02 février 2019
La figure de Véronique, fêtée le 4 février, n’apparaît pas dans les récits bibliques. Et pourtant sainte Véronique fait aujourd’hui partie intégrante du récit de la Passion du Christ jusqu’à apparaître à la sixième station du chemin de croix. Mais alors qui est-elle ?
La tradition raconte qu’une jeune femme pieuse de Jérusalem, prise de compassion, aurait bravé la foule pour essuyer le visage du Christ alors qu’il montait au Golgotha, recueillant ainsi sur son voile l’image de la « Sainte Face ». En réalité, les Évangiles n’évoquent pas cet épisode. La figure de Véronique n’est apparue qu’à partir du VIIe siècle dans les récits relatifs au Nouveau Testament et à la période qui l’entoure. Elle a également souvent été confondue avec un autre personnage cité dans l’évangile apocryphe de Nicomède (Ve s.), appelé Bérénice, qui fut guérit par le Christ de ses hémorragies, et dont le nom possède la même étymologie que Véronique.
Suite du texte : La femme qui a essuyé le visage de Jésus ne s’appelait pas Véronique
par Caroline Becker