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    Traverser la dépression sans perdre la foi

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    Traverser la dépression sans perdre la foi Empty Le chrétien n'est pas à l'abri d'une dépression...

    Message par Invité Mar 4 Mai 2010 - 15:26

    Traverser la dépression sans perdre la foi Canva-lifestyle-portrait-of-young-attractive-and-handsome-sad-latin-man-sitting-tired-and-depressed-at-home-sofa-couch-feeling-overwhelmed-and-worried-suffering-depression-crisis-and-anxiety-problem-MADIOkZdl1g

    L'Ennui ou la dépression spirituelle (l'acédie)

    1. Sa nature

    Il y a bien des formes d'ennui. Il y a l'ennui ressenti comme une mélancolie vague, passagère, sans cause apparente et caractérisée par le dégoût de toute chose. Ce sentiment d'ennui qui s'empare soudainement de l'âme et la plonge brusquement dans une tristesse accablante a été souvent décrit par les poètes romantiques comme Châteaubriand, Alfred de Vigny, et surtout par Baudelaire dans "Les fleurs du mal". En fait, une telle langueur morale ne peut être sans cause, mais elle n'est pas une maladie de l'âme dans la mesure où elle n'est que passagère. Il y a aussi l'ennui de personnes aimées dont l'absence nous fait souffrir. Le deuil d'êtres chers engendre cet ennui : on s'ennuie de nos parents, d'un époux, d'une épouse, d'amis intimes dont le souvenir hante notre mémoire. Cet ennui, qui est la tristesse d'un amour privé de son objet n'est pas, de soi, une maladie de l'âme. Si l'on considère le travail, les occupations, les activités culturelles, il s'y trouve de l'ennui, dans la mesure où il y a perte de goût ou d'intérêt. Parce que nous ne sommes pas faits pour rien faire, l'oisiveté est par-dessus tout une source d'ennui. C'est ainsi que beaucoup de personnes âgées, vivant repliées sur elles-mêmes, soit par incapacité de se livrer à des activités valorisantes, soit par ce qu'elles ne savent que faire, n'ayant plus de but ou d'intérêt particulier, s'enlisent dans l'ennui. À plus forte raison, les personnes plus jeunes qui voudraient travailler mais ne peuvent trouver de travail seront éprouvées par l'ennui. Toutes ces formes d'ennui ne sont pas, de soi, des maladies de l'âme; cependant elles peuvent conduire à la maladie spirituelle de l'ennui, si l'âme en prend occasion pour s'éloigner de Dieu.

    L'ennui, maladie de l'âme, se rattachant au mal général de la tristesse, est en effet une sorte de dépression d'ordre spirituel, s'exprimant par le dégoût, l'abattement, le découragement, qui enlève à l'âme qui en souffre son élan, son enthousiasme et même son intérêt pour les choses spirituelles, c'est-à-dire pour les actes de la vertu de religion : la prière, la pénitence, la lecture spirituelle, l'étude des vérités religieuses, le culte divin en général. Les Anciens appelaient cette dépression spirituelle "acédie".

    La personne déprimée spirituellement peut ne l'être en aucune manière aux plans physique et psychique. Car elle cherche ordinairement à compenser le vide spirituel qu'elle éprouve par de multiples occupations et distractions. Le travail, manuel ou autre avec, selon les personnes, un intérêt croissant pour les arts, les sciences, les loisirs, en viennent à canaliser toute l'attention et à réclamer toutes les énergies. Il n'y a plus de place pour Dieu. L'âme décentrée de son vrai centre, qui est Dieu, - puisqu'elle est faite à son image et ne peut trouver son repos qu'en Lui - ne peut en ressentir qu'un profond malaise, une tristesse, une morosité qui lui collent à la peau et qu'elle essaie d'oublier en fuyant dans les activités extérieures qu'elle se donne.

    2. Les espèces d'ennui ou dégoût spirituel

    L'ennui ou dégoût spirituel, qui prive l'âme de la joie de Dieu peut être soit une épreuve, habituellement passagère, soit une maladie spirituelle extrêmement dangereuse. Comme ces deux sortes d'ennui produisent les mêmes effets négatifs dans l'âme, les remèdes à l'un et à l'autre seront substantiellement les mêmes.
    A) Comme épreuve, le dégoût des choses spirituelles correspond à ce que les maîtres spirituels appellent la désolation. Lorsqu'il définit la désolation, saint Ignace de Loyola décrit en fait ce qu'est l'épreuve de l'ennui ou acédie dans une âme qui tend à progresser dans l'union avec Dieu. L'âme désolée n'éprouve plus la consolation de Dieu, qui l'enflammait dans l'amour de son Créateur : elle ne sent plus l'allégresse intérieure qui l'appelait et l'attirait aux choses célestes et à son bien propre et qui la remplissait de paix. Au contraire, elle est envahie de ténèbres et de trouble intérieur. Elle se sent attirée vers ce qui est bas et terrestre, inquiète devant les diverses agitations et tentations. Elle est poussée à perdre confiance, à être sans espérance, sans amour. Elle se trouve alors toute paresseuse, tiède, triste et comme séparée de son Créateur et Seigneur. (E.S. nn. 316-317).


    "L'épreuve du dégoût des exercices spirituels n'est pas une épreuve légère, affirme saint Augustin; si elle t'afflige, reconnais ta misère et crie vers le Seigneur pour qu'il t'en libère. Et lorsque tu en auras été délivré, chante vite ses miséricordes". Sur l'éventualité et même la nécessité de cette épreuve purificatrice, saint Bernard enseigne à ses disciples : "Sans doute, dans le commencement (de votre combat spirituel contre les affections charnelles) votre coeur sera rempli de tristesse ; mais cette tristesse fera bientôt place à la joie. En effet, vos affections seront purifiées, votre volonté sera renouvelée, ou plutôt il en sera créé une nouvelle en vous, en sorte que tout ce qui vous avait paru difficile, impossible même, vous paraîtra plein de douceur et vous l'embrasserez avec une sorte d'avidité". Ces paroles font écho à celles mêmes que Jésus donnait à ses apôtres après la dernière Cène, une heure avant d'entrer dans son affreuse agonie : "En vérité, en vérité, je vous dis que vous pleurerez et que vous vous lamenterez et le monde se réjouira. Vous serez, vous, attristés, mais votre tristesse se changera en joie" (Jean 16, 20).

    Saint Augustin rappelle que dans son agonie, Notre-Seigneur Jésus a été accablé par la tristesse et l'abattement, disant: "Mon âme est triste à en mourir". Et cloué sur la croix, il soupirait: "Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné?"

    "Bien que cet abattement, même grave, puisse être ressenti sans aucune faute, remarque-t-il, qu'il y ait toujours en toi la volonté d'agir ou de souffrir conformément à la volonté de Dieu, comme elle était en Jésus. Si tu reçois de la main de Dieu la peine de cette désolation, bientôt tu seras réconforté avec Jésus-Christ par la consolation d'un ange, mieux par celle de Dieu même".
    B) Lorsque le dégoût spirituel est un état permanent de l'âme, soit en raison de la négligence à prendre les moyens pour la surmonter, soit en raison de la tiédeur dans laquelle elle s'est laissée tomber, et qui devient une véritable torpeur spirituelle qui la replie sur elle-même, la séparant de plus en plus de Dieu, on se trouve devant une maladie spirituelle extrêmement dangereuse. Car cette maladie engendre, dans l'âme, selon saint Grégoire le Grand, la malice, la rancoeur, la pusillanimité, le désespoir et la recherche des plaisirs illicites. Dans son dégoût de la piété et du culte divin, l'âme en arrive à se détourner de toute pratique religeuse et à n'avoir plus de désir que pour les choses du monde. Elle estime non seulement ne pas avoir besoin de la religion, mais ne comprenant plus rien à la sagesse et à la bonté de Dieu qui fait tourner tous les maux au bien de ceux qui l'aiment, elle devient, comme dit saint Jean Climaque, "une calomniatrice de Dieu qu'elle trouve sans coeur et sans bonté".


    La dépression spirituelle ou acédie, comme forme de tristesse et d'ennui en face de tout ce qui est du domaine religieux, agit à la façon d'un cancer qui mine d'abord la vertu d'espérance et par conséquent enlève à l'âme son courage, sa force, son énergie, la jettant dans le découragement ou l'indifférence religieuse. Cette maladie spirituelle, ennemie de la persévérance, explique sans doute un grand nombre de défaillances dans la foi. Étant socialement contagieuse, en raison de la mentalité mondaine dans laquelle elle s'enracine, elle est en très grande part responsable du désintéressement collectif de la religion, qui s'exprime aujourd'hui par la diminution très sensible de la pratique religieuse. C'est donc une maladie spirituelle actuelle, bien qu'elle soit presqu'inconnue sous son ancienne appellation. Qu'on lui donne aujourd'hui des noms qui correspondent à ses effets, comme la morosité, l'ennui ou le dégoût de la religion, l'oubli de Dieu, elle n'en reste pas moins très dommageable à la santé des âmes.

    3. Ses causes

    A) À l'ennui, envisagé comme épreuve de désolation spirituelle permise par Dieu, saint Ignace de Loyola assigne trois raisons principales:

    "la première : parce que nous sommes tièdes, paresseux ou négligents dans nos exercices spirituels; c'est alors à cause de nos fautes, que la consolation spirituelle s'est éloignée de nous.

    "la seconde : pour éprouver ce que nous valons et jusqu'où nous pouvons aller dans le service de Dieu et sa louange, sans un tel salaire de consolations et d'immenses grâces.

    "la troisième : pour nous donner d'apprendre et de connaître en vérité, afin de le sentir intérieurement, qu'il ne dépend pas de nous de faire naître ou de conserver une immense dévotion, un intense amour, des larmes, ni aucune autre consolation spirituelle, mais que tout est don et grâce de Dieu notre Seigneur : et pour que nous n'allions pas faire notre nid chez autrui et nous monter l'esprit jusqu'à l'orgueil et la vaine gloire, en nous attribuant la dévotion ou les autres effets de la consolation spirituelle". (E.S. n. 322)

    B) Saint Jean Climaque pense que l'acédie ou ennui, comme mal de l'âme, est due surtout au relâchement spirituel, à la paresse, à un esprit d'insoumission. Il affirme que "l'homme soumis ne connaît pas ce défaut, les choses sensibles étant pour lui occasion de prospérer dans le domaine spirituel", plutôt que de l'inviter à la tiédeur. L'acédie sera alors une sanction dans l'âme de son manque de générosité. "Aussi, écrit-il, une âme généreuse ranime l'esprit quand il est mort mais l'acédie et la paresse dissipent tout le trésor des vertus".

    C'est aussi le sentiment de Jean Mosch, de Thalassius et de saint Jean Damascène qui furent en leur temps de grands maîtres spirituels. Dans la Vie des Pères du désert, on lit ce fait :

    " Le monastère de saint Gérasime, situé près du Jourdain, avait pour supérieur du temps de Jean Mosch (+ 619), un abbé de grand mérite nommé Alexandre. Un frère vint trouver l'abbé Alexandre et lui dit : "Abbé, je veux quitter l'endroit où je vis, parce que je souffre beaucoup de l'ennui (acédie)", L'abbé Alexandre lui répondit : "Mon fils, ceci est le signe naturel que tu ne penses ni au royaume des cieux ni au châtiment éternel ; car alors, tu ne souffrirais pas de l'acédie". En d'autres termes, si tu souffres de l'acédie ou ennui spirituel, c'est que ta pensée est toute tournée vers les choses de la terre et que tu oublies tes fins dernières.
    Pour Thalassius, l'acédie a comme cause principale la négligence dans l'ordre spirituel, essentiellement reliée à la recherche des plaisirs. Il en va sûrement ainsi pour l'acédie actuelle de beaucoup de chrétiens qui désertent les églises, se détournent de Dieu et de Jésus-Christ et n'ont plus de goût, dit saint Paul, que pour les choses de la terre. On trouve la même doctrine chez saint Jean Damascène dans son traité "De la foi orthodoxe".


    On peut donc dire que les causes les plus générales du dégoût spirituel qui conduit aujourd'hui un grand nombre d'âmes à se détourner de Dieu et à chercher leur bonheur dans le plaisir des sens est la diminution, quand ce n'en est pas le mépris complet, des vertus de foi, d'espérance et de charité.

    La civilisation matérialiste dans laquelle nous vivons tend à saper les fondements divins de la vie religieuse. Il serait aujourd'hui insensé de croire et d'espérer en un Dieu qu'on ne voit pas ; la sagesse consisterait à construire soi-même son propre bonheur sur la base des biens de ce monde. La désorientation spirituelle des âmes au profit d'un attachement de plus en plus grand aux ressources du monde présent ne peut que les entraîner à sentir de plus en plus l'amertume du vide spirituel dans lequel elles sont plongées. L'absence de Dieu, surtout si elle est la conséquence d'un rejet volontaire, débouche sur l'immense tristesse de l'ennui et du dégoût spirituel.

    4. Ses remèdes


    Que l'ennui spirituel ou acédie soit considéré comme une épreuve purificatrice ou maladie de l'âme, les remèdes sont les mêmes:

    1) D'abord ne pas fuir

    C'est la première règle que donne Cassien au sujet de l'acédie dans ses Institutions monastiques, au livre X, ch. 25 : "Il est prouvé par l'expérience, affirme-t-il, qu'on ne combat pas l'acédie par la fuite; mais qu'il faut lui résister pour la surmonter".
    Fuir devant cette tentation signifie s'avouer vaincu et s'éloigner de Dieu. Un jour ou l'autre, devant leurs devoirs religieux, tous les hommes doivent lutter contre la fatigue, la négligence, la paresse, le découragement et persévérer coûte que coûte dans le service de Dieu. Cette persévérance peut exiger beaucoup de courage.


    2) Ne pas perdre confiance et recourir au Christ.

    "Lors donc que vous vous sentez tombé dans la torpeur, l'acédie et le dégoût, dit saint Bernard, n'entrez pas pour cela en défiance et ne quittez pas vos exercices spirituels ; mais cherchez la main de Celui qui peut vous assister, conjurez-le à l'exemple de l'Épouse du Cantique, de vous tirer après lui, jusqu'à ce qu'étant ranimé et réveillé par la grâce, vous deveniez plus prompt et plus allègre, et que vous couriez et disiez : "J'ai couru dans la voie de vos commandements, lorsque vous avez dilaté mon coeur" (Ps. 118, v.32).

    3) Tenir le regard de l'âme fixé uniquement sur le souvenir de Dieu

    "Nous échapperons à ce malaise fait de torpeur et de tiédeur, enseigne Diadoque de Photicé, si nous imposons à notre pensée des limites étroites, en tenant notre regard fixé uniquement sur le souvenir de Dieu. Ainsi seulement l'esprit pourra revenir sans tarder à sa ferveur et sortir de ce trouble irraisonné".
    Garder sans cesse le souvenir de Dieu signifie d'abord et avant tout pour Diadoque de se tourner résolument vers le "Seigneur Jésus", de se remémorer son Nom tout-puissant, de l'appeler sans cesse à son secours, d'en faire la nourriture habituelle de son esprit.


    "L'esprit réclame de nous d'une manière absolue, explique-t-il, lorsque nous fermons toutes ses issues par le souvenir de Dieu, une oeuvre qui doive satisfaire pleinement sa capacité d'exercice. Il faut donc lui donner le "Seigneur Jésus" comme la seule occupation pour arriver entièrement à ce but. En effet, il est dit : " Personne ne peut dire Seigneur Jésus si ce n'est par l'Esprit Saint" (1Cor 12, 3). Cependant, que sans cesse, dans son cellier intérieur, il tienne son regard si étroitement fixé sur cette parole, qu'il ne s'en détourne pas vers des imaginations. En effet, tous ceux qui méditent sans cesse ce nom saint et glorieux dans la profondeur de leur coeur deviennent aussi, un jour, capables de voir la lumière de leur esprit. Car, si ce nom est retenu par la pensée avec un soin étroit, il consume toutes les souillures qui peuvent surnager dans l'âme, dans la force du sentiment. " Notre Dieu est un feu consumant " (Dt 4, 24) est-il dit. D'où vient que, dès lors, le Seigneur attire l'âme à un grand amour de sa gloire. Car si ce nom glorieux et très désirable reste, d'une manière durable, dans la mémoire de l'esprit, avec la ferveur du coeur, il établit en nous la disposition habituelle d'en aimer la bonté, sans que rien dès lors n'y fasse obstacle. C'est là, en effet, la pierre précieuse que l'on ne peut acheter qu'après avoir vendu tout son bien, et dont la découverte procure une joie indicible." (Diadoque de Photicé, La perfection spirituelle, Migne Paris 1990, p. 41-42).

    4) Ne pas faire de changement quant à nos décisions antérieures.

    Fort de l'expérience spirituelle des anciens et de la sienne propre, saint Ignace de Loyola nous engage "à ne jamais faire de changement en période de désolation, mais de s'en tenir avec fermeté et constance aux décisions et à la détermination dans laquelle on était le jour qui a précédé la désolation, ou à la détermination dans laquelle on était pendant la consolation qui a précédé". Et il nous donne la raison de cette règle de conduite, en nous rappelant que "dans la consolation, c'est surtout le bon esprit qui nous guide et nous conseille et dans la désolation c'est le mauvais, dont les conseils ne peuvent nous faire prendre un chemin qui aboutisse". (E.S. n. 318).

    5) Nous changer nous-mêmes

    Saint Ignace nous avertit cependant que "si dans la désolation (ou le dégoût spirituel) il ne faut pas changer nos décisions premières, il est par contre excellent de nous changer nous-mêmes vigoureusement en faisant tout le contraire de ce que nous suggère la langueur que nous ressentons, c'est-à-dire "en nous ancrant davantage dans les exercices spirituels" (prière, examen de conscience, pénitence).

    6) Demeurer dans la patience

    La patience vient à bout de toutes les difficultés. C'est par elle que grandit la force d'âme. Aussi, si l'âme est plongée dans une désolation qui se prolonge, un ennui qui ne semble plus finir, "elle doit travailler, dit encore saint Ignace, à demeurer dans la patience qui est opposée aux vexations qui lui adviennent". C'est souvent parce qu'on manque de patience et qu'on se décourage que l'ennui spirituel s'aggrave et devient un état maladif. Supportée avec patience, et combattue comme il se doit, la désolation sera vaincue avec la grâce de Dieu et l'âme retrouvera la paix et la joie.

    7) Demeurer dans l'humilité

    La joie et la désolation se succédant par périodes, dans notre âme, il importe de demeurer dans l'humilité et la confiance. C'est un précieux conseil de saint Ignace qui rejoint l'enseignement des maîtres qui l'ont précédé : " Celui qui est consolé doit tâcher de s'humilier et de s'abaisser autant qu'il lui est possible, en pensant au peu qu'il vaut dans le temps de la désolation, sans cette grâce ou cette consolation. Au contraire, celui qui est désolé doit penser qu'il peut beaucoup avec la grâce qui suffit pour résister à tous ses ennemis, en prenant des forces dans son Créateur et Seigneur". (E.S. n. 324)

    Saint Bernard voyait dans cette attitude d'humilité et de confiance, un remède préventif de l'acédie ou ennui spirituel :

    " Et si vous vous réjouissez dans la grâce de Dieu, quand elle est présente, ne croyez pas néanmoins posséder ce don comme un droit qui vous est acquis, ni compter trop sur lui, comme si vous ne pouviez jamais le perdre ; de peur que si Dieu vient tout à coup à retirer sa main, et à soustraire sa grâce, vous ne tombiez dans un découragement, une tristesse excessive. Enfin, ne dites point dans votre abondance : " je ne serai jamais ébranlé " (Ps. 29, 7). De peur que vous ne soyez aussi obligé de dire avec gémissement les paroles qui viennent après celles-là : "Vous avez détourné votre visage de moi, et je suis tombé dans la confusion et dans le trouble" (Ibid). Vous aurez soin plutôt, si vous êtes sage, de suivre le conseil du Sage, et de ne pas oublier les biens au temps des maux, ni les maux au temps des biens (Eccl. 11, 27) ". (Saint Bernard, In Cantic, serm. 21).

    8. Faire prier pour soi

    L'ennui spirituel, le dégoût des choses de Dieu, peut être si grand dans une âme qu'elle se sente incapable de prier, et violemment tentée, dans une sorte de révolte intérieure, de tourner définitivement le dos à Dieu. Plusieurs saints ont éprouvé une telle souffrance intime.
    Ainsi, on lit dans la vie de saint Bernard ce qui est arrivé à l'un de ses disciples, Geoffroy de Péronne, qui depuis peu de temps s'était consacré au service de Dieu. Envahi de ténèbres intérieures et aussi par le souvenir de ses amis jouissant des plaisirs du monde, de ses parents, de tous les biens qu'il venait d'abandonner, la tentation de découragement qu'il en éprouvait était si rude qu'il ne pouvait s'empêcher de le laisser paraître extérieurement, lui qui auparavant était si enthousiaste.
    Un de ses amis s'apercevant de sa tristesse, lui dit : "Que veut dire ceci, Geoffroy?" "Ah! mon frère, lui répondit-il, ma peine est trop grande, j'ai perdu le goût de prier ; jamais plus de ma vie je n'aurai de joie". Voyant l'état déplorable de Geoffroy, son ami pensa recourir à la prière de saint Bernard. Peu de temps après, Geoffroy était tout pacifié, transformé ; la tempête était passée, et il pouvait dire à son ami : "maintenant je t'assure que jamais plus je ne serai triste".
    Ainsi, si notre âme en venait à être plongée dans les épaisses ténèbres de l'ennui ou de la dépression spirituelle, au point de se sentir incapable de prier, l'humble recours à quelque personne proche de Dieu pourra sûrement nous obtenir de retrouver la lumière et la joie.
    Nous éprouverons alors la vérité et l'efficacité merveilleuse de ce que l'Église appelle "la communion des saints", les enfants de Dieu unis à son divin Fils constituant une immense famille, où tous les biens spirituels sont communs, la richesse des uns comblant la pauvreté des autres.


    Source: www.lumenc.org


    Gilles. Ville de Québec - Canada Traverser la dépression sans perdre la foi Icon_biggrin


    Dernière édition par Gilles le Mer 7 Aoû 2019 - 16:15, édité 1 fois
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    Traverser la dépression sans perdre la foi Empty Re: Traverser la dépression sans perdre la foi

    Message par Claire Mar 4 Mai 2010 - 20:29

    Merci Cher Gilles pour cet article fort intéressant !
    Il m'a beaucoup éclairée et j'en conclus qu'en cas de petite ou grande dépression spirituelle, il ne faut surtout pas rester seul. "Un chrétien seul est un chrétien en danger".
    D'où la nécessité des groupes de prières où nous puisons des forces avec l'aide de nos frères et soeurs en Christ. 🤡
    Ainsi nous pouvons mieux retourner à nos exercices spirituels.
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    Traverser la dépression sans perdre la foi Empty Anselm Grün nous dit comment guérir de la dépression

    Message par Claire Mer 27 Mar 2013 - 13:48

    Témoignage

    Anselm Grün nous dit comment guérir de la dépression

    Voici un extrait d'une interview que le moine bénédictin Anselm Grün a accordée à "Pèlerin magazine" le 21 mars 2013 :


    La dépression, c'est quoi ? C'est une mésestime de soi. Comme chrétien, je la traduis comme un décalage entre l'image que je me fais de moi et l'image que Dieu se fait de moi.

    Tous, nous vivons cette tension. Nous nous rêvons riches, séduisants, puissants, nous nous fixons des objectifs très élevés. Or, tout ne marche pas toujours comme nous l'aimerions : nous sommes limités, physiquement et intellectuellement, et nous ne sommes pas seuls au monde, mais entourés d'autres, qui eux aussi ont leurs limites ! (...)

    La guérison est dans le réajustement de nos deux images : la personne que nous voudrions être, et celle que Dieu a voulu que nous soyons.

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    Traverser la dépression sans perdre la foi Empty Le chrétien n'est pas à l'abri d'une dépression...

    Message par Invité Lun 23 Juil 2018 - 17:24

    Traverser la dépression sans perdre la foi 39411895-portrait-femme-m%C3%BBre-avec-triste-d%C3%A9prim%C3%A9-expression-r%C3%A9fl%C3%A9chie-seul-avec-les-yeux-ferm%C3%A9s-d%C3%A9vast%C3%A9-et-inquiet-arri%C3%A8re-plan-f

    Le chrétien et la dépression

    Introduction...

    La dépression est une maladie très fréquente. Il ne faut pas la confondre avec un "coup de blues", un découragement passager. Environ 20% des femmes et 10% des hommes présenteront un état dépressif durant leur vie. C'est la 2ème cause d'invalidité et c'est une maladie potentiellement mortelle, à cause du risque de suicide. La maladie est connue depuis l'Antiquité. On en parle aussi dans la Bible, à propos de Job (livre de Job), d'Elie (1Rois 19), et d'autres encore.

    Les temps modernes, avec leur rythme effréné, la perte des valeurs religieuses et morales, le stress, n'ont fait qu'en augmenter le nombre. Avant de parler du chrétien face à cette maladie, il faut la décrire.


    Causes psychologiques de la dépression.

    D'une manière générale, la maladie est provoquée par une perte. Celle-ci peut être réelle (deuil, handicap, maladie chronique, faillite, chômage...) ou symbolique, c'est-à-dire la destruction d'une illusion sur soi-même (une déception par rapport à un idéal, une croyance, une cause sociale ou politique...).


    Suite de cet excellent texte : 47 - La dépression - Bible ouverte

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    Traverser la dépression sans perdre la foi Empty Re: Traverser la dépression sans perdre la foi

    Message par Invité Lun 30 Juil 2018 - 16:58

    Traverser la dépression sans perdre la foi FEMALE-DEPRESSION_2792194b

    Prière pour sortir de la dépression

    Seigneur Jésus,
    Écoute ma prière,
    Écoute ma voix qui crie vers Toi.
    Sois sensible à mes larmes
    et à ma tristesse.
    Mon âme est triste à en mourir,
    Je me sens si mal,
    je me sens si lourde
    comme si je portais un poids trop lourd sur mes épaules,
    Comme si ce poids enfonçait mes pieds dans le sol
    et m’empêchait d’avancer.
    Quel est donc ce poids ?
    Est-ce mon péché ?
    Mon désarroi ?
    Mon insatisfaction de ma vie, de moi-même ?
    Peu importe.
    Seigneur Jésus,
    Je me tourne ce soir vers toi,
    Pardonne-moi pour tous mes manquements.
    Aide-moi !
    Tu es le seul qui puisse enlever ce poids sur mes épaules,
    Tu es le seul qui puisse rendre mon fardeau plus léger
    ou me donner la force nécessaire pour que je puisse le porter
    et continuer ma route.
    Seigneur Jésus,
    Aide-moi,
    J’ai foi en Toi. Amen !


    Traverser la dépression sans perdre la foi Cropped-cropped-cropped-banniere-didier-paravel-1-1

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    Traverser la dépression sans perdre la foi Empty Re: Traverser la dépression sans perdre la foi

    Message par Invité Ven 16 Nov 2018 - 18:30

    16 novembre 2018
    Traverser la dépression sans perdre la foi Carte-article-24-1200x600

    Dire « Secoue-toi un peu » à une personne déprimée, ça ne sert à rien

    « Fais un effort ! » Ou encore : « Si tu n’essayes pas de te secouer un peu, comment veux-tu t’en sortir ? » De telles recommandations sont adressées quotidiennement aux personnes souffrant de dépression et se déclinent sous de nombreuses formes.

    Ce type d’échange avec l’entourage est rapporté si souvent par les patients que les psychiatres ont fini par lui donner un petit nom. Ils l’appellent le « syndrome orangina », allusion au slogan de la marque de boisson gazeuse, « Secouez-moi – sinon la pulpe elle reste en bas ».

    Ces petites phrases sont prononcées le plus souvent avec bienveillance et empathie, dans l’intention d’aider. Parfois, elles sortent sous le coup de l’exaspération, ou à cause de la peine que peut susciter en nous l’apathie d’un proche, ou d’un collègue. Pourtant, elles ne semblent que rarement porter leurs fruits. Pire, ces mêmes patients expliquent très bien combien ces conseils et injonctions peuvent s’avérer culpabilisants et finalement contre-productifs.

    Les neurosciences permettent aujourd’hui de mieux comprendre pourquoi. Et doivent inciter l’entourage à chercher d’autres moyens d’aider un proche touché par une dépression.

    © Info Chrétienne - Courte reproduction partielle autorisée suivie d'un lien "Lire la suite" vers cette page.

    Suite de ce beau texte et vidéos : Dire « Secoue-toi un peu » à une personne déprimée, ça ne sert à rien

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    Message par Invité Ven 11 Jan 2019 - 19:16

    Traverser la dépression sans perdre la foi Coppia-su-social-network

    Mobile-déprime et e-anxiété, quand les réseaux sociaux nous rendent malades 

    Si le smartphone fait partie de notre quotidien et rend de nombreux services, de récentes recherches montrent qu’il présente des risques dont ses utilisateurs doivent se méfier. Les personnes qui l’utilisent très fréquemment, adolescents comme adultes, seraient davantage anxieuses et déprimées. Il peut également rendre « addict ».

    Le smartphone est aujourd’hui omniprésent dans nos vies : 58 % des Français déclarent avoir leur mobile 24 h sur 24 h avec eux ; 41 % le consultent même au milieu de la nuit et 7 % vont jusqu’à répondre à leurs messages dans leur lit.

    Dans une récente synthèse des recherches menées sur les grands usagers des smartphones et des réseaux sociaux, les chercheurs ont mis en évidence une plus grande probabilité de souffrir de certains problèmes psychologiques : anxiété, dépression et addiction.

    Les réseaux sociaux sont l’objet d’un étonnant paradoxe. Ils sont censés apporter divertissements et satisfaction. Les consulter est le premier geste du matin pour 48 % des 18-34 ans. Pourtant, plus les gens sont actifs sur Facebook ou Instagram, et plus leur humeur est négative après y être allés.

    Plus grave, un lien a été mis en évidence entre ces usages et des symptômes de dépression. Les préadolescents et adolescents semblent particulièrement sensibles. En particulier, chez les adolescents qui perçoivent leur réseau amical dans la vie réelle comme étant de faible qualité, les longues durées passées sur Facebook sont associées à davantage de troubles dépressifs et d’anxiété sociale.

    Suite du texte : Mobile-déprime et e-anxiété, quand les réseaux sociaux nous rendent malades

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    L’expertise universitaire, l’exigence journalistique
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    Message par Invité Dim 20 Jan 2019 - 20:04

    Traverser la dépression sans perdre la foi 08_Psycho_shutterstock_185944964_G-01

    La dépression n’est pas une fatalité

    Dépression. Cette maladie touche beaucoup de gens et fait de leur vie une grande souffrance. Pourtant elle n’est pas une fatalité. Comment en sortir ?

    Le regard et les conseils de Jean Vanier...

    La dépression est une force douloureuse et ténébreuse qui nous envahit au plus profond de notre être et semble se répandre à travers tout notre corps. Elle a son origine dans les blessures de notre petite enfance. Ce sont des souffrances très anciennes que nous avons repoussées dans notre inconscient et qui ressurgissent à un moment donné à la conscience, à l’occasion d’une frustration, d’une blessure affective, d’un deuil, d’un échec, de tensions, de conflits plus ou moins supportables. Nous sommes alors envahis et paralysés par ces sentiments de tristesse, de culpabilité et de confusion qui ont été enregistrés dans notre psychisme quand nous étions petits et que nous n’avons jamais pu nommer. Tous les sentiments ténébreux que l’enfant d’autrefois avait encaissé ou oubliés sont revécus dans la dépression, sans que l’adulte d’aujourd’hui puisse les comprendre, sans qu’il puisse en découvrir la source ou l’origine cachée. Cette impossibilité de comprendre aggrave la situation. La dépression devient alors une maladie que l’on croit honteuse : « Je suis fou. Il faut aller voir un psychiatre. » La personne entretient une image encore plus blessée et honteuse d’elle-même ; elle se sent encore plus mauvaise ; elle est une exclue, une anormale, un poids pour les autres. Ces sentiments de tristesse et de mal-être nous ôtent tout goût à la vie jusqu’à nous donner envie de disparaître, de mourir.

    La dépression est une véritable maladie qu’on ne peut soigner tout seul. Il faut de l’aide pour en sortir. Certains enfants vivent des réalités terribles et sont obligés de mettre de solides barrières à l’intérieur d’eux-mêmes pour se protéger. Cependant, ils ne sombrent pas dans la dépression car leur constitution génétique est solide. D’autres semblent avoir vécu une vie familiale apparemment heureuse : « J’ai toujours été aimé de mes parents. » Il n’empêche qu’ils ont souffert de gestes maladroits, de manques d’attention ou de formes de rejet inconscient de leurs parents, de moments où leurs parents ont été incapables de les écouter et de leur donner de la tendresse. Ces enfants peuvent souffrir plus tard de dépression, s’ils y sont prédisposés biologiquement. Les blessures du coeur sont des réalités de vie qu’on ne peut empêcher. En chacun de nous, même si nous répugnons à le reconnaître, il y a un monde caché de ténèbres, de tristesse et de dépression prêt à surgir avec plus ou moins de force.

    Toute la croissance humaine, c’est d’apprendre à laisser la lumière pénétrer plus profondément dans les ténèbres ; c’est de permettre à la confiance et à l’amour de vaincre les peurs, les préjugés et les haines ; c’est de trouver la force intérieure de vivre et d’accepter notre histoire telle qu’elle est, avec ses blessures, sans s’échapper dans un monde d’illusions et de rêves. La dépression n’est pas une maladie honteuse qu’il faut cacher à soi-même et aux autres. On a le droit de souffrir de dépression ; cela fait partie de notre être et de notre histoire. Mais il ne s’agit pas de se laisser sombrer dans cette tristesse de mort. On peut réagir ; on peut retrouver la vie. Il ne faut pas devenir esclave de ses sentiments qui remontent à la conscience, mais apprendre à les gérer pour peu à peu s’en libérer. Nous sommes tous impatients. Nous voulons tout et tout de suite. Nous voulons la joie, l’épanouissement, la vie. Ces désirs sont tellement normaux ! Mais il faut apprendre à respecter le rythme de notre être.

    Dans notre vie, les différentes saisons se succèdent. Les échecs, les temps de sécheresse font partie de la vie. Ce ne sont que des passages. Ce temps de dépression est douloureux, mais, en même temps, c’est une crise qui peut apporter une grande libération, si nous découvrons comment la vivre et comment cheminer vers la guérison. La beauté humaine, c’est de s’accepter enfin tel qu’on est. Ne plus vivre dans les rêves ou les illusions, dans la colère ou la tristesse. Ne plus rien avoir à prouver, ne plus avoir besoin de fuir ; avoir le droit d’être soi-même. C’est alors qu’on se découvre aimé de Dieu, précieux à ses yeux. Peut-être n’est-on pas appelé à faire de grandes choses de sa vie, à briller comme un soleil, mais on est appelé à aimer et à s’aimer, chacun là où on est, comme on est, avec ses fragilités, ses handicaps. On est appelé à accueillir et aimer, et à communiquer ainsi la vie.

    6 clés pour sortir de la dépression


    1- Reconnaissance. Il est bon d’abord de reconnaître chez soi ou chez l’autre un état de souffrance et une incapacité à le formuler ou le partager. Mettre des mots sur sa souffrance est déjà une libération. L’accueil de la souffrance avec respect et compassion est une reconnaissance de la personne et de sa valeur. Déjà quelques nuages de la dépression se dissipent. « Je n’ai pas une maladie honteuse. »

    2- Soutien médical ? Il importe aussi de savoir si un soutien médical est nécessaire. Et effet, il faut distinguer la tristesse profonde et le deuil, qu’il est possible de dépasser avec un soutien léger et un certain combat intérieur, de la dépression, que l’on ne peut dépasser sans l’aide d’un psychiatre ou d’un psychologue.

    3- Une clé. Pour ouvrir la porte de la vie, la porte de la libération, il y a une clé. C’est de croire que, plus profondément que ces sentiments de tristesse et de mort, il y a notre personne profonde, et que cette personne profonde est unique et importante, qu’elle a une destinée. Elle est appelée à croître, à vivre et à s’épanouir. Aie confiance en la vie cachée en toi. Ne te laisse pas envahir par ces sentiments de tristesse. La clé est ce oui à ta personne profonde et secrète, cachée derrière les nuages. Au lieu de dire : « Je ne suis bon à rien, je veux disparaître et mourir », tu vas peu à peu apprendre à dire : « J’ai en moi des sentiments de tristesse et de mort qui viennent de je ne sais où. » Tu vas découvrir ainsi deux parties en toi : cette partie secrète et cachée, la source de ton être et de ta vie, et cette autre partie, blessée, qui envoie à ta conscience des messages de tristesse, de mort et de révolte. Dans la mesure où tu ne t’identifies plus à la dépression, où tu distingues ta personne profonde de ces sentiments de tristesse et de culpabilité qui surgissent de tu ne sais où, tu possèdes la clé de la guérison et de la résurrection.

    4- Choisir la vie. Si tu choisis la vie, tu vas devoir lutter contre les puissances de destruction et de mort. Cette lutte sera aussi rude que le combat pour se libérer de l’emprise de l’alcool ou de la drogue. Mais chaque fois que tu choisis la vie, chaque fois que tu choisis de faire confiance à ta personne profonde, les ténèbres reculent.

    5- S’arrêter. Il faut avoir le courage de s’arrêter. Alors, les sentiments de ténèbres remontent à la surface, le vide intérieur apparaît. On essaie de trouver le calme d’une façon nouvelle, par des petits moyens qui apaisent : faire des choses concrètes, préparer des repas, se promener, écouter de la musique douce, entrer dans une église et prier en silence, s’adonner à une activité qui soit source de joie, parler avec un ami, jouer avec un bébé ; de petites choses qui donnent un peu de paix et de tranquillité intérieure.

    6- Affronter les ténèbres. Il arrive un moment où, avec un psychologue, il faut regarder de plus près ces puissances de ténèbres cachées en nous. Non plus les fuir, mais essayer de découvrir leur origine et pourquoi elles nous envahissent ainsi. Dans cette descente dans ces ténèbres, il faut être bien accompagné. Sans cet accompagnement, nous ne pourrons jamais les regarder. Elles sont trop terribles ! Si nous fuyons nos monstres intérieurs, ils grandissent et prennent des proportions démesurées. Mais si nous nous arrêtons pour les reconnaître, les affronter, ils diminuent et reprennent leurs justes proportions. Nous ne nous laissons plus gouverner par eux. Les murs construits autour de ce monde de ténèbres commencent à s’ébranler. Nous découvrons notre personne profonde, petite et innocente ; nous découvrons la vie. En accueillant le passé, il n’a plus de pouvoir sur nous.


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    Traverser la dépression sans perdre la foi Empty Les croyances religieuses ou spirituelles réduisent le risque de dépression chez les sujets à risque

    Message par Invité Jeu 14 Fév 2019 - 17:31

    14 février 2019 12:38
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    Selon une récente étude, les croyances religieuses et/ou spirituelles ont un effet protecteur contre la dépression chez les personnes présentant un risque génétique, relaie le SciencesPost du 14 février.

    C'est une étude précédente qui a poussé les chercheurs de l'Université de Colombia et du New York State Psychiatry Institute à essayer de comprendre ce qui se passe dans le cerveau des personnes croyantes et avoir cet effet protecteur.

    L'équipe du professeur Dongrong Xu a notamment étudié la «matière blanche», cette substance qui contient les circuits dont les cellules du cerveau ont besoin pour communiquer entre elles. Publiée dans la revue scientifique Brain et Behavior le 15 janvier, les résultats de cette étude montrent que le cerveau des croyants présentant un risque familial élevé de dépression ressemble davantage à celui des personnes ayant un faible risque de dépression.

    “Nos résultats suggèrent que la grande importance rapportée des convictions pourrait avoir des effets sur l’intégrité de la substance blanche dans le lobe frontal bilatéral, le lobe temporal et le lobe pariétal (...) Alors que ces régions sont également associées à un risque de développer une dépression, la réorganisation de la substance blanche (chez les personnes pieuses) peut aider à protéger les individus contre le développement de la maladie“, détaille l'étude américaine.


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    Message par Claire Jeu 14 Fév 2019 - 20:12

    J'ajoute le lien au cas où quelqu'un voudrait connaître ce site :

    La rédaction d'Evangéliques.info - 14 février 2019 12:38

    http://www.evangeliques.info/articles/2019/02/14/sante-les-croyances-religieuses-ou-spirituelles-reduisent-le-risque-de-depression-chez-les-sujets-a-risque-19524.html
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    Message par Invité Lun 18 Fév 2019 - 21:05

    18 février 2019
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    5 choses à ne jamais dire à quelqu’un qui souffre d’anxiété ou de dépression… Et 5 manières d’aider

    Bien sûr qu’il est difficile d’aider une personne qui souffre d’anxiété ou de dépression, principalement si ces problématiques nous sont inconnues. Alors si vous souhaitez aider un ami en proie à l’anxiété, sachez qu’il faut avant toutes choses éviter de dire ces 5 choses…

    On le sait, les paroles peuvent blesser autant que la violence physique. Mais ce que l’on reconnait moins facilement, c’est qu’il est possible de blesser quelqu’un par les paroles, tout en ayant les meilleures intentions. Par maladresse, méconnaissance, manque d’empathie… Et voilà que les paroles que nous donnons pour bénir, encourager, secouer, faire réagir, produisent l’effet inverse… On se retrouve malheureusement très vite dans la peau des « amis de Job »…

    Andrew Voigt a lui même souffert de ces « paroles d’encouragements ». Atteint d’un trouble anxieux, il raconte que plusieurs de ses amis l’ont durablement blessé tout en souhaitant l’aider. Il relève 5 paroles à bannir quand on essaie d’aider un ami anxieux ou dépressif, et conclut par 5 manières d’aider…

    © Info Chrétienne - Courte reproduction partielle autorisée suivie d'un lien "Lire la suite" vers cette page

    Lire la suite : 5 choses à ne jamais dire à quelqu’un qui souffre d’anxiété ou de dépression… Et 5 manières d’aider

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    Message par Invité Lun 25 Fév 2019 - 19:13

    Traverser la dépression sans perdre la foi Depressed-man1_3265726b

    La dépression vaincue par la foi ?

    La foi peut aider, mais normalement ne la guérit pas, de même qu’elle ne guérit pas une grippe

    “ Pourquoi je me sens triste? une question que je me répète souvent. J'ai tout: une famille qui m'aime, un mari qui est un trésor, un enfant qui vaut tout et un autre en route… Je me sens encore plus mal quand je vois tout ce que j'ai et qu’il n'y a aucune raison apparente … " . La sensation que décrit  Paola n’est pas un simple état d’âme persistant, mais une dépression, un trouble mental de jour en jour plus fréquent, qui touche plus de 350 millions de personnes dans le monde, selon l'Organisation mondiale de la Organisation de la Santé (OMS).

    « Il y a des moments qui ne sont pas faciles: on sait même pas pourquoi on se sent mal –poursuit Paola: dans mon cas, je suis prise d’angoisse dès que je me retrouve avec du monde,  même avec ma famille. Au contraire, d'autres  ressentiront le besoin d’avoir des gens autour d’eux : la dépression n'est pas la même chose pour tout le monde.

    Même si les symptômes sont différents, le psychologue et théologien Eduard Fonts explique que celui qui souffre de dépression « perd toute envie de vivre et d’être en contact avec d’autres, et vit toute chose comme une obligation et une exigence difficile d’assumer et de mener à bien ».

    En fait, la dépression est à l’heure actuelle la principale cause d'invalidité. Elle provoque souvent une grande souffrance, perturbe les activités professionnelles de travail, scolaires et familiales.  

    Paola reconnaît les limitations qu’elle comporte – physiques et mentales-: « Vous essayez de prendre sur vous et de vous adapter aux circonstances, mais plus vous faîtes des efforts, plus ça vous est difficile… tandis qu’affluent les questions: Pourquoi moi? Que se passe-t-il, le Seigneur ne m’écoute pas? »…


    Lire la suite : La dépression vaincue par la foi ? - Aleteia https://fr.aleteia.org/2014/02/28/la-depression-vaincue-par-la-foi/

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    Message par Invité Mer 7 Aoû 2019 - 16:11

    Traverser la dépression sans perdre la foi 1

    Que dit la Bible de la dépression ? Comment un chrétien peut-il surmonter la dépression ?

    La dépression est un mal très répandu, qui affecte des millions de personnes, chrétiennes ou non. Ceux qui en sont atteints éprouvent d’intenses sentiments de tristesse, de colère, de désespoir et de fatigue, avec divers autres symptômes. Il arrive qu’ils se jugent lamentables au point d’entretenir des idées suicidaires et perdre tout intérêt pour ceux qu’ils appréciaient auparavant, comme pour leurs centres d’intérêts anciens. Une dépression est souvent provoquée par les circonstances de la vie, comme la perte d’un emploi, le décès d’un être cher ou un divorce, ou encore par des problèmes psychologiques liés à une addiction ou une faible estime de soi.

    La Bible nous appelle à être remplis de joie et de louange (Philippiens 4.4, Romains 15.11). Dieu veut donc que nous vivions tous une vie heureuse. Ce n’est pas facile pour quelqu’un qui souffre d’une dépression momentanée, mais c’est possible par les dons de Dieu que sont la prière, l’étude et la mise en pratique de la Bible, les groupes de soutien, la communion fraternelle, la confession, le pardon et l’accompagnement. Nous devons faire l’effort conscient de ne pas nous enfermer en nous-mêmes, mais de rediriger nos efforts vers l’extérieur. Les sentiments de dépression peuvent souvent être surmontés si la personne concernée détourne le regard d’elle-même pour le tourner vers Christ et les autres.

    La dépression clinique est une maladie qui doit être diagnostiquée par un médecin. Elle n’est pas forcément due aux circonstances malheureuses de la vie et ses symptômes ne peuvent être surmontés par notre propre volonté. Contrairement à ce que croient certaines communautés chrétiennes, la dépression clinique n’est pas toujours due au péché : elle est parfois provoquée par un trouble physique qui nécessite un traitement médical et/ou un accompagnement. Évidemment, Dieu peur guérir toutes les maladies, mais dans certains cas, consulter un médecin pour une dépression n’est pas différent de le consulter pour une blessure physique.

    Il y a des choses que les personnes souffrant de dépression peuvent faire pour surmonter leur anxiété. Ils doivent s’assurer de demeurer dans la Parole, même quand ils n’en ont pas envie. Les émotions peuvent nous égarer, mais la Parole de Dieu demeure ferme et immuable. Nous devons garder une foi ancrée en Dieu et rester d’autant plus fermement attachés à lui quand nous sommes éprouvés et tentés. La Bible nous dit que Dieu ne permettra pas que nous soyons tentés au-delà de nos forces (1 Corinthiens 10.13). La dépression n’est pas un péché, mais nous sommes responsables de notre réaction à ce mal, y compris du recours à l’aide professionnelle dont nous avons besoins. « Par Christ, offrons sans cesse à Dieu un sacrifice de louange, c’est-à-dire le fruit de lèvres qui reconnaissent publiquement lui appartenir. » (Hébreux 13.15)


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    Message par Claire Mer 7 Aoû 2019 - 21:33

    Libéré de la dépression
     


    "Jette ton pain à la surface des eaux, et avec le temps, tu le retrouveras." Ecclésiaste 11 verset 1



    Je m'appelle Alain, j'ai 30 ans. Je suis originaire d'Auxerre, et j'habite actuellement à Mâcon. Je suis né dans une famille catholique non pratiquante dans laquelle la prière à Dieu était absente. 
    Mon enfance se déroula normalement dans un foyer sans histoire. Puis vint la période de l'adolescence, avec les problèmes qui lui sont propres. Je jouissais du monde matériel, sans me poser de questions sur l'existence de Dieu. La religion m'apparaissait comme une sorte d'institution bien austère, avec des commandements humains difficiles et rébarbatifs. 


    Vers l'âge de 15 ans, étudiant au collège, j'eus des problèmes de dépression. Je n'avais pas de mauvaises fréquentations, je ne touchais pas à la drogue, mais pour moi la vie était dépourvue de sens. 
    Mon problème numéro un était la solitude, celle de l'intérieur, avec en plus la peur de la mort.
    La mort justement m'apparaissait finalement comme une échappatoire, une sortie de secours face aux problèmes de l'existence. Là, je commençais à penser à l'existence de Dieu, mais pour l'accuser de tous les maux : pourquoi la guerre ? la pauvreté ? l'injustice ? la solitude ?... Mon état intérieur se dégradait de plus en plus. J'essayais de sauver les apparences devant ma famille, mes camarades de classe, mais en vain. Mes rapports avec mes proches en étaient affectés. J'étais à bout. La pensée du suicide s'intensifiait de jour en jour, impossible pour moi d'avoir un point de repère, quelque chose à quoi m'accrocher. Aucune espérance. 


    "Il fait toute chose belle en son temps ;même, il a mis dans leur coeur la pensée de l'éternité." Ecclésiaste 3.11 


    Puis arriva un certain dimanche de Mars 1983. Je me trouvais dans la chambre de mes parents. Je jetai un coup d'oeil dans la bibliothèque, mon regard s'arrêta sur un livre aux pages déjà jaunies par le temps, à la présentation sobre. Je le pris... 

    "Paix et Sûreté", un livre écrit par J. H. Alexander de l'Institut Biblique de Genève. Ma mère avait obtenu ce livre d'un colporteur biblique, avec une Bible, mais sans les avoir lus. J'ouvris ce livre. 


    " Tiens, il est question de la Bible que l'on présente succinctement, avec des témoignages. Sûrement écrit par des religieux, quel intérêt pour moi ?", pensai-je. 

    Puis, mon regard s'arrêta net sur une page : " Avant de commettre l'irréparable... ne le faites pas ! ". C'était un texte qui parlait du suicide ! Avec des versets bibliques qui, d'un seul coup, prenaient pour moi un sens précis, touchant le fond de mon être. 


    " Car la Parole de Dieu est vivante efficace, plus acérée qu'aucune épée à double tranchant ;elle pénètre jusqu'à la division de l'âme et de l'esprit, des jointures et des moelles ; elle est juge des sentiments et des pensées du coeur." Hébreux 4.12


    L'idée du suicide était présentée comme une mauvaise inspiration provenant directement du diable, qui ne désire qu'une chose terrible : notre perte, pour que nous passions la vie présente et l'Eternité loin de la présence et de l'amour de Dieu ! Ce texte m'invitait à me confier en Dieu par Jésus-Christ, présenté non pas comme l'instigateur d'une nouvelle religion, mais comme un Sauveur personnel. 

    A la fin de cette lecture, je fus envahi par divers sentiments : " Est-ce vrai qu'il existe un Dieu juste et bon qui nous aime, qui pardonne nos péchés par Jésus-Christ si nous le lui demandons, pour nous donner une espérance vivante dans la paix, le repos du coeur ? " 

    Je refermai le livre... Les jours continuaient de passer. Mais bizarrement et heureusement pour moi, l'idée du suicide s'amenuisait, puis, de nouveau, je tombai "par hasard" sur un autre livre : "Jésus et les jeunes" écrit par Billy Graham, un évangéliste américain mondialement connu. Ma soeur non chrétienne avait reçu ce livre d'une camarade de classe. 


    Ce livre aborde bien des problèmes que rencontrent les jeunes (solitude, drogue, rébellion face à la société, etc.. ) sous un éclairage biblique. Ce ne fut pas du tout ennuyeux à lire, avec des portions de l'Evangile (qui signifie "Bonne nouvelle") relatant la vie et les enseignements du Christ sur la terre. Ce livre parlait aussi des événements à venir par rapport au retour du Christ, et montrait, par des témoignages vécus, comment la vie trouve son sens dans la connaissance de Jésus-Christ. 
    Ce Jésus-Christ m'était présenté comme un Sauveur personnel qui attendait, par un acte de foi et de repentance, que je lui ouvre la porte de mon coeur, selon ce qui est écrit en:


    Apocalypse 3.20 : "Voici, je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi. " 
    Quelle différence avec ce que le monde propose ! Je lus et relus ce livre d'évangélisation cinq fois, ce qui prouve bien que mon coeur recherchait quelque chose que je n'avais toujours pas trouvé dans le monde 

    " Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos " Matthieu 11.28


    Puis, vint l'année de mes 18 ans. De nouveau en proie à un terrible vide intérieur, je me remis à chercher un sens à ma vie. A ce sentiment de vie gâchée vint s'ajouter ce que la Bible appelle "la conviction de péché" (voir Jean 16 8). 


    Je me voyais sous un autre angle : j'accusais la société et Dieu de tous mes problèmes. Je compris, en fait, qu'ils étaient pour une large mesure en moi, ou, plus exactement, que le péché m'habitait : mes pensées mauvaises, mon égoïsme, mon ingratitude... ainsi que mon incrédulité vis-à-vis de la Parole de Dieu. 
    Jusqu'à présent, j'avais vécu sans accepter la grâce de Dieu manifestée en Jésus-Christ. " J'ai tout ou presque tout essayé, pensai-je, sauf ceci : accepter enfin Jésus-Christ comme mon Sauveur et Seigneur personnel ". Et c'est ce que je fis. 
    Je m'agenouillai dans ma chambre, ce dimanche de Mai 85, et je fis cette prière toute simple, mais venant du fond de mon coeur : "Seigneur Jésus, je te demande pardon pour tous mes péchés. Viens dans mon coeur, et sauve-moi". 

    "Quand un malheureux crie, l'Eternel entend, et il le délivre de toutes ses détresses " Psaume 34:7
    Et là, le miracle de la nouvelle naissance (c'est-à-dire de la naissance spirituelle par une relation, une communion entre Dieu et l'individu, selon l'Evangile de Jean chapitre 3) se produisit. Je me relevai, c'était comme si tout un poids de honte, de culpabilité s'en allait : une paix profonde vint dans mon coeur. Je compris vraiment que Dieu m'acceptait comme son enfant. Ma vie prenait enfin un sens, j'expérimentais les Paroles de Jésus, dans:


    Jean 14 :7 : "Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous donne pas comme le monde donne. Que votre coeur ne se trouble point et ne s'alarme point ". 


    Je commençai à lire la Bible et à prier le Seigneur chaque jour. Ma connaissance de Dieu par Jésus-Christ augmentait. Je remarquai qu'il était également à mes côtés dans mes études de lycéen. Puis, j'appris par une annonce l'existence d'une église évangélique à Auxerre. Je la fréquentai, et m'aperçus que l'enseignement prodigué était conforme à la Bible, la Parole de Dieu. 

    Ce n'était pas une secte, la liberté de chacun était respectée. Je pris, quelques mois après, la décision de me faire baptiser par immersion, selon l'enseignement de l'Evangile, en Septembre 1985, et je m'engageai à avoir un bonne conscience envers Dieu (1 Pierre 3.21) et à participer d'une façon active à la vie de l'église. 


    Lecteur, si tu n'appartiens pas encore à Dieu, sache donc que ce qu'Il a fait pour moi, Il veut aussi le faire pour toi : te pardonner tous tes péchés, donner un sens à ta vie en étant tous les jours avec toi, et t'accueillir ensuite auprès de Lui dans l'éternité.
    "Aujourd'hui, si vous écoutez sa voix, n'endurcissez pas votre coeur." Psaume 95:7


    https://emcitv.com/page/texte/libere-de-la-depression-1664.html
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    Message par Invité Jeu 8 Aoû 2019 - 15:48

    Merci beaucoup chère Amie pour le partage de ce très beau témoignage. super

    À noter : Je dois également mon "réveil spirituel" à la prédication du regretté Révérend Billy Graham à l'âge de 18 ans. gloire

    Ce grand serviteur de Dieu (Paix à son âme ! Traverser la dépression sans perdre la foi 1857710306) a toujours conseillé aux gens de rester dans leur Église respective après leur venue à Jésus. Very Happy

    Bonne journée ! quedieubenisse
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    Traverser la dépression sans perdre la foi Empty Re: Traverser la dépression sans perdre la foi

    Message par Claire Jeu 8 Aoû 2019 - 15:52

    super   queDieubenisse
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    Traverser la dépression sans perdre la foi Empty Re: Traverser la dépression sans perdre la foi

    Message par Invité Lun 12 Aoû 2019 - 18:54

    Traverser la dépression sans perdre la foi Depression-elderly-stock

    Aux chrétiens anxieux et dépressifs, dix conseils de psychiatre...

    Par le Père Jean-Paul Régimbal :

    Des dizaines de gens, sinon des centaines, viennent me prier, gémissants, de leur trouver le psychologue ou le psychiatre qui puisse les aider.

    Un jour, l’un d’eux m’aborde en plein désarroi. Je le sens tendu comme un arc au point de rupture. « Mon père! faites quelque chose pour moi, je vous en supplie ! » L’occasion se présentait de lui donner une consultation, et gratuite de surcroît: Jésus avait déjà payé les honoraires, au prix de son sang, pour que nous fussions libres, pour que ce jeune frère angoissé puisse à son tour s’en aller libre et réconforté.

    Je lui dis d’emblée: « Cesse de te regarder et de te replier sur toi-même. Redresse la tête, regarde à l’Éternel, lève les bras vers Lui: tu ne peux plus ainsi t’égratigner et t’arracher les cheveux. Et ce visage tourmenté ? Sais-tu qu’il lui en coûte la fatigue de trente-sept muscles inutilement crispés alors que huit suffiraient à l’éclairer d’un sourire ? »

    Et mon jeune ami, les mains tendues vers le ciel, a souri. Parce qu’au lieu de tourner en rond sur lui-même et de remâcher vainement sa souffrance, il avait levé le regard vers Jésus, il put retrouver en Lui la paix, la joie, le repos: exemple de simple psychothérapie chrétienne.

    Amis chrétiens que guettent l’anxiété ou la dépression, à l’instar de ce jeune homme, la Parole de Dieu elle- même vous propose dix conseils psychothérapeutiques.

    Premier conseil : le premier se découvre en Matthieu, au verset 6 du ch. 6- « Mais toi, quand tu pries, entre dans ta chambre puis ferme ta porte, et prie ton Dieu qui est dans le secret. Et ton père qui demeure dans le secret te récompensera. »

    Une des causes essentielles de la tension nerveuse dont souffrent nos contemporains, c’est le refus du silence et de la réflexion, c’est l’oubli de la prière. Le monde se meurt faute de silence, faute de sagesse. Je suis certain que le frère ou la sœur qui passe chaque jour une heure en prière, dans le calme de sa chambre, vivra détendu, heureux, libre et disposé à l’écoute de la Parole de Dieu.

    Alors, mon frère, ma sœur, qui êtes lassé de tout et de vous-même, prenez le temps de vous retirer dans votre chambre; fermez votre porte à clef, étendez-vous et parlez à votre Père qui vous écoute dans le secret du silence… cela vaudra mieux que le cabinet du psychiatre et son divan inconfortable !


    Lire la suite : Aux chrétiens anxieux et dépressifs, dix conseils de psychiatre ... charismata.free.fr/?p=605

    Traverser la dépression sans perdre la foi Z
    LE PÈRE REGIMBAL, RELIGIEUX CANADIEN, A ÉTÉ MÊLÉ DE TRÈS PRÈS AUX COMMENCEMENTS DU RENOUVEAU CHARISMATIQUE EN FRANCE, PUISQU’IL FUT L’UN DES TOUT PREMIERS À PRIER POUR L’EFFUSION DE L’ESPRIT LORS D’UN VOYAGE À TRAVERS LA FRANCE EN 1971. IL ÉTAIT À LA FOIS PRÊTRE ET PSYCHIATRE. CET ENSEIGNEMENT PUBLIÉ PAR LE FEUILLET SUISSE « LE LIEN DES CELLULES DE PRIÈRE » N’119 EN 1976. LE PÈRE REGIMBAL EST PARTI VERS LE SEIGNEUR EN 1988 À L’ÂGE DE 57 ANS.                                                             
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    Traverser la dépression sans perdre la foi Empty Les croyances religieuses ou spirituelles réduisent le risque de dépression chez les sujets à risque

    Message par Claire Jeu 26 Déc 2019 - 21:04

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    Retour sur 2019 : Les croyances religieuses ou spirituelles réduisent le risque de dépression chez les sujets à risque

    Source de l'article: http://www.evangeliques.info.
    [Article initialement publié le 14 février 2019]


    Selon une récente étude, les croyances religieuses et/ou spirituelles ont un effet protecteur contre la dépression chez les personnes présentant un risque génétique, relaie le SciencesPost du 14 février.
    C'est une étude précédente qui a poussé les chercheurs de l'Université de Colombia et du New York State Psychiatry Institute à essayer de comprendre ce qui se passe dans le cerveau des personnes croyantes et avoir cet effet protecteur. 
    L'équipe du professeur Dongrong Xu a notamment étudié la «matière blanche», cette substance qui contient les circuits dont les cellules du cerveau ont besoin pour communiquer entre elles. Publiée dans la revue scientifique Brain et Behavior le 15 janvier, les résultats de cette étude montrent que le cerveau des croyants présentant un risque familial élevé de dépression ressemble davantage à celui des personnes ayant un faible risque de dépression. 
    «Nos résultats suggèrent que la grande importance rapportée des convictions pourrait avoir des effets sur l’intégrité de la substance blanche dans le lobe frontal bilatéral, le lobe temporal et le lobe pariétal (...)

    Alors que ces régions sont également associées à un risque de développer une dépression, la réorganisation de la substance blanche (chez les personnes pieuses) peut aider à protéger les individus contre le développement de la maladie», détaille l'étude américaine.


    La rédaction d'Evangéliques.info - 26 décembre 2019 08:00
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    Traverser la dépression sans perdre la foi Empty Traverser la dépression sans perdre la foi

    Message par Gilles Mer 9 Juin 2021 - 17:44

    Traverser la dépression sans perdre la foi Web3-depression-woman-bedroom-sad-upset-shutterstock_636183893

    La dépression s'accompagne souvent d'une nuit de la foi. Elle peut alors se révéler être une vraie épreuve spirituelle pour le malade. Quelques conseils pour la traverser sans perdre sa foi.

    La dépression est une maladie, et le chrétien n’est pas exempté de la maladie ! La Foi sauve, elle ne guérit pas, pas toujours, en tout cas. Elle n’est pas un médicament, encore moins une panacée ou un antidote magique. En revanche, elle offre à celui qui accepte de s’y ouvrir, la possibilité de vivre autrement cette épreuve et un chemin d’espérance, ce qui est énorme, puisque la dépression mine l’espérance. Conseils du père Jean-François Catalan, psychologue et jésuite, pour traverser cette difficile épreuve.

    Est-ce normal de douter de sa foi, voire l’abandonner, quand on souffre de dépression ?


    Père Jean-François Catalan : Les grands saints furent nombreux à traverser d’épaisses ténèbres, ces « nuits obscures » comme le disait saint Jean de la Croix . Ils ont éprouvé, quelquefois jusqu’au désespoir, le découragement, la tristesse, l’angoisse, le dégoût de vivre… Saint Alphonse de Liguori a passé sa vie dans l’obscurité tout en réconfortant les âmes (« Je souffre un enfer », disait-il parfois), comme le curé d’Ars. Pour sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus , à la fin de sa vie, « un mur la séparait du Ciel ». Elle ne savait plus si Dieu et le Ciel existaient. Or, elle a vécu cette épreuve dans l’amour. Cette « dépression » n’a pas empêché ces saints de tenir dans la nuit grâce à un acte de Foi. Et ils ont été sanctifiés par cette Foi elle-même, dans la nuit.

    On peut vivre la dépression dans une attitude d’abandon à Dieu. À ce moment-là, le sens de la maladie est changé ; s’ouvre une brèche dans le mur, même si la souffrance et la solitude ne sont pas supprimées. C’est le fruit d’un combat constant. C’est aussi une grâce reçue. Il y a deux mouvements. D’un côté, on fait ce que on peut, même si c’est minime et apparemment inefficace, mais on le fait, en acceptant de prendre des médicaments, de suivre une psychothérapie s’il le faut, en essayant de renouer des contacts amicaux – c’est parfois très difficile, car les amis s’en sont allés, les proches sont souvent découragés. De l’autre côté, on compte sur cette grâce de Dieu, qui aide à ne pas désespérer.

    Vous évoquez les saints, mais pour les gens ordinaires ?

    C’est vrai que l’exemple des saints nous paraît parfois lointain. Nous vivons souvent davantage dans la grisaille que dans la nuit… Mais nous expérimentons, comme les saints, que toute vie chrétienne est, d’une manière ou d’une autre, un combat. Un combat contre le découragement, contre les formes de repli sur soi, d’égoïsme, de désespérance… Ce combat est de tous les jours et il concerne tout le monde.

    Chacun doit se battre en lui-même contre des forces de destruction qui s’opposent à une vraie vie, qu’elles soient de nature physique (maladies, infection, virus, cancer…), psychique (toutes les formes de processus névrotiques, conflits intimes, frustrations diverses…), ou spirituelle. Il faut rappeler que si les états dépressifs peuvent avoir des causes physiques ou psychologiques, ils peuvent aussi avoir des causes spirituelles. Il y a dans l’âme humaine de la tentation, de la résistance, du péché. On ne peut passer sous silence l’action de l’Adversaire, le Satan, qui cherche à nous « mettre des bâtons dans les roues » pour nous empêcher de progresser vers Dieu. Il peut jouer et profiter de l’état de déréliction, de désolation, de dépression. Son but est de décourager et de désespérer.


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