estimaient qu’ils avaient commis une erreur et se félicitaient de n’avoir pas réussi dans leur tentative.
    Ainsi le Dr. Moody demanda à un homme si, à la lumière de ce qu’il avait appris, il entreprendrait à nouveau de se supprimer, il répondit : « Certainement pas. Je ne recommencerai jamais. Je mourrai de mort naturelle. J’ai compris dans ce moment-là que notre vie ne présente qu’une infime portion de temps, alors qu’il y a tant de choses à faire pendant qu’on est sur terre. Tandis que quand on meurt, c’est l’éternité. »

    Face à ces révélations issues des recherches du Dr. R. Moody, vous l’aurez donc compris si voulez une belle mort, alors suicide, meurtre, euthanasie, avortement… sont à éviter… A propos de l’avortement, comment ne pas citer le témoignage bien connu de Gloria Polo (à retrouver ici) qui vécut une EMI très intense après avoir été foudroyée ?

    Lors de cette EMI, les 10 commandements lui sont passés en revue :

    « […] Sur cette épreuve des dix commandements, je n’avais pas une demi réponse correcte. C’était terrible, dévastateur ! J’étais totalement bouleversée. Et je me disais : Au moins on ne pourra pas me blâmer d’avoir tué quelqu’un ! […] Quand l’on en vint au 5ème commandement, le Seigneur me fit voir l’assassin horrible que j’avais été en commettant le plus horrible des crimes : l’avortement.  De plus, j’avais financé plusieurs avortements parce que je proclamais qu’une femme avait le droit de choisir d’être enceinte ou pas. Il me fut donné de lire dans le Livre de Vie et je fus profondément meurtrie, car une fillette de 14 ans avait avorté sur mes conseils. […] Chaque fois que le sang d’un bébé est versé, c’est un holocauste à Satan, qui blesse et fait trembler le Seigneur. Je vis dans le Livre de Vie, comment notre âme se formait, le moment où la semence parvient dans l’œuf. Une belle étincelle jaillit, une lumière qui rayonne du soleil de Dieu le Père. Dès que le ventre de la mère est ensemencé, il s’éclaire de la lumière de l’âme. Pendant l’avortement, l’âme gémit et crie de douleurs, et l’on entend un cri au Ciel car il est ébranlé. […] »

    Marthe Robin (1902-1981) reconnue « Vénérable » par le pape François, et qui vécut une vie de souffrance, disait au sujet de l’euthanasie :

    « Ne mettez pas des poisons sur la table de nuit des malades ». Elle trouva également les mots pour consoler les proches de suicidés : « Elle était peut-être plus près du Bon Dieu qu’on ne pourrait le croire, faisait-elle écrire en 1952, à propos d’une suicidée, car ce n’est pas à ses jours qu’elle voulait mettre fin, mais c’était au mal qui la torturait… » 



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    Message par Invité Lun 3 Sep 2018 - 18:53

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    Qu’advient-il de l’âme d’une personne après un suicide ?

    Récemment, une de mes proches amies s’est suicidée; depuis, je songe beaucoup à son état présent. A-t-elle trouvé la paix? Elle souffrait d’anxiété liée à une enfance difficile. Bien qu’elle aimait la vie, ses amis et sa famille, elle était incapable d’être indépendante ou tranquille d’esprit. Je l’ai aidée à lutter contre ce problème pendant longtemps. Créative et affectueuse, elle avait beaucoup voyagé et avait vécu loin de nous durant quelques années, ce qui lui a permis de devenir indépendante. Mais elle craignait pour sa santé mentale — elle m’avait expliqué qu’elle voulait mourir par amour propre, du fait que toutes les pensées qui lui traversaient l’esprit la feraient virer folle. Je l’aime encore beaucoup et je ne peux supporter l’idée qu’elle vivra une telle lutte éternellement. Je veux trouver un sens à cette perte.

    Il est évident que tu étais pour elle une amie très proche et affectueuse, qui as été là pour elle jusqu’à la fin et même après. Tu t’es souciée de son bien-être et de son état émotionnel et spirituel. Mais malgré tous tes efforts, elle a choisi de quitter ce monde.

    Tout d’abord, je veux te dire que tu n’es pas responsable du suicide de ton amie. Son suicide est une conséquence de son instabilité psychologique. Ne laisse donc pas une fausse culpabilité te gagner. Toi et d'autres avez essayé de l’aider; elle a choisi de mettre fin à sa vie malgré vos supplications et vos interventions.

    Il faut maintenant faire ton deuil. Tu auras à traverser plusieurs phases du deuil : le choc et le déni, la protestation et l’acceptation de sa mort, la colère, la confusion, la dépression et enfin, la réorganisation. Il s’agit d’un processus normal et inévitable. Il est important de prendre soin de toi pendant cette période. Tu auras peut-être besoin de consulter un thérapeute ou de rencontrer un pasteur pour recevoir du soutien et de la prière. Tu peux lire la Bible pour y trouver consolation et espérance, en commençant par les Psaumes ou l’Évangile de Jean. Dans cet évangile, Jésus parle de l’amour de Dieu pour toi et pour le monde, son offre d’une vie éternelle (Jean 3.16) et d’une vie abondante (Jean 10.10).

    La Bible contient des récits de personnes qui se sont suicidées, mais ne décrit pas leur état final. Mais Jésus a promis : « Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand bien même il serait mort (Jean 11.25). » Donc, si ton amie a confié sa vie à Jésus avant sa mort, elle est au paradis aujourd’hui.

    Comment le sais-je? Jésus a déclaré qu’il est Dieu et qu’il a proclamé la vérité. Il est mort sur la croix pour les péchés du monde entier et est ressuscité d’entre les morts le troisième jour. Plus de 500 témoins ont vu le Christ ressuscité! Tu peux donc savoir que Jésus aimait ton amie plus que tu ne l’aimes et que tu peux la laisser entre ses mains.

    Certes, le suicide d’une personne bien-aimée est une expérience accablante. Le suicide a lieu parce que la personne s’est trouvée plongée dans une grande dépression et n’a pas reçu le traitement médical nécessaire. Il s’agit d’un drame, mais non d’un péché impardonnable : Jésus a complètement payé la punition de tous nos péchés sur la croix, ce péché inclus, et c’est pour cela que toute personne qui s’est confiée à lui peut avoir la vie éternelle même si elle se suicide.

    Sache que Dieu veut t’accompagner dans ton deuil. Il veut te donner le courage d’affronter cette souffrance de sorte que tu en ressortes plus forte qu’avant. Il veut te manifester son amour et sa consolation de sorte que tu puisses aider d’autres personnes qui souffrent

    Ce monde est passager; ce n’est pas notre demeure finale. Ton amie n’a pas réussi à surmonter le désarroi émotionnel et mental qu’elle vivait, mais tu peux surmonter ta souffrance en te tournant vers Dieu.

    Ton amie a fini son séjour sur la terre; Dieu lui a permis de s’en aller. Il ne faut jamais croire qu’il est l’auteur de cet incident fâcheux, bien qu’il permet aux gens de faire des choix qui vont à l’encontre de sa volonté. Sache qu’il est là, prêt à t’offrir le courage et l’espérance nécessaires pour découvrir sa volonté pour toi. Tu peux vivre de sorte à donner aux autres de l’espoir pour l’avenir et pour l’éternité.

    Si tu souffres de dépression ou d’anxiété à cause de cette situation, n’hésite pas à en parler avec ton médecin de famille ou un psychologue. Tu peux aussi inviter Dieu à se manifester à toi dans cette situation.


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    Message par Invité Mar 4 Sep 2018 - 16:34

    4 septembre 2018
    "Le suicide n’est jamais la bonne solution" : témoignages et réflexions - Page 2 Carte-article-1-1200x600

    Un jeune pasteur et père de 3 enfants se suicide quelques jours après avoir évoqué ses troubles mentaux devant l’église

    Le 12 août dernier Andrew Stoecklein, âgé de 30 ans et pasteur principal de l’église Inland Hills à Chino en Californie, s’est donné la mort. Il s’était confié à sa congrégation au sujet de ses difficultés, seulement quelques jours auparavant.

    C’est une tragique issue que personne dans l’entourage d’Andrew n’avait pu anticiper ou même imaginer. Il est vrai que depuis la mort de son père en 2015 après un combat de 4 ans contre la leucémie, Andrew se sentait fragilisé. Sa famille avait ensuite été harcelée par un individu dangereux, les contraignant au déménagement. Il avait également été éprouvé physiquement par des calculs rénaux, et l’ablation d’une masse dans son mollet. Andrew faisait face depuis peu à l’anxiété, mais tous demeuraient confiants quant à l’issue de cette épreuve.

    Quelques jours avant son acte irréversible, Andrew accompagné de son épouse Kayla, s’était confié publiquement.

    Même si son église « prospérait, grandissait et bougeait », il « s’effondrait et était épuisé, faible et fatigué ». Et c’est la perspective d’un voyage missionnaire de 3 semaines en Inde et en Afrique, qui a déclenché des crises de panique et d’anxiété incontrôlables.

    À son retour de voyage, alors qu’il dût prêcher 7 fois à l’occasion d’un dimanche de Pâques, un agent de sécurité le retrouva « sur le sol des toilettes avec cette panique extrême ».

    Plus tard, après une crise de panique plus forte que les autres à son domicile, Andrew fût hospitalisé.

    « Je me suis senti complètement fou. Ils m’ont mis dans un fauteuil roulant et m’ont fait monter. J’avais mes lunettes de soleil, parce que je pensais que toutes les personnes de l’église Inland Hills seraient à l’hôpital, et me verraient passer par cette panne. Je pensais à ces pensées folles, je pensais que quelqu’un allait me tuer, je me cachais. »

    Suite du texte : Un jeune pasteur et père de 3 enfants se suicide quelques jours après ...

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    Message par Claire Jeu 6 Sep 2018 - 0:06

    Quelle triste histoire ! Je pense que cet homme aurait dû être hospitalisé plus longtemps et soigné à fond, au lieu de ça il est parti en mission à l'étranger alors qu'il était faible ! pauvre homme !

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    Message par Invité Jeu 6 Sep 2018 - 1:53

    Oui, on peut dire pauvre homme ! Sad  Mais prions pour sa pauvre famille qui doit vivre un atroce calvaire. Ce jeune pasteur est sûrement au Ciel auprès de Son Seigneur.
    "Le suicide n’est jamais la bonne solution" : témoignages et réflexions - Page 2 C65a8002
    04 septembre 2018

    "Le suicide n’est jamais la bonne solution" : témoignages et réflexions - Page 2 Visual

    Californie: La femme du pasteur suicidé se confie

    Sur Instagram, Kayla Stoecklein, la veuve d'Andrew Stoecklein, pasteur de l'Eglise Inland Hills à Chino, en Californie, s'est confiée à propos de la mort de son mari le 25 août dernier, après une tentative de suicide.

    Mère de trois enfants, elle écrit: "Le dire aux enfants a été la chose la plus difficile que j'aie jamais eu à faire. Cela m'a brisée. C'est pour notre aîné que cela a été le plus difficile. Les questions qu'il m'a posées m'ont choquée: "Est-ce que les docteurs savaient que papa allait mourir?, Pourquoi n'a-t-il pas dit au revoir ? Que va devenir ma vie sans papa?" Ce sont des questions qu'un petit garçon de 5 ans ne devrait pas poser. Des questions auxquelles une maman de 29 ans ne devrait pas avoir à répondre. Je déteste ne pas pouvoir les protéger de la douleur. Il y a tant d'incompréhension."

    Elle poursuit: "Ce n'est pas la vie dont j'ai rêvé mais je sais que Dieu est avec moi. Ce n'est pas la vie pour laquelle j'ai prié mais je sais que Dieu pourvoira. Ce n'est pas juste, cela ne paraît pas réel, mais Dieu est plus grand, plus fort."

    Le 24 août, le pasteur de 30 ans a tenté de mettre fin à ses jours, dans sa propre Eglise. Malgré l'arrivée des secours, l'homme est décédé quelques heures plus tard. Depuis plusieurs mois, il luttait avec des problèmes de dépression et d'anxiété. Il n'avait jamais vraiment dépassé le deuil de la mort de son père, survenue à cause d'un cancer en 2015. Cette année, il avait pris quatre mois sabbatiques à cause de complications de santé, mais cela n'a pas suffi. La famille avait également dû déménager car elle avait été la proie de harceleurs.

    Malgré l’immense peine de devoir affronter la mort par suicide de son époux, Kayla Stoecklein avoue se sentir inspirée par la manière dont sa mort force l’Église à réfléchir sérieusement à la manière dont elle prend en charge la question de la santé mentale.

    « Ton histoire, ta vie et ta mort est en train d’ouvrir une multitude de conversations dans le monde entier. Ton histoire est en train d’aider les gens à partager leurs pensées et leurs combats secrets avec leurs familles et leurs amis. Ton histoire est en train d’ouvrir la voie pour un débat plus profond sur la manière dont l’Église peut s’améliorer avec les personnes qui font face à des problèmes de santé mentale, y compris les pasteurs. Dieu est en train d’utiliser ton histoire pour faire des miracles dans la vie d’autres personnes. Même si je ne veux pas de tout ça, je ne peux m’empêcher de voir comment Dieu agit au travers de cette histoire », a-t-elle encore écrit.


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    Message par Invité Lun 10 Sep 2018 - 17:19

    "Le suicide n’est jamais la bonne solution" : témoignages et réflexions - Page 2 Jeune_depressif-1

    Si ta situation nécessite un miracle du ciel, tu devrais en demander un

    « Je ressens une telle compassion pour toi, mon ami.  Lorsque tu portes une lourde croix, c’est difficile de voir qu’elle prendra fin.  Parfois, tu ne crois pas qu’elle ne se terminera jamais.  En fonction du pouvoir humain, peut-être que c’est même impossible que ta croix prenne fin, mais rien n’est impossible pour le ciel.

    Au ciel, tu vois, nous vivons avec des miracles qui se produisent tout autour de nous.  Quand tu viendras au ciel tu comprendras ce que je veux dire.  Si ta situation nécessite un miracle du ciel, tu devrais en demander un.

    Les miracles ne sont pas impossibles quand tu restes en compagnie des saints.  Les saints, évidemment, sont tous là pour l’obtention de miracles de Dieu.  Dieu nous donne ces choses, ces miracles, parce que nous avons souffert avec lui pendant que nous étions sur terre.

    Tu seras un saint si tu souffres avec Jésus, et par la suite tu pourras obtenir aussi de puissantes grâces.  Tu diras :  « Dieu, s’il vous plaît, aidez cette personne! »  Dieu le fera lorsqu’il verra que tu fais le moindre effort pour accepter ta souffrance avec Jésus.  Tu as de l’influence dans ta souffrance.  Tu as un pouvoir d’intercession, ce qui signifie que si tu demandes des grâces pour un autre, Dieu les accordera.  Ce peut être difficile pour toi d’accepter parce que tu te sens triste et en colère, mais j’utiliserai mon influence pour t’obtenir des grâces qui t’aideront à comprendre.

    Tu verras que ta souffrance, ta peine, est utilisée par le ciel pour aider les autres.  Ça aura lieu, mon ami, tu te sentiras mieux, je t’en fais la promesse en présence de Jésus-Christ.  Il tiendra cette promesse pour nous. »

    « Je vais te donner quelques conseils.  Je suis celle qui a souffert de beaucoup d’angoisse sur terre, comme je l’ai dit, donc je suis la bonne pour t’aider.  Demeure très calme durant cette période de bouleversement; ne panique pas, n’agis pas à la hâte.  Laisse-nous, tes amis célestes, calmer ton esprit.  Si tu t’occupes tranquillement de ta peine, avec une attitude de calme, tu auras moins de chances de prendre de mauvaises décisions qui génèrent encore plus de souffrances.

    En fait, il vaut mieux que tu reportes les décisions importantes jusqu’à ce que tu te sentes mieux.  Sois sage concernant ta souffrance et permets-toi d’être calme, ce n’est pas une mauvaise chose.  Passer du temps en silence, réfléchir, ne te feront pas de mal.

    Pendant que tu demeures tranquille, demande constamment de l’aide à Jésus;  demande-lui d’enlever ta douleur aussi vite que possible et demande-lui d’aider les autres qui subissent cette douleur.  

    Tu est uni au ciel, souviens-toi donc que nous sommes nombreux au ciel qui comprenons que tu souffres et qui cherchons à t’aider.  Tu n’es pas seul.  Nous ne t’abandonnerons jamais dans ton angoisse.  Demande au ciel de t’envoyer des grâces calmantes et le ciel le fera.

    Souviens-toi que tu es important et que nous t’aimons beaucoup.  Tes erreurs n’affectent pas notre amour pour toi parce que nous avons également fait des erreurs.  Le ciel est rempli de saints qui furent de grands pécheurs sur terre;  nous nous sommes repentis et Dieu nous a pardonné.  Sois en paix au sujet de tes erreurs parce que l’expérience que tu acquiers de tes erreurs t’aidera plus tard.

    Comprends-tu?  Dieu a un plan pour toi.  Prendre ta vie ne fait pas partie de ce plan.  Tu es entouré de saints et tu es entouré d’anges.  Tu appartiens à notre famille et tu auras tout ce dont tu as besoin. »


    Message de Ste-Marguerite Marie Alacoque


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    Message par Invité Mar 11 Sep 2018 - 18:02

    "Le suicide n’est jamais la bonne solution" : témoignages et réflexions - Page 2 06-famil

    La peine après le suicide - Par Dr Bill Webster

    "On ne surmonte jamais un suicide. Vous devez apprendre à vivre avec celui-ci. Le pire est de ne  pas savoir pourquoi. Si seulement je pouvais dire qu'il était déprimé, ou voir un psy, ou n’importe quoi qui pourrait l’expliquer, je me sentirais mieux. Mais je ne sais pas pourquoi il l'a fait" (Julie, dont le fils adolescent s’est pendu.)

    Le fils de Jim âgé de 29 ans avait souffert de la maniaco-dépression sévère pendant 4 ans quand il a sauté d'un immeuble. Jim savait la raison, mais a constaté que ce n’était pas un réconfort:

    "C’est  tout simplement incroyable pour moi. Pourquoi a-t-il fait cela? Pourquoi n’est-il pas venu vers moi pour de l’aide? Et puis je me suis senti en colère. Pour quatre ans et demi, j’ai tout fait pour l'aider. Que pouvais-je faire? Je me sentais très coupable parce que si j’avais pu aider mon fils, j’aurais tout fait pour l’aider".

    Alors que nous avons souvent dit à juste titre qu’il n'y a aucune situation plus ou moins difficile, c’est  juste différent", il y a certaines situations qui sont particulièrement difficiles. L'un est la perte d'un enfant. Une autre est un décès par suicide. Quand ces deux situations se rencontrent, comme pour Julie et Jim, cela peut être un coup dévastateur aux «survivants du suicide" (ce terme pour l'application de cet article se réfère à ceux qui ont perdu quelqu'un par suicide.)

    Il n’est pas de mon intention de présenter les théories nombreuses et variées du comportement suicidaire, dont beaucoup sont contradictoires. L'accent est mis ici sur la façon dont nous soutenons le survivant dans leur processus unique. Il y a certains faits qui donnent à réfléchir, cependant:

    • Chaque jour, partout dans le monde, plus de 1000 personnes se suicident.
    • On estime que pour chaque suicide, il y a 15 tentatives infructueuses
    • Les hommes blancs âgés de plus de 50 ans représentent environ 10% de la population, mais comptent pour 28% du total des décès par suicide
    • Les hommes se suicident trois fois plus que les femmes, mais les femmes tentent de se suicider cinq fois plus que les hommes. La plupart des tentatives de suicide sont faites par les femmes entre 20 et 30 ans.
    • Les tendances suicidaires tendent à se répéter dans les familles, mais on apprend que ce n’est pas génétique. Souvent, il est inconsciemment suggéré comme un moyen de faire face aux moments accablants.
    • Ceux qui parlent de suicide le font souvent. Le suicide arrive RAREMENT sans avertissement.


    Quand quelqu'un se suicide, le processus de deuil pour les victimes est différent dans au moins 2 façons. 1) La période sombre et de dénie sera plus longue, augmentant la durée du processus du deuil; et 2) et s’ajoute le fardeau supplémentaire de comprendre la motivation de la mort.

    Suite de ce long mais très utile article : La peine après le suicide - Bienvenue aux Services funéraires Fournier

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    Message par Invité Mer 12 Sep 2018 - 20:34

    "Le suicide n’est jamais la bonne solution" : témoignages et réflexions - Page 2 La-solitude-un-fleau-qui-touche-aussi-les-ados-video_exact1024x768_l

    Prions pour les enfants et les jeunes qui sont victimes de harcèlement scolaire

    Cher(e) ami(e),

    Chaque année en France 100 enfants entre 5 et 12 ans et 1000 adolescents entre 12 et 18 ans se suicident, soit environ 3 par jour.

    Si chaque suicide est le fait d’une situation particulière et complexe aux multiples facteurs, une situation de souffrance à l’école fait malheureusement souvent partie de l’équation. Le harcèlement scolaire, qui se poursuit souvent dans les maisons via les réseaux sociaux, est devenu une cause importante de suicide chez les jeunes.

    Je vous invite à lire le témoignage de Gabriel, “Comment Dieu m’a aidé à faire tomber le Goliath du harcèlement scolaire“. Enfant et jeune chrétien harcelé à l’école, il raconte comment Dieu l’a aidé à surmonter ces situations douloureuses.

    Les histoires d’Emilie, défenestrée à l’âge de 17 ans, de Marion, pendue à l’âge de 13 ans, de Jonathan, immolé par le feu à l’âge de 16 ans mais qui survivra handicapé et défiguré, ne peuvent nous laisser indifférents.

    Les enfants ont une place particulière dans le cœur de Jésus.

    “Je vous le dis en vérité, quiconque ne recevra pas le royaume de Dieu comme un petit enfant n’y entrera point. Puis il les prit dans ses bras, et les bénit, en leur imposant les mains.” (Marc 10:15-16)

    Prions pour les enfants en difficulté à l’école afin que Dieu leur vienne en aide. Prions particulièrement pour ceux qui envisagent le suicide comme seule solution. Certains y pensent certainement alors que vous êtes en prière ! Prions pour tous les enfants et les jeunes victimes de harcèlement à l’école, mais aussi dans leur maison au travers des réseaux sociaux. Prions pour qu’ils osent en parler et qu’ils puissent trouver du secours, avant qu’il ne soit trop tard.

    Prions pour que les enseignants et le personnel scolaire soient sensibles à cela dans les classes, les cours de récréation et les cantines, et prions pour qu’ils prennent à cœur d’aider et de défendre les jeunes victimes. Que le Seigneur les renouvelle pour accomplir la mission difficile qui est la leur.

    Prions pour les parents afin que Dieu les éclaire sur des situations qu’ils ignorent parfois, afin de pouvoir venir en aide à leurs enfants.

    Prions pour que les pouvoirs publics prennent la mesure de ce fléau et agissent dans les établissements scolaires avec des mesures efficaces.

    Envoyé avec amour,

    Guillaume
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    Message par Invité Ven 14 Sep 2018 - 19:59

    "Le suicide n’est jamais la bonne solution" : témoignages et réflexions - Page 2 Suicide-conseils-jeune-parents-001-620x348

    Suicide chez les ados : ce que tous les parents devraient savoir

    Selon les statistiques canadiennes, la deuxième cause de mortalité chez les jeunes est le suicide. Et pour chaque adolescent qui se donne la mort, environ 25 font une tentative.

    En outre, des recherches indiquent que près d’un jeune sur cinq a un jour ou l’autre songé sérieusement à se suicider. Le suicide chez les adolescents est influencé par un ensemble de facteurs de risque.

    Une maladie mentale (dépression, schizophrénie, etc.), une faible estime personnelle, une situation familiale difficile, l’intimidation ou une grande perte (peine d’amour, mort d’un proche, etc.) sont des éléments qui peuvent jouer un rôle majeur dans la décision d’un adolescent de mettre fin à ses jours. Il est important que les parents comprennent que le suicide n’est pas un évènement spontané. Au contraire, ce geste résulte d’un ensemble de croyances, d’attitudes et d’impulsions.

    Signaux d’alarme

    La plupart des suicides d’adolescents sont précédés de signaux d’avertissement clairs. N’ignorez et ne sous-estimez jamais la détresse d’un jeune qui présente les signes suivants :

    • Exprime verbalement ou par écrit (sur les réseaux sociaux, par exemple) son désir de mourir ou de disparaître;

    • Perd soudainement son intérêt pour ses activités favorites;
    • S’isole de ses amis et des membres de sa famille;
    • Change du tout au tout ses habitudes alimentaires ou de sommeil;
    • Se comporte de façon imprudente ou imprévisible;
    • Consomme des drogues ou de l’alcool;
    • Présente des changements dans sa personnalité (souvent, mais pas systématiquement, les ados suicidaires semblent tristes, introvertis, irritables, anxieux, indécis ou épuisés);

    • Modifie ses habitudes (ne se présente pas à ses cours, à ses activités parascolaires ou au travail, par exemple).

    À retenir : un adolescent qui a déjà fait une tentative de suicide est extrêmement vulnérable. Il ne faut jamais oublier que sa prochaine tentative pourrait être « réussie »…

    Comment les aider ?

    Contrairement à ce que certains pourraient penser, il n’y a pas que les professionnels qui peuvent identifier les jeunes potentiellement suicidaires. En réalité, ce sont les parents qui, la plupart du temps, remarquent les signaux d’alarme chez leur enfant et qui interviennent auprès de lui avec amour. En tout temps, les parents devraient encourager leur ado qui vit des difficultés à parler à un adulte en qui il a confiance. Discuter du suicide avec un jeune ne le rendra pas suicidaire; au contraire, pouvoir confier librement ses sentiments et ses préoccupations à une personne qui ne le juge pas peut l’aider à trouver des solutions constructives à ses problèmes.

    Enfin, les parents ont tout intérêt à prendre certaines précautions pour protéger leur adolescent, par exemple :  

    • Restreindre son accès à des moyens potentiels de se suicider (armes à feu, médicaments, etc.);
    • Garder un œil sur ses activités (sans se montrer intrusif);
    • L’encourager à faire une activité physique ou artistique pour mieux gérer ses émotions;
    • Lui parler régulièrement de l’importance du bien-être psychologique ainsi que des bienfaits de la thérapie et de la médication dans les cas de maladies mentales;
    • Trouver des moyens de gérer ses problèmes particuliers.

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    Message par Invité Sam 15 Sep 2018 - 16:33

    "Le suicide n’est jamais la bonne solution" : témoignages et réflexions - Page 2 Depression-femme-coin

    Suicide des adultes : les signes qui doivent alerter

    67 % des 10 334 suicides recensés par l’Inserm en France en 2010 concernent des personnes de 25 à 64 ans. Pour lutter contre ce drame, véritable traumatisme pour l’entourage, deux mots d’ordre : la vigilance et l’écoute.

    En dépit d'une très légère baisse de la mortalité par suicide en France, on enregistre tout de même plus de 10 000 suicides par an et plus de 250 000 tentatives.

    40 % des suicides chez les 35-44 ans


    Si le suicide représente 2 % de la mortalité générale, ce chiffre grimpe en flèche pour certaines tranches d'âge.  C'est ainsi la première cause de mortalité chez les 25-34 ans et la deuxième chez les 35-44 ans.

    Alors qu’il connaît une baisse sensible chez les adolescents et les seniors, le suicide stagne et reste à des niveaux élevés chez les 45-64 ans (40 % des suicides enregistrés en 2010).

    Les situations à risque


    On connaît désormais mieux les profils de risque. Les hommes sont les plus touchés (trois fois plus que les femmes).

    Hormis les pathologies mentales, certains événements (chômage, divorce, surendettement, deuil, violence conjugale…) peuvent déclencher une perte d’estime, un repli sur soi, et enfin un état dépressif qui peut mener à une tentative de suicide.

    Les personnes souffrant de maladie, par exemple d'un cancer ou - plus étonnant- d'asthme ou de BPCO, ont aussi un risque plus élevé de se suicider.

    Enfin, une crise économique a un impact sur le nombre de suicides. Une étude publiée en juillet 2009 par la revue médicale The Lancet, relève que pour 1 % de hausse du chômage, il y a 0,8 % d'augmentation des taux de suicide pour les moins de 65 ans, soit entre 60 et 550 suicides de plus par an. L’augmentation passerait à 4,5 % avec un taux de chômage supérieur à 3 %.

    Quand s’inquiéter ?


    « Les adultes, et notamment les hommes, sont réticents à reconnaître qu’il vont mal. Ils ont tendance à ne pas chercher de l’aide, ni à aller consulter », souligne le psychiatre Michel Debout.

    Or, les réactions sont très variables dans cette situation. Certains manifestent un désintérêt croissant pour la vie. D’autres se jettent à corps perdu dans un hobby, un passe-temps, jusqu’à ce qu’il devienne addictif.

    « Il faut être attentif aux changements notables de comportement, d’habitudes, de façons d’être avec autrui, notamment quand ils persistent et s’intensifient », précise la psychologue Nadia Cherkasky.

    Initier le dialogue


    Le rôle de l’entourage est de faire prendre conscience à la personne que “quelque chose cloche”, afin de la guider peu à peu vers des structures médicales. Ce processus passe avant tout par l’écoute et le dialogue.

    « Plutôt que “tu es mal”, il vaut mieux ouvrir la conversation en disant “je te sens mal”, note Michel Debout.
    De cette manière, on crée un lien d’empathie, en indiquant à la personne en difficulté notre préoccupation. »
    Elle va ainsi être plus encline à libérer sa parole, et peut-être aborder des difficultés tues jusque là.
     

    Ne pas culpabiliser


    Après un suicide ou une tentative de suicide, l’entourage témoigne fréquemment de n’avoir “rien vu venir”. C'est normal.

    « Une fois la décision du passage à l’acte prise, la personne se sent déchargée de son angoisse », note Nadia Cherkasky. Voilà pourquoi elle va sembler aller mieux. La vigilance de l’entourage a donc tendance à baisser. »
    Pas question pour autant, de culpabiliser : les proches ne sont pas des thérapeutes ! « La baisse du nombre de suicide passe avant tout par une meilleure prévention et sensibilisation du grand public, mais aussi par des structures qui se trouvent en relation directe avec les personnes fragilisées : cabinets d’avocats, ANPE et entreprises », conclut Michel Debout.


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    Message par Invité Lun 17 Sep 2018 - 17:33

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    Message par Invité Mar 18 Sep 2018 - 19:08

    "Le suicide n’est jamais la bonne solution" : témoignages et réflexions - Page 2 Cover-expc3a9riences-de-mort-imminente-patrick-theillier-c2a9-artc3a8ge1

    Prière pour le repos d'une personne morte par suicide

    Cette prière peut apaiser une personne qui s'inquiète pour le repos d'un être cher qui s'est suicidé, ou pour un proche qui a beaucoup souffert dans sa vie.

    Prière pour le repos d'un défunt qui a souffert physiquement ou mentalement :

    Oh Seigneur,
    divine Source de vie,
    prend l'âme de X.. (nommer la personne décédée)
    dans ton amour et dans ta lumière.

    Permets lui d'apaiser toutes ses souffrances mentales,
    émotionnelles et corporelles,
    afin qu'il (elle) trouve enfin la paix et le repos éternel.

    Libère-le (la) de tout attachement à cette vie
    et permets lui de continuer son chemin
    dans la sérénité et la joie de la vie éternelle.

    Je te confie cette âme dans l'assurance de ta bienveillante protection. Amen.


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    Message par Invité Mer 19 Sep 2018 - 19:35

    "Le suicide n’est jamais la bonne solution" : témoignages et réflexions - Page 2 Afterlife-tunnel

    Expériences de mort imminente : qu’en est-il du suicide ?

    Alors, qu’en est-il du suicide pour les expériences de mort imminente (EMI, NDE en anglais) ?

    Selon les recherches du Dr. Moody, les personnes ayant vécu une EMI suite à une mort involontaire, ont souvent affirmé qu’à un moment donné durant leur expérience, elles ne souhaitaient pas revenir sur terre (ndlr : car plongé dans la paix, le bien être, l’Amour…).

    Toutefois, ces mêmes personnes sont toutes unanimes à répudier le suicide en tant que moyen de retrouver de tels états. Elles disent à leur retour, avoir appris au cours de leur aventure qu’elles avaient ici un devoir à remplir ; elles rapportent de l’au-delà un désir de se vouer entièrement et sérieusement à cette vie-ci. Voici pour exemple, le témoignage d’un homme « mort » suite à un accident et qui fait référence au suicide et au meurtre :

    « [Pendant que j’étais de l’autre côté], j’eus le sentiment que deux choses me seraient totalement interdites : me tuer ou tuer quelqu’un (…). Si j’en venais à me suicider, ce serait comme si je refusais le don de Dieu en lui jetant à la face (…). Tuer quelqu’un d’autre, c’est se mettre en travers du plan que Dieu a conçu pour cet homme… »

    Un autre homme raconte que tandis qu’il était « là-bas » il avait eu le sentiment que certains suicides entrainaient une sanction, une partie de celle-ci consistant à être témoin des souffrances que cet acte allait susciter chez d’autres.

    Toujours selon le Dr. Moody, les témoignages de personnes ayant eu une EMI consécutive à un suicide ont toute un point commun, celui d’être désagréable. Les témoins rapportent que les situations conflictuelles auxquelles ils avaient tenté d’échapper par le suicide, les retrouvaient, de l’autre côté, intacte.

    Une femme a déclaré avoir été comme « prise au piège » dans la circonstance qui l’avait poussé à se suicider. Il lui semblait que l’état des choses au milieu duquel elle s’était débattue avant sa « mort » ne cessait de se répéter, comme en une boucle fermée :
    « [..] même alors que j’étais « morte », les choses en étaient toujours au même point. C’était comme si les mêmes choses se répétait sans cesse, un éternel retour. Je subissais l’évènement une fois, et à la fin je pensais : « Ouf ! C’est fini, quelle chance ! » Mais aussitôt après, tout recommençait, et je pensais « Oh non ! Assez ! Que ça s’arrête ! ».

    Tous ont déclaré qu’après ce qui leur était arrivé, ils n’envisageaient plus jamais le suicide comme une solution ; tous estimaient qu’ils avaient commis une erreur et se félicitaient de n’avoir pas réussi dans leur tentative.

    Ainsi le Dr. Moody demanda à un homme si, à la lumière de ce qu’il avait appris, il entreprendrait à nouveau de se supprimer, il répondit : « Certainement pas. Je ne recommencerai jamais. Je mourrai de mort naturelle. J’ai compris dans ce moment-là que notre vie ne présente qu’une infime portion de temps, alors qu’il y a tant de choses à faire pendant qu’on est sur terre. Tandis que quand on meurt, c’est l’éternité. »

    Face à ces révélations issues des recherches du Dr. R. Moody, vous l’aurez donc compris si voulez une belle mort, alors suicide, meurtre, euthanasie, avortement… sont à éviter… A propos de l’avortement, comment ne pas citer le témoignage bien connu de Gloria Polo (à retrouver ici) qui vécut une EMI très intense après avoir été foudroyée ?

    Lors de cette EMI, les 10 commandements lui sont passés en revue :

    « […] Sur cette épreuve des dix commandements, je n’avais pas une demi réponse correcte. C’était terrible, dévastateur ! J’étais totalement bouleversée. Et je me disais : Au moins on ne pourra pas me blâmer d’avoir tué quelqu’un ! […] Quand l’on en vint au 5ème commandement, le Seigneur me fit voir l’assassin horrible que j’avais été en commettant le plus horrible des crimes : l’avortement.  De plus, j’avais financé plusieurs avortements parce que je proclamais qu’une femme avait le droit de choisir d’être enceinte ou pas. Il me fut donné de lire dans le Livre de Vie et je fus profondément meurtrie, car une fillette de 14 ans avait avorté sur mes conseils. […] Chaque fois que le sang d’un bébé est versé, c’est un holocauste à Satan, qui blesse et fait trembler le Seigneur. Je vis dans le Livre de Vie, comment notre âme se formait, le moment où la semence parvient dans l’œuf. Une belle étincelle jaillit, une lumière qui rayonne du soleil de Dieu le Père. Dès que le ventre de la mère est ensemencé, il s’éclaire de la lumière de l’âme. Pendant l’avortement, l’âme gémit et crie de douleurs, et l’on entend un cri au Ciel car il est ébranlé. […] »

    Marthe Robin (1902-1981) reconnue « Vénérable » par le pape François, et qui vécut une vie de souffrance, disait au sujet de l’euthanasie :

    « Ne mettez pas des poisons sur la table de nuit des malades ». Elle trouva également les mots pour consoler les proches de suicidés : « Elle était peut-être plus près du Bon Dieu qu’on ne pourrait le croire, faisait-elle écrire en 1952, à propos d’une suicidée, car ce n’est pas à ses jours qu’elle voulait mettre fin, mais c’était au mal qui la torturait… »

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    Message par Invité Lun 24 Sep 2018 - 17:55

    "Le suicide n’est jamais la bonne solution" : témoignages et réflexions - Page 2 Parents-tristes

    Ils (les parents) ne doivent pas se sentir coupables à cause du geste de violence que nous nous sommes fait.

    Je me suis donné la mort par pendaison, je n’ai pas pensé à mon geste qui faisait de moi un enfant indigne de tant d’amour. Oui, j’étais rempli d’amour, mais ma volonté humaine vivait dans le désespoir de ne pas connaître le vrai amour. C’est vrai que j’ai connu de l’amour auprès de mes parents, mais ma vie s’était obscurcie par mon besoin d’être aimé comme moi je le voulais, non comme eux voulaient m’aimer, alors que c’est Dieu qui nous donne des parents: je n’ai pu reconnaître là la main de Dieu.

    Aujourd’hui, je peux dire à tous les parents, qui connaissent la souffrance à cause de nous qui nous sommes enlevés la vie, que tout en nous crie vers la vie. Lorsque notre âme quitte notre cher corps, nous réalisons que Dieu nous aime et qu’il nous a donné le souffle de la vie pour que nous puissions nous acheminer sur la terre avec la chair de nos parents.

    Chers parents d’amour, Dieu choisit vos enfants, il accorde à chacun d’eux la vie pour qu’ils puissent découvrir la valeur de l’amour et c’est en faisant de bonnes actions qu’ils apprennent que l’amour, ça se donne. Lorsque nous venons au monde, Dieu nous donne la vie et les parents nous donnent une partie de leur chair qui vient de Dieu: tout vient de lui. Par amour, nous devons donner à Dieu notre vie et tout ce que nous faisons; tout ne doit être que donation pour Dieu.

    Mais pour offrir à Dieu notre vie, il faut savoir qu’elle vient de Dieu; rien n’est venu à nous sans l’amour de Dieu, il nous aime plus que nous nous aimons: «Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime.» Dieu nous a donné son Fils par amour et les parents nous donnent de leur chair qui vient de Dieu par amour. Lorsque nous découvrons cette valeur d’amour, nous découvrons à quel point Dieu nous aime et à quel point les parents nous aiment, dans la mesure où ils ont découvert qu’ils sont amour.

    Ils ne doivent pas se sentir coupables à cause du geste de violence que nous nous sommes fait. Les parents doivent donner à Dieu leur enfant qui s’est suicidé. Oh! si j’avais su donner à mes parents tout l’amour qu’ils méritent, comme je l’aurais fait! «Mes chers parents, Dieu le Père me donne cela aujourd’hui; par le oui à l’Amour de ma petite soeur (la fille du oui), je puis vous parler, car je suis en vous et, vous, vous êtes en Jésus; comme je suis en Jésus dans la vie éternelle, je suis près de vous; je vous aime si fort! Vos prières m’ont aidé à aller vers Dieu le Père. Combien est grande ma gratitude de vous avoir eus comme parents! Mon âme se réjouit de vous savoir en Dieu. Vous avez gardé l’espoir de me voir au Ciel. C’est si important ce geste d’amour.

    Votre fils vous attend au Ciel.» Vous, les parents, les frères, les soeurs et les amis, ne cessez pas de prier pour ceux qui se suicident, vos prières les soulagent. Lorsqu’une âme se retrouve devant l’Amour, elle est devant sa vie un très court instant. Comme Dieu la veut avec lui, il fait tout pour qu’elle aille vers lui. Lorsqu’elle prononce son oui, tout d’elle a si honte qu’elle ne peut regarder l’Amour; son regard sur elle la fait frémir de bonheur mais, elle, elle est incapable de lever son regard vers lui, car elle est trop indigne de tant d’amour et c’est avec un repentir sincère qu’elle se dirige vers le purgatoire pour purifier tout ce qui la rend indigne.

     Je vous témoigne de cela pour vous dire de ne pas juger ceux qui se suicident, mais de prier pour eux afin qu’ils se reconnaissent repentants devant l’Amour.

    Priez pour que leurs souffrances méritées soient amoindries. Je suis une âme heureuse et même si j’ai dû passer par le purgatoire, j’ai connu le vrai amour à l’instant où l’Amour s’est présenté à moi. Je vous aime, mes parents d’amour. Ma petite soeur, merci de tes prières, elles m’ont aidé à entrer à la Maison éternelle. Je t’aime. Jésus: Ma fille bien-aimée, Dieu te bénit. Je vous aime et je vous veux en amour avec vous et votre prochain. Amen, je vous le dis: «Aimez l’Amour, l’Amour vous aime.» Jésus, votre Amoureux, celui qui est en vous. Amen.


    Amour pour tout les miens - 2004 - la fille du oui à Jésus (Canada) - volume 4 - chapitre 242
    "Le suicide n’est jamais la bonne solution" : témoignages et réflexions - Page 2 Gilles
    "Le suicide n’est jamais la bonne solution" : témoignages et réflexions - Page 2 1316392350
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    Message par Invité Mar 25 Sep 2018 - 20:34

    "Le suicide n’est jamais la bonne solution" : témoignages et réflexions - Page 2 Funeral-pic

    Suicide : impacts sur les proches

    Un être en détresse s’enlève la vie. Il laisse derrière lui sa famille, ses amis. Pour eux, la vie continue. Il faut préparer les funérailles du défunt. Reflet de Société vous propose le regard de ceux qui sont en première ligne après l’acte fatidique, l’entreprise funéraire.

    La mort, Claude Poirier connaît. Depuis 50 ans, il travaille pour l’entreprise familiale Magnus Poirier qui offre des services funéraires. Un demi-siècle à vivre avec la mort sous toutes ses formes. Aujourd’hui directeur-général, il a fait le tour du jardin. De son entreprise comme de la mort. S’il vit de la mort, il ne la banalise pas pour autant. L’homme est sensible au désarroi des autres. Il a appris, avec le poids des années, qu’il vaut mieux exprimer sa douleur que la conserver pour soi.

    Le suicide : un sujet tabou


    « Il y a quelques années, le suicide était un sujet tabou. Les familles disaient que le défunt était mort d’une maladie. Aujourd’hui, on voit que les gens sont un peu plus ouverts » affirme M. Poirier, calé dans son fauteuil. L’homme a la verve facile. Il s’ouvre sans se faire prier. Il en a tant à dire qu’il reprend son souffle tout en parlant. C’est que des gens éprouvés par le suicide d’un proche, il en rencontre fréquemment. Beaucoup plus que ce que laissent croire les médias. « Le suicide est une cause de décès des plus fréquentes » raconte-t-il avec compassion.

    Si les gens ont tendance à s’ouvrir un peu plus qu’hier, c’est peut-être en raison de la place moins grande qu’occupe la religion, croit le directeur-général de l’entreprise funéraire. « Autrefois, lorsqu’il s’agissait d’un suicide, les curés ne se déplaçaient même pas. Ce n’était pas accepté. Le défunt pouvait même ne pas recevoir de service religieux pour son enterrement. C’est dire la frustration vécue par les familles. Aujourd’hui, il manque de curés. Les salons funéraires ont pris leur place. Et nous, on a commencé à s’informer pour aider les familles. »

    Famille : culpabilité et isolement


    Les causes du suicide ne regardent pas M. Poirier. Ce sont les victimes collatérales qu’il rencontre. « Le pire pour la famille, c’est de ne pas savoir pourquoi. Les gens culpabilisent. Ils se sentent responsables, dit-il. C’est évident qu’ils ont besoin d’un support psychologique. Il faut éviter qu’ils s’isolent », considère le directeur-général qui, dans ses temps libres, est président fondateur de Réseau Ado, un organisme qui fait de la prévention du suicide auprès des jeunes.

    Tension aux funérailles


    Si chaque funéraille a son histoire, M. Poirier est catégorique : celle touchant la mort par suicide est bien différente. « Avec un certificat de décès indiquant un suicide – c’est aussi vrai pour le sida et le VIH - on sait que la cérémonie sera très émotive. Les esprits sont échauffés, très tendus. Que ce soit un jeune ado ou un homme de 50 ans, il y a deux côtés à la famille. Il arrive des frictions entre eux. La famille du défunt pointe du doigt le conjoint. Elle veut même l’exclure du salon funéraire. On l’a vécu à quelques reprises. Une famille qui engage une compagnie de sécurité pour empêcher l’autre côté de la famille d’avoir accès au salon. »

    Approche différente


    L’approche du salon funéraire est différente dans les cas de mort par suicide. « Avec ces gens, l’écoute prime, explique François Vézina, directeur de succursale chez Magnus Poirier. On ne commence pas à parler de cercueil. S’il faut prendre 3 ou 4 heures pour la rencontre, nous allons le faire. On se fie à la famille, on s’adapte à eux.

    J’ai déjà eu une rencontre de 5 heures. Que puis-je faire quand la famille pleure ? Je les laisse. Ils ont besoin d’être seuls. Je me retire et les attend dans une pièce à côté. C’est de la chaleur humaine que ça prend. » Ce jeune homme, aux allures de professionnel avec ses cheveux bien taillés en brosse et ses lunettes stylisées, est lui-même passé par l’emploi de conseiller auprès des familles pour organiser les funérailles. Il affiche une maturité et une ouverture d’esprit peu communes.

    Décision à la famille


    « C’est la famille qui décide de la tournure de la rencontre. S’ils sont froids, je n’ai pas à les juger. Je ne connais rien d’eux. Je n’ai pas le mort devant moi. J’ai la famille qui reste. Mon fils s’est suicidé à la suite d’une rupture amoureuse. Il y a l’émotion, là. Il peut y avoir de la rancune, comme si c’était la faute de l’ex, si leur fils est mort. Mais il faut leur faire comprendre que la petite amie a peut-être besoin d’aide. On ne peut plus rien pour le défunt. Sauf qu’il y a son entourage. C’est de ces gens qu’il faut s’occuper. Tout ce qui touche la mort subite, c’est de voir comment les gens sont dépourvus. Ils n’ont plus de moyens. Peu importe leur statut social. »

    François replonge dans ses souvenirs pas si lointains de conseiller. Il se souvient des difficultés – et des préjugés – ressentis par les familles dont un membre s’est enlevé la vie. « Voulez-vous une annonce pour offrir des dons pour la prévention du suicide ? » Bien non, ils ne veulent pas dire que leur enfant s’est suicidé. C’est pire encore s’il s’agit d’une personne âgée. C’est une honte. Et si le conjoint se suicide, immanquablement, ils vont se demander si c’est de leur faute. »

    Vie fragile


    La culpabilité de ne pas avoir su, de n’avoir rien fait, d’être la cause du départ de l’être aimé. Une culpabilité qui n’a pas d’âge. « Ce que nous avons remarqué, reprend François, c’est que le suicide touche toutes les catégories d’âge. Des fois, les familles n’ont aucune idée. Tout allait bien… Elles ne l’ont pas vu venir. »

    Pour se protéger de la détresse qu’il côtoie au quotidien, François se met une barrière. « Moi, je me dis qu’ils vivent un deuil, comme j’en ai vécu et que j’en vivrai encore. Tu prends conscience que la vie est fragile. Les gens planifient pour plus tard, pour la retraite. Moi, quand j’ai envie de faire telle chose maintenant, je le fais. J’en ai trop entendu des mon mari est parti travaillé, il n’est jamais revenu. »

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