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    Témoignage de guérison du regretté Père Émilien Tardif...

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    Témoignage de guérison du regretté Père Émilien Tardif... Empty Témoignage de guérison du regretté Père Émilien Tardif...

    Message par Invité Jeu 22 Nov 2018 - 15:38

    Témoignage de guérison du regretté Père Émilien Tardif... 46507964_1558949090871610_1084952985722683392_n.jpg?_nc_cat=109&_nc_ht=scontent.fymq2-1

    Je m’étais beaucoup moqué du Renouveau

    En 1973, j’étais provincial de ma Congrégation de
    Missionnaires du Sacré Cœur , en République
    Dominicaine. J’avais beaucoup travaillé abusant
    de ma santé pendant les seize années de ma
    mission dans le pays. Je passais alors beaucoup
    de temps à des tâches matérielles, construisant
    des chapelles, des séminaires, des centres de
    promotion humaine, de catéchèse etc. Toujours je
    cherchais de l’argent pour édifier des maisons et
    pour nourrir nos séminaristes. Le Seigneur m’a
    permis de vivre tout cet activisme et à cause de
    l’excès de travail, je suis tombé malade. Le 14juin
    de cette année 1973 lors d’une assemblée du
    Mouvement familial chrétien ,je me sentis mal,
    très mal. On dut me transporter immédiatement au
    Centre Médical National. J’étais si mal que je ne
    pensais pas pouvoir passer la nuit. Je crus
    réellement que j’allais mourir très vite. J’avais
    très souvent médité sur la mort, mais je n’en
    avais jamais fait l’expérience et, cette fois, je l’ai
    faite et je n’ai pas aimé ça. Les médecins me
    firent des analyses très précises, détectant une
    tuberculose pulmonaire aiguë. En voyant que
    j’étais si malade, je pensais rentrer à Québec au
    Canada, mon pays, là où vit ma famille. Mais,
    j’étais alors si faible que je ne pouvais pas le
    faire. Je dus attendre quinze jours et prendre un
    traitement avec des reconstituants pour faire le
    voyage. Au Canada, on me fit entrer dans un
    centre médical spécialisé où les médecins me
    réexaminèrent pour vérifier la nature de la maladie.
    Le mois de juillet passa en analyses, biopsies,
    radios etc. Tout cela confirma scientifiquement que
    la tuberculose pulmonaire aiguë avait produit de
    graves lésions dans les deux poumons. Pour me
    donner un peu de courage, ils me dirent que,
    peut-être, après un an de traitement et de repos,
    je pourrais rentrer chez moi. Un jour, je reçus
    deux visites très particulières. D’abord vint le
    prêtre qui dirige la Revue R.N.D. (Revue Notre
    Dame). Il me demanda la permission de me
    prendre en photo pour faire un article intitulé «
    Comment vivre avec sa maladie». Il n’avait pas
    sitôt pris congé qu’entrèrent cinq laïcs d’un
    groupe de prière du Renouveau Charismatique. En
    République Dominicaine, je m’étais beaucoup
    moqué du Renouveau affirmant que l’ Amérique
    Latine n’avait pas besoin du Don des Langues
    mais de promotion humaine, et voilà qu’ils
    venaient prier d’une manière désintéressée pour
    moi. C’étaient deux points de vue totalement
    différents: le premier, pour me faire accepter ma
    maladie; le second pour ma guérison. En tant que
    prêtre missionnaire, je pensais qu’il n’ était pas
    très édifiant que je refuse leur prière. Mais,
    sincèrement je l’acceptais plus par éducation que
    par conviction. Je ne croyais pas qu’une simple
    prière pouvait obtenir la santé. Eux, ils me dirent
    très convaincus: — « Nous allons faire ce que dit
    l’ Évangile “Ils imposeront les mains aux malades
    et ceux-ci seront guéris.” Ainsi allons-nous prier
    et le Seigneur va te guérir. » Aussitôt, ils
    s’approchèrent tout près de la chaise où j’étais
    assis et m’imposèrent les mains. Moi, je n’avais
    jamais rien vu de semblable et cela me déplut. Je
    me sentais ridicule sous leurs mains et j’étais
    ennuyé car les gens qui passaient dans le couloir
    nous voyaient par la porte restée ouverte. Alors,
    j’interrompis la prière et je leur proposai: — « Si
    vous voulez, nous allons fermer la porte» — « Oui,
    mon père, pourquoi pas, répondirent-ils. » Ils
    fermèrent la porte, mais Jésus était déjà entré.
    Pendant la prière, je sentis une forte chaleur dans
    les poumons. Je pensais que c’était une nouvelle
    crise de tuberculose et que j’allais mourir. Mais
    c’était la chaleur de l’amour de Jésus qui était en
    train de me toucher et de guérir mes poumons
    malades. Durant la prière, il y eut une prophétie.
    Le Seigneur me disait: « Je ferai de toi un témoin
    de mon amour. » Jésus Vivant était en train de
    donner la vie, non seulement à mes poumons
    mais aussi à mon sacerdoce, à tout mon être.
    Trois ou quatre jours après, je me sentais parfaitement bien.


    J’avais bon appétit, je dormais bien
    et n’avais aucune douleur. Les médecins étaient
    prêts à commencer immédiatement le traitement.
    Cependant, aucun médicament ne correspondait à
    la maladie qu’ils avaient détectée. Alors, ils firent
    venir des piqûres spéciales, faites pour les gens
    qui n’ont pas un organisme normal, mais il n’y eut
    aucune réaction. Je me sentais bien et je voulais
    rentrer chez moi, mais on m’obligea à rester à
    l’hôpital pour que les médecins puissent chercher
    partout la tuberculose qui leur avait échappé et
    qu’ils ne pouvaient trouver. À la fin du mois,
    après de nombreuses analyses, le médecin-chef
    me dit: «Mon père, rentrez chez vous. Vous êtes
    parfaitement guéri mais cela va à l’encontre de
    toutes nos théories médicales. Nous ne savons
    pas ce qui s’est passé. » Ensuite, haussant les
    épaules, il ajouta: — « Mon Père, vous êtes un cas
    unique dans cet hôpital. » — « Dans ma
    Congrégation aussi, lui répondis-je en riant.»
    Je sortis de l’hôpital sans ordonnance, sans
    médicaments, ni piqûres. Je rentrais chez moi et
    je pesais 50 kilos. L’hôpital qui allait me guérir de
    la tuberculose me faisait mourir de faim.
    Quinze jours après, parut le numéro 8 de la Revue
    R.N.D. À la page 5 se trouvait ma photo à
    l’hôpital; j’étais assis sur la fameuse chaise avec
    des sondes, un visage triste et un regard pensif.
    Au bas de la photo était écrit: « Le malade doit
    apprendre à vivre avec sa maladie, s’habituer aux
    allusions voilées, aux questions indiscrètes... et
    aux amis qui ne le regarderont plus de la même
    manière. » Mais, ma santé rendit leur numéro
    caduc. Le Seigneur m’avait guéri. Certes, ma foi
    était très petite, peut-être avait-elle la taille d’un
    grain de moutarde, mais Dieu était si grand qu’il
    n’avait pas considéré ma petitesse. Ainsi est notre
    Dieu. S’il dépendait de nous, il ne serait pas Dieu.
    De cette manière, je reçus dans ma chair le
    premier enseignement fondamental pour le
    ministère de guérison: le Seigneur nous guérit
    avec la foi que nous avons. Il ne nous demande
    pas davantage. Seulement cela. Le 15 septembre,
    j’assistais à la première assemblée de prière
    charismatique de ma vie. Je ne savais pas ce que
    c’était, mais j’y allais car j’avais été guéri et les
    personnes qui avaient prié pour moi m’avaient
    demandé de donner le témoignage de ma
    guérison. En ce mois de septembre, je
    commençais à travailler un peu et j’écrivis à mon
    Supérieur de me donner la permission de passer
    cette année que j’aurais dû vivre à l’hôpital à
    étudier le Renouveau Charismatique au Canada et
    aux États-Unis. Il me donna la permission et je me
    rendis aux centres les plus importants de Québec,
    Pittsburg, Notre-Dame et d’Arizona. Je me
    souviens d’un jour où j’étais à Los Angeles, en
    train de célébrer la messe avec ma nièce et un
    ami. Après la lecture de l’ Évangile en français, je
    voulus le commenter mais il se produisit quelque
    chose de très bizarre. Je sentis que ma joue
    s’engourdissait et je commençais à dire des mots
    que je ne comprenais pas. Ce n’était ni du
    français, ni de l’anglais, ni de l’espagnol . Quand
    cela s’arrêta, je m’exclamai avec surprise: « Ne
    me dites pas que je vais recevoir le don des
    langues. »
    — « C’est pourtant cela, mon oncle, répondit
    ma nièce, tu parlais en langues. » Je m’étais
    tellement moqué du don des langues, eh
    bien, le Seigneur me l’offrit au moment
    même où j’allais prêcher. C’est ainsi que je
    découvris ce beau don du Seigneur.


    Témoignage/ PADRE Emiliano Tardif

    Source : Miracles et Mystères




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