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Ce film de La vie de Saint Charbel est différent de celui que vous trouverez dans la section »Films Religieux Suggestion »
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Après sa mort, les moines remarquent qu’une exsudation sanguine suinte de son corps. Après les obsèques, il est enterré sans cercueil, à même la terre, selon la tradition de l’ordre monastique auquel il appartient. La nuit même de sa mise en terre, des clartés inexplicables apparaissent autour de sa tombe ; des paysans, les apercevant de loin, viennent s’en enquérir au monastère.
Les moines constatent le même étrange phénomène, sans parvenir à repérer la source de cette luminosité dans leur cimetière dans la zone où Charbel était enterré depuis la veille.
La rumeur de la sainteté de Charbel se répand, et bientôt une foule, qui ne cessera de grossir, viendra quotidiennement prier et se recueillir devant son humble sépulture. Des malades y sont conduits bientôt conduits qui lui demandent des grâces d’intercession. Au bout de 45 jours d’expectative et d’hésitations, les autorités ecclésiastiques finissent par ordonner l’exhumation le 8 février 1899. Une fois nettoyé de la terre, on trouve son corps absolument intact, sans la moindre décomposition.
Son corps est alors relavé puis revêtu de vêtements monastiques neufs, avant d’être placé dans un cercueil de bois et muré dans la chapelle du monastère. C’est son nouveau tombeau qui suinte alors, à travers le mur, comme un constant exsudat sanguin.
Au bout de quelques semaines, une nouvelle ouverture de son tombeau a lieu, et des médecins constatent qu’un liquide « huileux », ayant une odeur de sang frais, est en train de sourdre des pores du saint. Cet épanchement avait été si abondant que les vêtements durent être encore changés.
Les trois exhumations officielles ordonnées par Rome.
Vingt-huit ans, plus tard, en 1927, le pape Pie XI ordonne une première exhumation officielle, pour une nouvelle expertise médicale. Le même phénomène d’épanchement est de nouveau constaté. Le corps fut cette fois placé dans un cercueil de bois de cèdre doublé d’un cercueil de zinc. Le rapport d’examen médical, établi par le professeur Armand Jouffroy, de la Faculté française de Médecine de Beyrouth, secondé par le docteur Balthazar Malkonian, est scellé dans un tube métallique et déposé aux pieds du saint. Le cercueil est cette fois surélevé légèrement, de manière oblique, afin que l’exsudat coule vers les pieds.
Puis il est de nouveau emmuré dans la chapelle du monastère avec des pierres épaisses, non poreuses, jointoyées au ciment, et le maître maçon se porte garant de l’étanchéité du nouveau mur de cloison. À la suite de cette première exhumation, le pape Pie XI déclare Charbel Vénérable Serviteur de Dieu et autorise l’ouverture de son procès de béatification.
Vingt-trois ans plus tard, le 25 février 1950, le suintement rosâtre se reproduit de nouveau hors du tombeau, cette fois au pied du mur de cloison. Après un délai, le pape Pie XII autorise une nouvelle exhumation. Elle a lieu en présence du supérieur de l’Ordre libanais maronite, des moines du couvent, d’autres autorités ecclésiastiques, du docteur Chekri Bellan, directeur du Service de Santé et d’Assistance près le gouvernement libanais, du docteur Théophile Maroun, professeur d’Anatomie pathologique à la Faculté française de Médecine de Beyrouth, de Joseph Hitti, député du Mont-Liban, et diverses autorités civiles et militaires.
Le suintement rosâtre, de nature physiologique, emplit le fond du cercueil de cèdre sur une épaisseur de 8 centimètres. Le corps de saint Charbel était toujours identiquement intact, sa chair parfaitement souple et non dégradée, et la rapport d’expertise de préciser : « Tous les vêtements étaient littéralement imbibés de liquide séreux, et, çà et là, tachés de sang, spécialement l’aube. Le liquide, répandu sur tout le corps, s’était coagulé, comme solidifié par endroits. Cependant, le corps conservait toute sa souplesse, et on pouvait plier bras et jambes. »
A la surprise générale, tous les témoins présents constatent avec émotion que le voile qui recouvrait le visage et les mains du vénérable Charbel porte l’empreinte de ceux-ci, à la manière du Linceul de Turin. Par contre, le tube métallique renfermant l’expertise de 1927 était très corrodé.
Source: https://gloria.tv/natale07