« On a essayé par la violence, Il a continué avec l’amour.
On a essayé par les crachats, il a continué dans le silence.
On a essayé par le mensonge, il a continué dans la transparence.
On a essayé par les coups, on a essayé par les pièges, il a continué.
On a essayé par l’envie d’abandonner qui s’empare de chacun lorsque vient la panique devant l’inutilité de toute action, il a continué dans la confiance en la volonté du Père.
On a essayé par le ridicule, il a continué dans la dignité, avec le manteau rouge sur l’épaule, comme les fous.
On a essayé par les clous, il a continué avec le pardon.
On a essayé par la solitude de l’extrême angoisse des condamnés, il a continué en se remettant entre les mains du Père.
Alors, on a essayé par la mort, car la mort, c’est connu, est la solution finale ; personne ne peut aller au-delà, car la mort, c’est connu, est l’ultime puissance, l’obstacle dernier sur lequel chacun trébuche, même le plus grand, même le plus saint, même le Fils, fût-il le Bien-Aimé de Dieu. Mais il a continué !
Animé par l’Amour du Père, il est entré dans la mort comme on entre dans un obstacle qui verrouille le passage ! Il a été brisé, éclaté, son corps et son esprit ont été déchirés. Mais il a continué et il est passé : le Père l’a maintenu debout ! C’est fait à jamais, la mort est définitivement entamée et l’entaille ira s’agrandissant, car désormais la mort a perdu son pouvoir. Pour l’éternité, le passage est dégagé : c’est Pâques pour toujours. Ainsi soit-il.»
On a essayé par les crachats, il a continué dans le silence.
On a essayé par le mensonge, il a continué dans la transparence.
On a essayé par les coups, on a essayé par les pièges, il a continué.
On a essayé par l’envie d’abandonner qui s’empare de chacun lorsque vient la panique devant l’inutilité de toute action, il a continué dans la confiance en la volonté du Père.
On a essayé par le ridicule, il a continué dans la dignité, avec le manteau rouge sur l’épaule, comme les fous.
On a essayé par les clous, il a continué avec le pardon.
On a essayé par la solitude de l’extrême angoisse des condamnés, il a continué en se remettant entre les mains du Père.
Alors, on a essayé par la mort, car la mort, c’est connu, est la solution finale ; personne ne peut aller au-delà, car la mort, c’est connu, est l’ultime puissance, l’obstacle dernier sur lequel chacun trébuche, même le plus grand, même le plus saint, même le Fils, fût-il le Bien-Aimé de Dieu. Mais il a continué !
Animé par l’Amour du Père, il est entré dans la mort comme on entre dans un obstacle qui verrouille le passage ! Il a été brisé, éclaté, son corps et son esprit ont été déchirés. Mais il a continué et il est passé : le Père l’a maintenu debout ! C’est fait à jamais, la mort est définitivement entamée et l’entaille ira s’agrandissant, car désormais la mort a perdu son pouvoir. Pour l’éternité, le passage est dégagé : c’est Pâques pour toujours. Ainsi soit-il.»
Père Charles Singer
Source : Peace