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Sainte Germaine Cousin : elle guérit une enfant d’un mal incurable | |
En 1828, Jacqueline Catala, née en 1821 à Toulouse (France, Haute-Garonne), tombe « dans un état de défaillance totale et dans un extrême abandon de ses forces ». Son ventre enfle, ses chevilles et les rotules de ses genoux gonflent tandis que les muscles de ses jambes se dessèchent. Son extrême faiblesse la contraint à rester allongée. La fillette paraît « un squelette osseux revêtu de peau ». Sa mère, Louise, promet à Germaine Cousin, laïque morte en 1601, de venir par trois fois en pèlerinage sur sa tombe à Pibrac (France, Haute-Garonne) si sa fille guérissait par son intercession. Louise s’exécute. Mais elle attend des semaines qu’une amélioration permette de transporter sa fille. Le jour venu, installée dans un panier porté à dos d’âne, entourée de sa mère, d’un frère et d’une sœur, Jacqueline est amenée dans l’église de Pibrac pour la messe dominicale. Louise fait asseoir Jacqueline entre son frère et elle. « A peine on eut agité la sonnette qui donnait le signal du Sanctus, que Jacqueline poussa un cri, et j’entendis dans le même moment un craquement que je crus avoir été produit dans les articulations des os de ma fille. » Au moment de la communion, Louise confie Jacqueline à son frère. Dès qu’elle atteint la balustrade, « voilà que Jacqueline, qui s’était échappée des mains de son frère, vient se mettre à genoux à côté de moi sans que personne la soutînt. Lorsque je retournai à ma place, la petite fille me suivit, s’assit d’elle-même et resta ainsi assise sans avoir besoin du secours de personne pour se soutenir. J’observai que ses pieds avaient repris leur situation naturelle. » Cette guérison inexpliquée, reconnue par l’Église, a permis la béatification de Germaine Cousin en 1854. Pie IX l’a élevée sur les autels en 1867. | |
L'équipe Marie de Nazareth | |
, Paris et Lyon, Lecoffre Fils et Cie, 1867, p. 51-55.