FLÈCHE D'OR
ACTE DE LOUANGE POUR LA RÉPARATION DES BLASPHÈMES DU SAINT NOM DE DIEU, DICTÉE PAR NOTRE-SEIGNEUR À LA SŒUR SAINT-PIERRE
Qu'a jamais soit loué, béni, aimé, adoré, glorifié le très saint, très sacré, très adorable, très inconnu, très inexprimable Nom de Dieu, au ciel, sur la terre et dans les enfers, par toutes les créatures sorties des mains de Dieu et par le Sacré Cœur de Notre-Seigneur Jésus-Christ au très saint Sacrement de l'autel ! Ainsi soit-il.
(On dira trois fois cet acte de louange en l'honneur des trois personnes de la sainte Trinité.)
RÉCIT HISTORIQUE.
— Dans les écrits de la sœur on lit : « Notre-Seigneur m'a ouvert son Cœur, et j'ai entendu ces paroles : Mon Nom est partout blasphémé ; même les enfants blasphèment.
Alors il m'a fait entendre combien cet affreux péché blessait son divin Cœur douloureusement et plus que tous les autres ; par le blasphème, le pécheur le maudit en face, l'attaque ouvertement, anéantit la rédemption et prononce lui-même sa condamnation et son jugement.
— Le blasphème est comme une flèche empoisonnée qui blesse continuellement son Cœur ; et il me dit qu'il voulait me donner une flèche d'or pour le blesser délicieusement et cicatriser les blessures de malice que lui font les pécheurs. »
« Voici la formule de louange qu'il me dicta, malgré ma grande indignité, pour la réparation des blasphèmes de son saint Nom, et qu'il me donna comme une flèche d'or, m'assurant qu'à chaque fois que je la dirai je blesserai son Cœur d'une blessure d'amour.
— « Il ajouta : Faites attention à cette faveur ; car je vous en demanderai compte. A ce moment il me semblait voir sortir du Sacré Cœur de Jésus blessé par cette flèche d'or des torrents de grâces pour la conversion des pécheurs. »
M. Dupont, le saint homme de Tours, avait une grande dévotion pour la Flèche d'Or et la regardait comme la base des œuvres réparatrices.
(Dévotion à la sainte Face de Notre-Seigneur Jésus-Christ, 1887.)
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PROMESSES FAITES À LA SŒUR SAINT-PIERRE
En l'an 1845, la Sœur Saint-Pierre, carmélite à Tours, eut les premières visions concernant la Sainte Face. Elle se sentit, un jour, transportée en esprit sur la route du Calvaire où Notre Seigneur lui représenta vivement le pieux office de Véronique qui, de son voile, essuya la très Sainte Face couverte de crachats, de poussière, de sueur et de sang.
Notre Seigneur lui dit qu'en s'appliquant à la Réparation des blasphèmes, on Lui rend le même service que cette femme héroïque, et Il regarde ceux qui agissent ainsi avec la même complaisance qu'Il la regarda lors de sa Passion. Il invita, en outre, Sœur Saint-Pierre à Lui demander, au nom du service que Véronique Lui avait rendu, telle grâce qu'on voudrait. Il promettait de l'accorder.
Une autre fois, Notre Seigneur lui dit : « Je te donnerai ma Face adorable, et chaque fois que tu la présenteras à mon Père, ma bouche s'ouvrira pour plaider ta cause ; elle doit être le signe sensible de la Réparation. »
Le 27 Octobre de cette même année, Notre Seigneur fit entendre à Sœur Saint-Pierre que : Par la vertu de sa Face adorable présentée au Père éternel, on peut apaiser sa colère et obtenir la conversion des impies et des blasphémateurs.
Le divin Sauveur lui adressa en outre ces mystérieuses et consolantes paroles : « Je vous donne ma Sainte Face pour vous récompenser des services que vous m'avez rendus ; vous avez fait peu de chose, il est vrai, mais votre cœur a conçu de grands désirs.
« Je vous donne donc cette Face en présence de mon Père, dans la vertu du Saint-Esprit et en présence des Anges et des Saints ; je vous fais ce don par les mains de ma sainte Mère et par sainte Véronique qui vous apprendra à la vénérer.
« Par cette Sainte Face, vous ferez des prodiges. »
Deux jours après, le 29 Octobre, Notre Seigneur dit à Sœur Saint-Pierre : « De même que, dans un royaume, on se procure tout ce qu'on désire avec une pièce d'argent marquée à l'effigie du prince, ainsi, avec la pièce précieuse de ma sainte Humanité qui est mon adorable Face, vous obtiendrez tout ce que vous voudrez. »
Et le 3 Novembre suivant : « Selon le soin que vous aurez de réparer mon portrait défiguré par les blasphémateurs, j'aurai soin de réparer le vôtre qui a été défiguré par le péché.
« J'y réimprimerai mon Image, et je le rendrai aussi beau qu'il était en sortant des fonts du baptême. »
Le 6 Novembre, nouvelle communication qui fait dire à Sœur Saint-Pierre : « Dans la lumière d'en haut je vois que la Face adorable est comme le cachet de la Divinité qui a la vertu de réimprimer, dans les âmes qui s'appliquent à Elle, l'Image de Dieu.
« Nous avons, en ce précieux don, un moyen infaillible pour apaiser la colère du Père éternel irrité contre les blasphémateurs ; nous le prierons de jeter un regard sur la Face de son divin Fils et la foudre lui tombera des mains. »
Le 23 Janvier de l'année suivante (1846), Notre Seigneur fait entendre à la Sœur Saint-Pierre ces terribles paroles : « La face de la France est devenue hideuse aux yeux de mon Père, elle provoque sa justice ; offrez-Lui donc la Face de son Fils en qui Il met ses complaisances, afin d'attirer sur cette France la miséricorde, sans quoi elle sera châtiée.
« Là est son salut, c'est-à-dire en la Face du Sauveur. Voyez quelle preuve de ma bonté pour la France qui me paie d'ingratitude ! »
Le 12 Mars, Notre Seigneur lui fit cette promesse : « Il m'a promis pour tous ceux qui, dans la réparation des blasphèmes, défendraient sa cause par prières, par paroles ou par écrit, qu'Il défendrait aussi leur cause devant son Père et leur donnerait son royaume. Il promet qu'à leur mort, Il essuiera la face de leurs âmes en effaçant les taches du péché et leur rendra leur beauté première. »
Quelques mois plus tard, en Octobre et Novembre, le divin Sauveur dit à la sainte religieuse : « Je vous adjuge la France, priez pour elle, immolez-vous pour elle. Je vous donne de nouveau mon Chef, pour être offert à mon Père et apaiser la divine justice. Oh ! si vous saviez quelle est sa puissante vertu ? En voici la cause : c'est que j'ai pris sur ma tête tous les péchés des hommes, afin que mes membres soient épargnés. Ainsi, offrez ma Face à mon Père, c'est le bon moyen de l'apaiser.
« Ma fille, je vous prends aujourd'hui pour mon économe et je remets de nouveau ma Sainte Face entre vos mains, afin que vous l'offriez sans cesse à mon Père pour le salut de la France. Faites valoir ce divin talent, vous avez en lui de quoi faire toutes les affaires de ma maison ; vous obtiendrez par cette Sainte Face, le salut de beaucoup de pécheurs ; avec cette offrande, rien ne vous sera refusé.
« Si vous saviez combien la vue de ma Face est agréable à mon Père ! »
Un autre jour, le 21 Décembre, Notre Seigneur lui fit entendre ces admirables paroles : « Ma fille, je vous donne ma Face et mon Cœur, je vous donne mon Sang, je vous donne mes plaies : puisez et versez, achetez sans argent, mon Sang est le prix des âmes ! »
Et la sainte religieuse reçut l'importante communication suivante : « C'est par l'auguste Sacrement de l'Eucharistie que Jésus notre Sauveur veut communiquer aux âmes la vertu de sa très Sainte Face.
« Elle est là, plus éclatante que le soleil, et Il m'a promis de nouveau d'imprimer dans les âmes de ceux qui l'honoreraient les traits de sa divine ressemblance. »
En Mars 1848, Notre Seigneur déclare à la Sœur Saint-Pierre : « A chaque fois que vous offrirez ma Face à mon Père, ma bouche demandera miséricorde. »
Et Il lui fit comprendre qu'il désirait voir se développer, autant que possible, la dévotion à la Face adorable.
« Ce bon Jésus, dit Sœur Saint-Pierre, m'a promis qu'Il aurait pitié de la France.
« Ayons donc grande confiance : son Nom tout-puissant sera notre bonheur et sa Face adorable notre divin rempart. »
Enfin, le 30 Mars 1848, le divin Maître lui dit : « Je vous ai appliqué la vertu de ma Face pour rétablir en vous l'Image de Dieu.
« Ceux qui contempleront les plaies de ma Face sur la terre, la contempleront, un jour, rayonnante de gloire dans le Ciel ! »
(Messager de la Sainte Face, 1938.)