Natasha St-Pier : « D’une certaine façon, je soigne les âmes »
Domitille Farret d'Astiès | 29 juillet 2018
© Makam
À l'occasion de la sortie de son nouvel album, « Aimer c'est tout donner », le 3 août prochain, Aleteia a rencontré Natasha St-Pier. La chanteuse canadienne s'est confiée sur sa vie, ses choix, son cheminement.
Aleteia : Vous vous apprêtez à sortir un nouvel album, « Aimer c’est tout donner », qui nous fait plonger dans les textes de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus.
Auparavant, vous aviez chanté en duo avec Pascal Obispo et Florent Pagny, participé à l’Eurovision… et rencontré de nombreux succès ! Qu’est-ce qui vous a fait passer ainsi d’un registre à l’autre ? S’agit-il d’une conversion, d’une révélation ?
Natasha St-Pier : Pas tant que cela. Si vous réécoutez mes anciens titres, je suis arrivée en France en 2000 avec une chanson qui s’intitulait Je n’ai que mon âme. Tu trouveras, mon premier succès avec Pascal Obispo (en 2002 ndlr), ressemble à une confession. On peut l’interpréter comme un chant d’amour, à l’image du Cantique des cantiques, et y voir une âme qui parle à son Dieu et à laquelle Il répond.
Je pense que depuis le début, dans tout ce que je fais, on trouve beaucoup de spiritualité. J’ai toujours cru en Dieu. En lisant la Bible on imagine un autre monde qui est là, qui nous est promis, qu’on ne voit pas mais qui pourtant existe. Je crois profondément à l’âme. Avant que mon bébé ne se fasse opérer, c’était important pour moi qu’il soit baptisé.
Dans ce disque qui va sortir le 3 août, la différence est que je m’appuie sur les écrits de sainte Thérèse, docteur de l’Église, et donc associée à la foi chrétienne. On peut considérer que c’est diamétralement opposé à ce que je faisais avant, et pourtant, il suffit de regarder de plus près pour constater que c’est assez semblable. J’ai toujours essayé d’être tournée vers les autres. C’est un peu cela, le métier d’artiste. J’ai eu l’impression de beaucoup divertir les gens depuis le début de ma carrière. À travers mes chansons, je les accompagne en musique dans les moments heureux et malheureux de leur vie.
D’une certaine façon, je soigne les âmes. Avec Thérèse, cette dimension-là est présente de manière encore plus forte.
Qu’est-ce que Thérèse apporte de supplémentaire, par rapport à vos textes précédents ?
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