Sa Parole pour aujourd'hui

Faire des plans et vivre par la foi

•  02/10/2021
  
  
  

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“Faites des plans, sachant que c’est Dieu qui dirige vos pas !” Pr 16. 9 TP

Un équilibre doit toujours exister dans votre vie entre foi et planification ! Pourtant lorsque vous discutez avec beaucoup de chrétiens, vous pourriez imaginer que la foi doit prédominer.

Certains affirment, alors qu’ils sont au chômage : “Par la foi, j’attends que le Seigneur m’ouvre une porte et me procure un emploi.” Très bien, mais avez-vous seulement pensé à approfondir vos connaissances et à préparer un CV convainquant ?

D’autres disent : “Je ne vais pas m’engager dans cette voie, car j’attends que le Seigneur me guide.” Parfait, mais en attendant, allez-vous rester le ventre vide ? Connaissez-vous le mot d’ordre des soldats pendant la guerre d’indépendance ? “Placez votre confiance en Dieu, mais gardez votre poudre à fusil bien sèche !”



Mettez votre vie entre les mains de Dieu, mais restez vigilant, toujours prêt à faire le nécessaire. Vous devez planifier votre vie tout en sachant que la faveur dont vous avez besoin pour survivre ne vient que de Dieu. Vivre par la foi ne veut pas dire que vous deviez cesser de réfléchir, de faire des plans, de suivre certains conseils ou de corriger votre manière de voir ! Vivre par la foi exclut, aussi et surtout, toute forme de paresse et d’apathie !

N’accommodez pas les vérités bibliques à votre sauce pour justifier votre inaction !

Faites confiance à Dieu pour diriger vos finances, mais ne dépensez pas sans compter.

Faites confiance à Dieu pour vous protéger en voiture, mais ne doublez pas dans un virage sans aucune visibilité.

Faites confiance à Dieu pour vous maintenir en bonne santé, mais cessez de fumer ou de vous gaver de sucreries et de boissons gazeuses. Vous comporter de manière insensée tout en vous attendant à ce que Dieu vous tire toujours d’affaire n’est pas une marque de foi, c’est simplement de l’arrogance !

La sagesse est de faire toujours votre possible tout en faisant confiance à Dieu pour accomplir ce que vous êtes incapable d’accomplir. La foi doit accompagner une sage planification de votre vie, pas la remplacer. La Bible ne nous a jamais enseigné le contraire et ne nous l’enseignera jamais !

Ne testons pas la patience de Dieu !

•  05/10/2021  
  

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“Je t’en prie, envoie quelqu’un d’autre… ! Alors le Seigneur se mit en colère contre Moïse.” Ex 4. 13-14



La patience de Job est légendaire, pourtant un moment arriva où il en eut assez des conseils inutiles de ses amis venus le consoler. La patience de chacun d’entre nous a des limites.

Qu’en est-il de Dieu ? La Bible nous enseigne que Dieu est patient : “Le Seigneur ne tarde pas à tenir Sa promesse… mais Il fait preuve de patience envers vous, ne voulant pas que quelques-uns périssent, mais que tous parviennent à la conversion” (2 P 3. 9).

On peut cependant se demander si la patience de Dieu a des limites. En général, les gens qui semblent vouloir pousser la patience de Dieu au-delà de ses limites sont ceux qui ne veulent pas devenir disciples parce qu’ils préfèrent suivre leur propre volonté ! Se retrancher derrière l’immense patience divine, certes attestée par la Bible, est dangereux, car nous ne sommes pas maîtres de notre vie et celle-ci peut nous être enlevée en un instant. Sur ce sujet Stuart Briscoe évoque la discussion entre Moïse et Dieu, concernant l’appel divin à revenir en Egypte pour affronter Pharaon.

Moïse a essayé d’échapper à cette mission en posant question après question et cherchant toute sorte d’excuses. Jusqu’au moment où Dieu “perd” patience ! La Bible nous dit qu’Il se mit en colère contre Moïse. Et pourtant Dieu lui offre ensuite un compromis : Il lui accorde Aaron comme porte-parole devant Pharaon. Peut-être Moïse avait-il besoin de voir la colère de Dieu pour enfin se décider à obéir.

Oui, Dieu est patient, extraordinairement patient. Sinon, comment aurions-nous pu être sauvés ? Mais Sa patience a néanmoins une limite. N’en abusons pas, ne testons pas celle-ci pour juger jusqu’où elle peut aller. Sa parole pour aujourd’hui : mieux vaut faire plaisir à Dieu et être béni que tester Sa patience !


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Vivre pour Lui obéir !

• 06/10/2021
  

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“Daniel résolut de ne pas se souiller…” Dn 1. 8

Quand Daniel arriva à Babylone, un nouveau nom lui fut attribué. Son nom hébreu signifiait : “Dieu est mon juge”. Son nom babylonien était Belteshatsar, qui signifiait : “Bel protège le roi”. Bel représentait n’importe lequel des dieux babyloniens. C’était l’équivalent de “God save the Queen” pour les Anglais, “Dieu protège la reine.” Le nom à cette époque était la carte d’identité d’une personne. L’ennemi essaiera de vous voler votre identité comme à Daniel. Mais avant d’arriver à Babylone, on peut imaginer que Daniel et ses compagnons avaient “résolu” de ne pas se laisser influencer par le monde dans lequel ils allaient bientôt entrer et de demeurer fidèles à Dieu, même s’ils ne comprenaient pas la raison des circonstances dans lesquelles ils se trouvaient. Ils prouvaient longtemps avant les lettres de Paul qu’ils ne voulaient pas “se conformer à ce monde-ci” (Rm 12. 2). 
Néanmoins le monde et Satan se ligueront pour nous encourager à faire des compromis et à accepter ce qu’ils considèrent comme “le politiquement correct”. Demeurons fermes sur nos principes, tout en affirmant avec douceur aux autres que les commandements de Dieu sont immuables, même si la majorité des gens de ce monde pensent avoir raison. Le roi pouvait changer le nom de Daniel, mais il ne pouvait pas changer son caractère. Celui-ci aurait pu penser : “La vie n’est pas trop terrible ici à Babylone. Ces gens sont cultivés, et le roi veut notre bien-être. Nous ne reverrons probablement jamais Jérusalem, alors profitons au mieux de ce que la vie ici va nous offrir…” 
Mais Daniel refusa toute excuse. Il avait décidé de vivre sa vie pour obéir à Dieu . 


La question à nous poser à nous-mêmes : “est-ce que je vis, moi aussi pour Lui obéir ?”

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“Le fer se polit par le fer et l’homme par le contact de son prochain” Pr 27. 17

Dieu vous a créé avec un plan bien spécifique pour votre vie. Vous n’êtes pas le fruit du hasard, et les talents qui vous accompagnent vous ont été accordés dans un but précis. Imaginez un plombier qui viendrait chez vous installer une nouvelle salle de bains, sans apporter sa boîte à outils. Seriez-vous optimiste quant au résultat de son travail ? Vos talents sont les outils que Dieu a mis à votre disposition pour vous permettre d’accomplir les tâches qu’Il va vous confier. Le jour où vous êtes devenu Son disciple, votre responsabilité a été engagée : si vous L’aimez et souhaitez Lui plaire, ne ferez-vous pas de votre mieux pour réussir ? Vos choix et vos décisions auront des conséquences dans un sens ou dans l’autre. Mieux vaut donc les considérer à la lumière des desseins divins. Si des obstacles se dressent sur votre route, qui risquent de vous détourner de Ses plans, vous devez les éviter pour les conquérir. Évaluez ainsi l’impact de vos relations avec les autres, surtout vos amitiés, en particulier celles qui datent d’avant votre conversion. Reconnaissez que, soit ces amitiés vous encourageront dans la bonne direction, soit elles vous éloigneront de votre destinée. Les changements qui se sont opérés dans votre vie ne seront pas toujours acceptés facilement par vos anciens amis. Jésus a déclaré qu’il est impossible de servir deux maîtres. Même s’ils vous sourient et prétendent que rien n’a changé, souvenez-vous que les humains sont passés maîtres dans l’art de la dissimulation et de l’hypocrisie.

Ne tombez pas dans l’autre erreur qui serait de trop faire confiance à ceux qui vous encouragent. Ils ne pourront jamais vous procurer ce ce qui vous est nécessaire pour accomplir votre destinée. Seul Dieu est la source parfaite de tout ce dont vous avez besoin. Lui seul ne vous décevra jamais.


À la fin du XIXe siècle, un parlementaire britannique part en Écosse prononcer un discours important.

Arrivé en train à Édimbourg, il prend ensuite une voiture à cheval qui l’emmène plus au sud, vers sa destination. Mais l’état des routes est mauvais, et la calèche s’enlise bientôt dans la boue.

Un garçon de ferme vient alors à la rescousse et aide à dégager le véhicule. Le parlementaire lui demande combien il lui doit.

« Rien, » répond l’enfant.

« Vraiment ? Tu es sûr ? » insiste le politicien.

Mais le petit refuse le moindre cent.

« Eh bien dans ce cas, y a‑t-il quelque chose que je puisse faire pour toi ? Que veux-tu faire quand tu seras grand ? »

Il répond : « médecin ». L’homme se propose alors d’aider le jeune Écossais à aller à l’université, et il tient parole. Plus d’un demi-siècle plus tard, Winston Churchill est cloué au lit par une terrible pneumonie alors qu’il assistait à une conférence sur la guerre au Maroc. On lui suggère d’essayer un « médicament miracle » nommé « pénicilline », récemment découvert par un certain Alexander Fleming.

Eh oui, c’était lui, le petit garçon ! Et le parlementaire, c’était Randolph Churchill, le père du célèbre Premier ministre !


On récolte ce que l’on sème, le bien ou le mal.

Jésus dit vrai : « Donnez, et l’on vous donnera ». Ainsi, quand Dieu vous demande de semer une graine de bonté dans la vie d’un autre, c’est parce qu’il connaît l’abondante récolte de bénédictions qui vous attend, quelque part, sur la route.


B 365 Jérémie 27-29, 1 Timothée 6


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A propos de levain

•  03/07/2023
  

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“Gardez-vous du levain des pharisiens et des sadducéens.” Mt 16. 11



Le levain est l’ingrédient qui fait lever la pâte. Quand le levain est mélangé à de la farine et de l’eau il travaille toute la pâte et pendant le temps de repos ses qualités font que la pâte gonfle. Bien que Ses disciples aient été deux fois témoins de la multiplication de pains, leur intelligence restait toujours obscurcie par des soucis concernant leurs besoins terrestres et par certains enseignements qu’ils avaient reçus : “Les disciples raisonnaient en eux-mêmes, et disaient : C’est parce que nous n’avons pas pris de pains”(v. 7). Jésus les rabroue et leur rappelle les miracles précédents et les met en garde de nouveau devant le danger du“levain”des enseignants juifs de l’époque. Cette fois-ci ils comprennent : “Alors ils comprirent que ce n’était pas du levain des pains qu’Il avait dit de se garder, mais de l’enseignement des pharisiens et des sadducéens”(v. 11-12).

L’influence qu’exerçaient les pharisiens et des sadducéens sur une grande partie du peuple était néfaste ; c’étaient des hypocrites qui accordaient une grande importance aux rituels et à l’apparence tout en négligeant l’attitude de leur cœur.

Dans une autre parabole Jésus dit : “Le royaume des cieux est semblable à du levain qu’une femme a pris et mis dans trois mesures de farine, jusqu’à ce que la pâte soit toute levée” (Mt 13. 33).

Ici l’image du levain est utilisée pour démontrer comment l’enseignement de Jésus dans un cœur réceptif se propage en silence et l’influence. Après la visite des bergers à la naissance de Jésus, “Marie gardait toutes ces choses, et les repassait dans son cœur” (Lc 2. 19). Elle méditait sur tout ce qu’elle avait vu et entendu au sujet de l’enfant qui venait de naître. En faisant cela elle a pu par la suite accepter Jésus comme Sauveur et Seigneur et ne pas être envahie par l’incrédulité ou l’orgueil. Jésus veut encore aujourd’hui prendre toute la place dans nos cœurs mais si nos cœurs sont remplis de choses peu pertinentes ou fausses, voir dangereuses, nos vies vont être “gonflées” par leur influence.

Faisons donc le tri de tout ce que nous écoutons, regardons ou apprenons, comme nous le suggérait Salomon : “Garde ton cœur plus que toute autre chose, car de lui viennent les sources de la vie” (Pr 4. 23).


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