LA DIVINE VOLONTE :
« Je priais comme si j’étais en compagnie de Notre-Seigneur et avec ses intentions. Je récitai le “Je crois en Dieu” sans vraiment penser à ce que je disais, mon intention étant d’obtenir la même foi que Jésus afin de réparer l’incrédulité d’un si grand nombre et d’obtenir le don de la foi pour tous. J’étais plongée dans cette prière quand Jésus m’apparut en mon intérieur et me dit : « Ma fille, tu te trompes, je n’avais ni la foi ni l’espérance parce que j’étais Dieu ; je n’avais que l’Amour. »
Quand j’ai entendu le mot “amour”, j’étais tellement attirée par l’idée d’aimer uniquement que, sans me soucier, j’ajoutai une autre sottise : « Mon Seigneur, j’aimerais être comme toi, tout amour et rien d’autre. »
Alors Jésus poursuivit :
« Cela est exactement mon but pour toi. C’est pour cette raison que je te parle fréquemment de la soumission totale. En vivant dans ma Volonté, l’âme acquiert l’amour le plus parfait ; elle réussit à m’aimer avec mon propre Amour ; elle devient tout amour ; elle est en contact continuel avec moi. En moi, avec moi et par moi, elle fait tout ce que je veux ; elle ne désire rien d’autre que ma Volonté dans laquelle se trouve l’Amour total de l’Éternel et où elle se trouve elle aussi.
« Ainsi, l’âme perd presque la foi et l’espérance car, en vivant dans ma Volonté, elle n’a plus besoin de la foi puisqu’elle est comme immergée en Dieu ; elle n’a plus besoin de l’espérance puisqu’elle a déjà atteint la fin de cette vertu. La possession de la Divine Volonté est pour l’âme le sceau de sa prédestination pour le Ciel et de la possession assurée de Dieu. As-tu compris ? Médite bien sur cela ! »
Vol 7, 6 novembre 1906