Des croyants impatients de fréquenter à nouveau leur communauté religieuse se disent oubliés par le gouvernement dans cette crise sanitaire.
L’archevêque de Québec, Gérald Cyprien Lacroix, est impatient que le gouvernement de François Legault montre des signes d’ouverture à leur demande.
«Il y a déjà 3 semaines les chefs religieux de toutes les confessions religieuses du Québec se sont rassemblés pour envoyer une lettre au premier ministre et à la Santé publique pour leur offrir d’être en dialogue pour préparer la réouverture de nos divers lieux de culte», explique l’archevêque sur les ondes de LCN.
À l’aube de la réouverture des commerces ayant pignon sur rue dans la grande région de Montréal, l’archevêque de Québec déplore qu’il n’y ait «jamais eu un mot sur les communautés de foi» dans les dernière semaines.
«Ça nous parait un peu étrange. Il y a quand même des milliers de lieux de culte au Québec et pas seulement catholiques : anglicans, protestants, musulmans, juifs... Ce serait intéressant de voir que notre message a été reçu et de voir qu’on y réfléchit. Nous, on est prêts à collaborer.
«On ne peut pas être comparés à une salle de spectacle, on n’offre pas de spectacles : on est un lieu de rencontre où il y a de la fraternité et de l’échange. (...) Il y a quelque chose de très spirituel et de nécessaire pour nous, mais il y a aussi un élément très humain et social.»
Les funérailles, un défi de taille
Des centaines de funérailles n’ont pas pu être célébrées en raison des règles sanitaires en vigueur.
«Notre défi premier va être d’accompagner ces personnes-là. Certaines paroisses ont reçu jusqu’à 60 appels de familles désireuses d’organiser des funérailles à l’église dès que la pandémie sera passée
Les évêques du Québec réfléchissent à divers scénarios, mais ne feront aucune annonce tant que le gouvernement ne se sera pas prononcé sur la réouverture graduelle des lieux de culte dans la province.
Monter le son de votre ordinateur :