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[size=16]Perdu dans la forêt entre Verdun et Bar-le-Duc, non loin de la Voie sacrée, Benoîte-Vaux (Meuse) est un haut-lieu de pèlerinage à la Sainte Vierge depuis plus de huit siècles et l’un des grands sanctuaires de la Lorraine.
Sœur Sheeba Keenanchery Responsable de l'animation pastorale
Sources documentaires
Les origines.
La légende veut qu’en ce lieu appelé autrefois « Martin-Han » (« la maison de Martin »), des bûcherons furent attirés par les chants célestes de l’Ave Maria… Ils découvrirent sur place une statue de la Vierge Mère, au pied d’un chêne déraciné. Émerveillés, ils décidèrent de lui élever un oratoire, dont un ermite eut la garde. Avec l’affluence des pèlerins, un lieu de culte plus important fut nécessaire. Une église fut construite sous le vocable de « l'Annonciation de la Vierge », et confiée aux Prémontrés vers 1140. Le nom de Benoîte-Vaux (« la Vallée Bénie ») apparaît ainsi pour la première fois en 1180 sur une bulle pontificale. Ce document confirme la donation en terres et en bois par l’évêque de Verdun (Meuse), Albéron de Chiny, à la jeune communauté de Prémontrés (ordre canonial catholique fondé par saint Norbert de Xanten au début du XIIe siècle), issue de l’Abbaye de l’Étanche.
Les images de Notre-Dame. La statue primitive des premiers moines dut disparaître dans l’incendie qui dévasta le sanctuaire en 1331. La plus ancienne madone que possède encore Benoîte-Vaux date en effet du XIVe ou du XVe siècle, elle est exposée dans la chapelle des retraitants. Dans l’église elle-même, on lui préféra au XVIe siècle une statue majestueuse portant une couronne ducale (cercle d’or monté de huit fleurons). Cette statue fut sauvée par Madame de Saint-Baslemont, célèbre héroïne lorraine, en 1638 lors de la guerre de Trente Ans, mais fut frappée puis détruite par les révolutionnaires en 1793 ; seule en reste une main recueillie par Marguerite Lardenois. La madone actuelle exposée dans l’église date du XVIIe siècle. Celle-ci était primitivement au-dessus de la fontaine, et fut sauvée par les habitants de Woimbey (Meuse) lors du saccage de Benoîte-Vaux durant la Révolution. La statue fut solennellement couronnée le 8 septembre 1875 par Mgr Hacquart, en présence des évêques des deux diocèses voisins, de 400 prêtres et de 15 000 fidèles.
Débuts du pèlerinage. C’est la présence des Prémontrés qui va assurer l’essor de Benoîte-Vaux au Moyen Âge, et surtout à l’aube des temps modernes. Ils sont aidés par la sollicitude des évêques de Verdun, mais aussi par les largesses des princes, qui viennent en pèlerinage avec leur suite (par exemple René II, roi de Sicile). Toutefois, ces personnages célèbres ne doivent pas faire oublier la ferveur populaire. La guerre de Cent Ans et les épreuves conduisent notamment la population à se réfugier à Benoîte-Vaux et à confier leurs misères à la Reine du Ciel. Des miracles ont lieu. C’est à cette époque que remontent les vocables de « Reine de la Paix » et « Consolatrice des Affligés ».
Une histoire dans l’Histoire. Au XVIIe siècle, la région est ravagée par les guerres et les bandes de brigands… Arlette Barbe d’Ernécourt, comtesse de Saint-Baslemont depuis des années, accorde refuge aux malheureux et aux victimes de la guerre en son château de Neuville-en-Verdunois (Meuse). Elle lève une troupe d’élite et, chevauchant à sa tête, entreprend avec succès de chasser des brigands. Une paix relative s’installe alors, avec l’aide d’une « sauvegarde » (garde que l’on détachait dans un lieu afin de préserver celui-ci du pillage), décrétée par Louis XIII et Anne d’Autriche. Benoîte-Vaux est alors restauré, le 25 mars 1641, une foule de pèlerins accourt des trois évêchés lorrains (Metz, Toul, Verdun), mais aussi de Thionville (actuelle Moselle), de Luxembourg, Trèves (Allemagne), Nancy (actuelle Lorraine), Neufchâteau (Vosges) et Reims (Marne). En six mois, 189 paroisses vinrent en procession à l’oratoire et plusieurs reproduisent chez elles un lieu de dévotion à Notre-Dame de Benoîte-Vaux, comme on le fit plus tard pour la Salette ou pour Lourdes.
Le temps des miracles. La restauration du sanctuaire et l’enthousiasme populaire qui l’a accompagnée sont l’occasion de nombreux miracles. En 1659, 43 sont canoniquement reconnus (guérisons de sourds, d’aveugles, d’enfants mort-nés…). La chapelle est reconstruite en 1698 et échappe de peu aux horreurs de la guerre de Succession d’Espagne, la statue étant cachée dans le monastère voisin de Notre-Dame de l’Étanche (Meuse). En 1730, Marguerite Herbillon, native de Rosnes (actuelle commune de Raival, à une quinzaine de kilomètres au sud de Benoîte-Vaux), se rend en pèlerinage à pied jusqu’à la chapelle, avec une amie, en portant sa fille de sept ans paralysée d’un bras et des deux jambes, n’ayant pas l’usage de la parole. Dans la forêt, elle s’arrête fatiguée au pied d’un arbre. Une Dame vêtue de blanc lui apparaît alors et lui demande ce qu’elle fait. Elle incite la mère à déposer l’enfant pour qu’elle marche seule. Alors, la fillette se met à courir en appelant : « Maman ! Maman ! » La mère émue perd connaissance. En remerciement de ce fait, resté dans toutes les mémoires à Rosnes, le père fit peindre un ex-voto placé dans la chapelle de Benoîte-Vaux.
Animation du lieu. Le pèlerinage fut animé par la communauté des Prémontrés jusqu’en 1789, par les prêtres du diocèse jusqu’en 1852, puis par les clercs réguliers de la congrégation de Notre-Sauveur jusqu’en 1919. Pendant la Grande Guerre, miraculeusement préservé par la retraite des troupes allemandes, le lieu servi d’hôpital de campagne. Ensuite, de 1922 à 1928, Monseigneur Charles Ginisty, évêque de Verdun, racheta le lieu au département pour y installer le grand séminaire, en attendant la reconstruction de sa ville. Trente-trois prêtres y furent ordonnés. Jusqu’en 1972, Benoîte-Vaux fut ensuite confié aux Oblats de Marie Immaculée, avant l’installation d’un prêtre diocésain cette même année. Depuis 1995, la pastorale du sanctuaire est confiée à une communauté religieuse de la Congrégation des Sœurs de Saint Joseph de Saint-Marc. Un prêtre du diocèse de Verdun assure une présence sacerdotale sur le sanctuaire et dans les villages environnants.
L’église. De l’oratoire des débuts du pèlerinage, il ne reste rien ; pas plus que de l’église du Moyen Âge, détruite par l’incendie de 1331. Reconstruite en 1333, et agrandie au XVe siècle, l’église est à nouveau restaurée en 1651, puis en 1698 grâce aux libéralités d’Antoine Lescale, seigneur de Longchamps et de Marguerite de Condé, son épouse. Ces deux bienfaiteurs reposent aujourd’hui sous une dalle à la croisée du transept. En reconnaissance, les deux petits autels du jubé portent leurs armes et la statue de leurs saints patrons : sainte Marguerite et saint Antoine. À l’intérieur de l’édifice, la vue se porte sur le jubé, destiné à isoler le chœur des moines. La décoration de l’abside du transept est de style baroque, à la fois simple et équilibré. Au fond, dans une niche à coquille, est exposée la statue de la Vierge vénérée en ce lieu. À ses côtés, se trouvent saint Norbert avec un ostensoir, fondateur des Prémontrés, et saint Augustin. À l’extérieur, on trouve sur la façade de la tour du clocher une statue monumentale de saint Pierre Fourrier, seul souvenir du séjour des clercs réguliers qui se réclamaient de lui. Le 27 juin 1983, le sanctuaire est classé monument historique.
Le chemin de croix en pierres sculptées. Situé sur une colline en face de la chapelle, il s’agit d’un projet du sculpteur Henri Chapu en 1889 qui consiste en un alignement de 14 monolithes extraits des carrières d'Euville près de Commercy. L’œuvre est réalisée après la mort de Chapu par Désiré Fosse (originaire de Nantillois dans la Meuse), et terminée en 1895. Cette même année, Mgr Jean-Pierre Pagis en fit la bénédiction solennelle, en présence de 12 000 fidèles. La croix monumentale fut apportée de Jérusalem par Léon Tardif de Moidrey, un pèlerin de la Pénitence, le 14 septembre 1888, au cours d’une autre fête solennelle. En dessous du Christ en bronze, un médaillon contient une parcelle de relique de la Vraie croix.
La fontaine. La source primitive de la fontaine était située au chevet de l’église, mais les nécessités de la clôture monastique l’ont déplacée à l’endroit actuel, dans le parc, vers 1644. Le gracieux monument néogothique existant fut offert par un domestique du châtelain de Thillombois (Meuse), Joseph Sauce. Il fut le fruit de ses économies et privations. Inauguré le 8 septembre 1846, il est surmonté d’une statue offerte par Claude Rollet, archiprêtre de Bar-le-Duc.
Aujourd’hui, le site de Benoîte-Vaux est géré par une association : Benoîte-Vaux Accueil.
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Le pèlerinage, qui attire encore de nombreux fidèles, a lieu chaque année la première semaine de septembre, avec, le 9 septembre, la fête de Benoîte-Vaux.
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[size=16]Perdu dans la forêt entre Verdun et Bar-le-Duc, non loin de la Voie sacrée, Benoîte-Vaux (Meuse) est un haut-lieu de pèlerinage à la Sainte Vierge depuis plus de huit siècles et l’un des grands sanctuaires de la Lorraine.
Sœur Sheeba Keenanchery Responsable de l'animation pastorale
Sources documentaires
Les origines.
La légende veut qu’en ce lieu appelé autrefois « Martin-Han » (« la maison de Martin »), des bûcherons furent attirés par les chants célestes de l’Ave Maria… Ils découvrirent sur place une statue de la Vierge Mère, au pied d’un chêne déraciné. Émerveillés, ils décidèrent de lui élever un oratoire, dont un ermite eut la garde. Avec l’affluence des pèlerins, un lieu de culte plus important fut nécessaire. Une église fut construite sous le vocable de « l'Annonciation de la Vierge », et confiée aux Prémontrés vers 1140. Le nom de Benoîte-Vaux (« la Vallée Bénie ») apparaît ainsi pour la première fois en 1180 sur une bulle pontificale. Ce document confirme la donation en terres et en bois par l’évêque de Verdun (Meuse), Albéron de Chiny, à la jeune communauté de Prémontrés (ordre canonial catholique fondé par saint Norbert de Xanten au début du XIIe siècle), issue de l’Abbaye de l’Étanche.
Les images de Notre-Dame. La statue primitive des premiers moines dut disparaître dans l’incendie qui dévasta le sanctuaire en 1331. La plus ancienne madone que possède encore Benoîte-Vaux date en effet du XIVe ou du XVe siècle, elle est exposée dans la chapelle des retraitants. Dans l’église elle-même, on lui préféra au XVIe siècle une statue majestueuse portant une couronne ducale (cercle d’or monté de huit fleurons). Cette statue fut sauvée par Madame de Saint-Baslemont, célèbre héroïne lorraine, en 1638 lors de la guerre de Trente Ans, mais fut frappée puis détruite par les révolutionnaires en 1793 ; seule en reste une main recueillie par Marguerite Lardenois. La madone actuelle exposée dans l’église date du XVIIe siècle. Celle-ci était primitivement au-dessus de la fontaine, et fut sauvée par les habitants de Woimbey (Meuse) lors du saccage de Benoîte-Vaux durant la Révolution. La statue fut solennellement couronnée le 8 septembre 1875 par Mgr Hacquart, en présence des évêques des deux diocèses voisins, de 400 prêtres et de 15 000 fidèles.
Débuts du pèlerinage. C’est la présence des Prémontrés qui va assurer l’essor de Benoîte-Vaux au Moyen Âge, et surtout à l’aube des temps modernes. Ils sont aidés par la sollicitude des évêques de Verdun, mais aussi par les largesses des princes, qui viennent en pèlerinage avec leur suite (par exemple René II, roi de Sicile). Toutefois, ces personnages célèbres ne doivent pas faire oublier la ferveur populaire. La guerre de Cent Ans et les épreuves conduisent notamment la population à se réfugier à Benoîte-Vaux et à confier leurs misères à la Reine du Ciel. Des miracles ont lieu. C’est à cette époque que remontent les vocables de « Reine de la Paix » et « Consolatrice des Affligés ».
Une histoire dans l’Histoire. Au XVIIe siècle, la région est ravagée par les guerres et les bandes de brigands… Arlette Barbe d’Ernécourt, comtesse de Saint-Baslemont depuis des années, accorde refuge aux malheureux et aux victimes de la guerre en son château de Neuville-en-Verdunois (Meuse). Elle lève une troupe d’élite et, chevauchant à sa tête, entreprend avec succès de chasser des brigands. Une paix relative s’installe alors, avec l’aide d’une « sauvegarde » (garde que l’on détachait dans un lieu afin de préserver celui-ci du pillage), décrétée par Louis XIII et Anne d’Autriche. Benoîte-Vaux est alors restauré, le 25 mars 1641, une foule de pèlerins accourt des trois évêchés lorrains (Metz, Toul, Verdun), mais aussi de Thionville (actuelle Moselle), de Luxembourg, Trèves (Allemagne), Nancy (actuelle Lorraine), Neufchâteau (Vosges) et Reims (Marne). En six mois, 189 paroisses vinrent en procession à l’oratoire et plusieurs reproduisent chez elles un lieu de dévotion à Notre-Dame de Benoîte-Vaux, comme on le fit plus tard pour la Salette ou pour Lourdes.
Le temps des miracles. La restauration du sanctuaire et l’enthousiasme populaire qui l’a accompagnée sont l’occasion de nombreux miracles. En 1659, 43 sont canoniquement reconnus (guérisons de sourds, d’aveugles, d’enfants mort-nés…). La chapelle est reconstruite en 1698 et échappe de peu aux horreurs de la guerre de Succession d’Espagne, la statue étant cachée dans le monastère voisin de Notre-Dame de l’Étanche (Meuse). En 1730, Marguerite Herbillon, native de Rosnes (actuelle commune de Raival, à une quinzaine de kilomètres au sud de Benoîte-Vaux), se rend en pèlerinage à pied jusqu’à la chapelle, avec une amie, en portant sa fille de sept ans paralysée d’un bras et des deux jambes, n’ayant pas l’usage de la parole. Dans la forêt, elle s’arrête fatiguée au pied d’un arbre. Une Dame vêtue de blanc lui apparaît alors et lui demande ce qu’elle fait. Elle incite la mère à déposer l’enfant pour qu’elle marche seule. Alors, la fillette se met à courir en appelant : « Maman ! Maman ! » La mère émue perd connaissance. En remerciement de ce fait, resté dans toutes les mémoires à Rosnes, le père fit peindre un ex-voto placé dans la chapelle de Benoîte-Vaux.
Animation du lieu. Le pèlerinage fut animé par la communauté des Prémontrés jusqu’en 1789, par les prêtres du diocèse jusqu’en 1852, puis par les clercs réguliers de la congrégation de Notre-Sauveur jusqu’en 1919. Pendant la Grande Guerre, miraculeusement préservé par la retraite des troupes allemandes, le lieu servi d’hôpital de campagne. Ensuite, de 1922 à 1928, Monseigneur Charles Ginisty, évêque de Verdun, racheta le lieu au département pour y installer le grand séminaire, en attendant la reconstruction de sa ville. Trente-trois prêtres y furent ordonnés. Jusqu’en 1972, Benoîte-Vaux fut ensuite confié aux Oblats de Marie Immaculée, avant l’installation d’un prêtre diocésain cette même année. Depuis 1995, la pastorale du sanctuaire est confiée à une communauté religieuse de la Congrégation des Sœurs de Saint Joseph de Saint-Marc. Un prêtre du diocèse de Verdun assure une présence sacerdotale sur le sanctuaire et dans les villages environnants.
L’église. De l’oratoire des débuts du pèlerinage, il ne reste rien ; pas plus que de l’église du Moyen Âge, détruite par l’incendie de 1331. Reconstruite en 1333, et agrandie au XVe siècle, l’église est à nouveau restaurée en 1651, puis en 1698 grâce aux libéralités d’Antoine Lescale, seigneur de Longchamps et de Marguerite de Condé, son épouse. Ces deux bienfaiteurs reposent aujourd’hui sous une dalle à la croisée du transept. En reconnaissance, les deux petits autels du jubé portent leurs armes et la statue de leurs saints patrons : sainte Marguerite et saint Antoine. À l’intérieur de l’édifice, la vue se porte sur le jubé, destiné à isoler le chœur des moines. La décoration de l’abside du transept est de style baroque, à la fois simple et équilibré. Au fond, dans une niche à coquille, est exposée la statue de la Vierge vénérée en ce lieu. À ses côtés, se trouvent saint Norbert avec un ostensoir, fondateur des Prémontrés, et saint Augustin. À l’extérieur, on trouve sur la façade de la tour du clocher une statue monumentale de saint Pierre Fourrier, seul souvenir du séjour des clercs réguliers qui se réclamaient de lui. Le 27 juin 1983, le sanctuaire est classé monument historique.
Le chemin de croix en pierres sculptées. Situé sur une colline en face de la chapelle, il s’agit d’un projet du sculpteur Henri Chapu en 1889 qui consiste en un alignement de 14 monolithes extraits des carrières d'Euville près de Commercy. L’œuvre est réalisée après la mort de Chapu par Désiré Fosse (originaire de Nantillois dans la Meuse), et terminée en 1895. Cette même année, Mgr Jean-Pierre Pagis en fit la bénédiction solennelle, en présence de 12 000 fidèles. La croix monumentale fut apportée de Jérusalem par Léon Tardif de Moidrey, un pèlerin de la Pénitence, le 14 septembre 1888, au cours d’une autre fête solennelle. En dessous du Christ en bronze, un médaillon contient une parcelle de relique de la Vraie croix.
La fontaine. La source primitive de la fontaine était située au chevet de l’église, mais les nécessités de la clôture monastique l’ont déplacée à l’endroit actuel, dans le parc, vers 1644. Le gracieux monument néogothique existant fut offert par un domestique du châtelain de Thillombois (Meuse), Joseph Sauce. Il fut le fruit de ses économies et privations. Inauguré le 8 septembre 1846, il est surmonté d’une statue offerte par Claude Rollet, archiprêtre de Bar-le-Duc.
Aujourd’hui, le site de Benoîte-Vaux est géré par une association : Benoîte-Vaux Accueil.
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Le pèlerinage, qui attire encore de nombreux fidèles, a lieu chaque année la première semaine de septembre, avec, le 9 septembre, la fête de Benoîte-Vaux.
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