Rohan Kemu, un jeune indien âgé de 18 ans, est mort en odeur de sainteté le 4 juin dernier dans la ville d’Uttan, à l’ouest de l’Inde. Il avait été accueilli 15 ans plus tôt par les religieuses de la Maison mariale de la charité.
Depuis la mort de Rohan Kemu le 4 juin dernier, les religieuses, chez qui vivait ce jeune homme de 18 ans, ne cessent de témoigner de son sourire contagieux et de son amour indéfectible pour Jésus. Né à en 2002 à Mumbai, Rohan était atteint d’une forme sévère de dystonie musculaire, une maladie neurologique qui empêche la personne de contrôler ses mouvements. Il avait perdu sa maman alors qu’il n’avait que 3 ans, et son père, alcoolique et violent, le battait régulièrement. C’est la raison pour laquelle les religieuses de la Maison mariale de la charité, une congrégation fondée par le prêtre italien Mario Prandi, avaient décidé de l’accueillir, à Uttan, ville située à l’ouest de l’Inde.
« Il a appris à être heureux, jovial, et toujours souriant »
« Pendant 15 ans, il a été un cadeau pour nous. Il nous a procuré la joie et la grâce de toucher le corps de Jésus », témoigne à Asia News sœur Julie Pereira, la supérieure du couvent. Lorsqu’il est arrivé chez les religieuses, Rohan Kemu était renfermé sur lui-même, à cause du traumatisme subi. « Petit à petit, il a appris à profiter de la vie, à être heureux, jovial, et toujours souriant », raconte le père Godfrey Malu, diacre de la paroisse Notre-Dame de la Mer à Uttan. « Son amour pour l’Eucharistie était si fort que si on ne lui apportait pas la communion, il était bouleversé et se mettait à pleurer ». Sous son oreiller, le jeune Rohan gardait toujours des images de Padre Pio et de Jean-Paul II, les deux saints dont il se sentait le plus proche. Il demandait régulièrement leur intercession pour le soulager de ses souffrances corporelles.
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