"Rachetez le temps, car les jours sont mauvais". Ephésiens 5.16
Infatigable, la vieille comtoise sonne les heures pour me redire inexorablement : "Oh ! que le temps passe !"
Le temps, si les isolés le trouvent parfois bien long, ne cesse de s'accélérer pour les plus actifs.
Comment racheter le temps pour qu'il soit comme suspendu, freiné par la qualité de nos comportements ?
Le contexte de notre verset est sans équivoque, ce sera par un climat d'entretien de la sanctification ; une vie vécue au quotidien dans la sobriété et la louange.
Je me suis parfois demandé pourquoi bien des personnes, même réellement chrétiennes, manquent de rayonnement. Il me semble avoir trouvé ; elles se laissent trop rarement émerveiller, parce que considérant toute chose comme un dû plutôt que comme une grâce.
Quand on prend conscience de la valeur du moindre bienfait, même la crainte respectueuse du Christ est un élan joyeux.
Notre mère avait quelquefois le ton acidulé ; mais par ailleurs, que de fois je l'ai entendu dire ces mots si épanouissants : "Merci, merci, Seigneur !"
Racheter le temps, ne serait-ce pas en égrener les bienfaits comme notre comtoise égraine les minutes ?
Ivan DOULIERE
Infatigable, la vieille comtoise sonne les heures pour me redire inexorablement : "Oh ! que le temps passe !"
Le temps, si les isolés le trouvent parfois bien long, ne cesse de s'accélérer pour les plus actifs.
Comment racheter le temps pour qu'il soit comme suspendu, freiné par la qualité de nos comportements ?
Le contexte de notre verset est sans équivoque, ce sera par un climat d'entretien de la sanctification ; une vie vécue au quotidien dans la sobriété et la louange.
Je me suis parfois demandé pourquoi bien des personnes, même réellement chrétiennes, manquent de rayonnement. Il me semble avoir trouvé ; elles se laissent trop rarement émerveiller, parce que considérant toute chose comme un dû plutôt que comme une grâce.
Quand on prend conscience de la valeur du moindre bienfait, même la crainte respectueuse du Christ est un élan joyeux.
Notre mère avait quelquefois le ton acidulé ; mais par ailleurs, que de fois je l'ai entendu dire ces mots si épanouissants : "Merci, merci, Seigneur !"
Racheter le temps, ne serait-ce pas en égrener les bienfaits comme notre comtoise égraine les minutes ?
Ivan DOULIERE