par Invité Sam 7 Juil 2018 - 19:30
J’ai été très touché ce matin par le résumé de vie de la « sainte » du jour : sainte Kyriaquie ou Dominique de Nicomédie.
J’ai été bouleversé par ce que Dieu peut faire quand une âme se consacre à lui dans une relation de confiance totale. (Les deux derniers mots sont importants).
Il est vraiment le Dieu de « l’impossible ». « Car rien n’est impossible à Dieu » (Luc 1, 37).
Un récit de vie bouleversant
Sous le règne de Dioclétien, en Calabre, (Italie), un couple de pieux chrétiens étaient sans enfants. Ils supplièrent Dieu de leur accorder une progéniture, en lui promettant de la Lui consacrer.
Leur prière fut exaucée et il naquit une fille, un dimanche, c’est pourquoi ils la nommèrent Kyriaquie qui signifie « dimanche » en grec. En français, on traduit son prénom par « Dominique ».
L’ayant baptisée, ils l’élevèrent en l’instruisant selon le Seigneur Dieu (Éphésiens 6, 4), et fidèles à leur promesse, ils préservèrent sa virginité afin de la consacrer au service du Seigneur. La virginité était extrêmement importante à cette époque pour être un instrument du Seigneur (la Vierge Marie).
Un jour, un riche païen ayant entendu parler de la beauté et de la qualité des mœurs de la jeune Dominique, décida de la marier à son fils. Quand elle apprit cela, elle déclara qu’elle était « l’épouse du Christ » et désirait mourir dans la virginité. Furieux, le riche païen pris cela pour une insulte. Les persécutions commencèrent.
Il alla voir l’empereur Dioclétien pour la dénoncer elle et ses parents comme des rebelles à son autorité et aux dieux de l’Empire. Le souverain les convoqua et demanda pourquoi ils rejetaient les dieux de l’Empire. Le père de Dominique, Doroteo, témoigna avec courage qu’ils n’adorent qu’un seul Dieu, le Créateur du ciel et de la terre, qui s’est incarné en Jésus pour notre salut.
Le souverain ne fut pas content de cette réponse. Il le fit flageller. Sous les coups, il continuait à se moquer des idoles païennes. Voyant qu’il ne réussirait pas à le faire changer d’idée, il envoya le couple auprès de Justus. Celui-ci les soumit à la torture et devant leur foi indéfectible, il leur fit trancher la tête.
La jeune fille, Dominique, fut envoyée à César Maximien.
Voyant son éclatante beauté, il lui promit qu’elle épouserait un des parents de l’empereur si elle acceptait d’honorer les dieux de l’Empire. La frêle Dominique se montra inflexible et lui déclara que RIEN ne pourrait la séparer de l’Amour du Christ. Oh! Cette réponse audacieuse mis hors circuit Maximien. Comme on dit ici : « la moutarde lui monta au nez ».
Début des tortures de la jeune fille
Le tyran la fit attacher à quatre poteaux et ordonna de la fustiger (fouetter) à coups de nerfs de bœuf, jusqu’à ce que mort s’en suive. Les soldats ÉPUISÉS changèrent à trois reprises, mais la petite Dominique restait insensible aux coups et n’en n’était que plus rayonnante de grâce. (Wow! Tout un salon de beauté!)
Maximien, croyant que, par pitié pour la jeune vierge, ses hommes n’usaient pas de toute leur force retourna sa colère contre eux. La crise quoi!
La sainte l’interpella alors : « Ne t’égare pas, Maximien. Jamais tu ne pourras me convaincre, car Dieu me porte secours ».
Se sentant ridiculisé, effectivement, l’empereur la fit transférer auprès d’Hilaire, gouverneur de Bithynie, un homme réputé pour sa CRUAUTÉ envers les chrétiens.
Informé des faits, Hilaire menaça la petite fille de tortures inouïes. Dominique ne broncha pas d’un cheveu et affirma sa foi et son amour éternel pour Jésus, Fils de Dieu. Frustré, il lui fit passer des torches enflammées sur le corps, après l’avoir suspendue par les cheveux. Elle resta impassible, souriante, comme si elle était déjà revêtue de l’incorruptibilité promise aux élus de Dieu.
La nuit suivante, elle reçut dans sa prison la visite du Christ qui la guérit et lui promit de la délivrer de toutes épreuves par SA grâce. Alléluia!
Au matin, le tyran était stupéfait, étonné, déstabilisé devant ce miracle. Il la fit conduire au temple des idoles païennes. En entrant dans ce lieu, la petite Dominique se mit à genoux.
Elle fit une prière à Jésus-Christ, Fils de Dieu. Dès lors, l’édifice s’ébranla et les statues d’idoles tombèrent à terre et se brisèrent en mille morceaux. Les païens présents prirent tous la fuite. Tant qu’à Hilaire, il blasphémait de rage devant ce phénomène et la foi de la petite sainte. Du coup, un éclair fendit le ciel et brûla le visage du gouverneur qui, tombant de son trône, expira.
Il y a de l’action pas possible. Le Royaume s’active!
Un autre tyran prend la place
Le successeur, Apollonios, n’était guère plus doux et converti. Mis au courant des miracles autour de la petite Dominique, toujours souriante, belle, en santé, il la convoqua devant lui. Il ne parla pas longtemps et comprit rapidement qu’elle ne changerait pas. Il la condamna à être brulée vive.
Après avoir allumé une grande fournaise, les soldats y jetèrent « Kyriaquie », Dominique. Elle demeura plusieurs heures en prière, les mains tendues vers le ciel, sans que les flammes puissent lui causer la moindre brûlure. Bien que ce soit la saison sèche, un nuage noir apparut et une grosse averse vint éteindre le feu. (C’est superbe! Amen!)
Le nouveau tyran, Apollonios, « péta les plombs ». Il ordonna de la conduire dans un enclos et de lâcher contre elle deux lions affamés. Observant la scène, il vit que les deux fauves féroces devinrent doux comme des agneaux et se couchèrent aux pieds de la petite sainte.
De nombreux païens, observant la scène miraculeuse, décidèrent de se convertir au Christ. Furieux, le gouverneur les fit aussitôt exécuter.
Sa mort exceptionnelle
Le jour suivant, il fit venir la jeune fille et tenta de la convaincre encore. Devant son obstination à rester fidèle à Jésus, son « époux », il la condamna à mourir par le glaive.
Conduite hors de la ville, elle demanda à ses bourreaux de lui accorder la faveur d’un instant de prière. Elle tomba à genoux et adressa une longue prière au Christ. Devant les soldats ahuris, elle le remercia d’avoir eu le bonheur de pouvoir témoigner devant les rois et les princes. Du coup, des anges célestes vinrent prendre son âme, pour la présenter à son Époux, et elle s’affaissa doucement à terre morte.
Les soldats qui s’apprêtaient à lui trancher la tête, furent stupéfaits de la trouver déjà morte. Ils entendirent alors une voix céleste qui leur disait : « Frères, allez raconter à tous les merveilles de Dieu! »
Pendant que les soldats se rendaient très stressés faire rapport au gouverneur, des chrétiens qui suivaient la scène, le nom de la jeune Dominique était sur toutes les lèvres, prirent son corps pour l’ensevelir dans un lieu convenable.
Santa Domenica, comme on le dit en Italie, est l’objet d’une grande vénération à Tropea. Il y a un grand rassemblement chaque année en son honneur. Alléluia!
J’ai été très touché
Bizarrement, ce récit m’a bouleversé. Je me suis questionné sur mon engagement spirituel pour la vie, pour la mort avec et pour Jésus. Je me suis posé sérieusement la question :
Suis-je prêt à mourir pour lui?
Tu en penses quoi? Es-tu prêt à tout sacrifier, même mourir, pour Jésus, le Fils de Dieu?
Laisse un commentaire, si tu en as le courage. Pas évident de répondre, je sais.
Qui est Pierre Lacroix?
