Le Christ apparaît à sainte Kyriaqui (IIIe siècle) |
Sous le règne de Dioclétien, un couple de chrétiens, sans enfants, supplient Dieu de leur accorder une progéniture. Leur prière est exaucée : leur fille naît un dimanche : ils la nomment Kyriaqui (« Dimanche » en grec). L’ayant baptisée, ils l’élèvent dans la foi chrétienne. Un jour, un riche païen, ayant entendu vanter la beauté de Kyriaqui, entreprend de la marier à son fils. Mais la sainte lui déclare qu’elle est épouse du Christ. Furieux, l’homme dénonce toute la famille à l’empereur Dioclétien. Celui-ci expédie les parents à Mélitène (Turquie actuelle), et Kyriaqui, à son gendre, Maximien, qui, à son tour, s’en débarrasse en la confiant à Hilarion, gouverneur de Bithynie (Turquie), un homme cruel. Celui-ci la menace mais la jeune fille lui répond qu’il serait plus aisé d’amollir le fer, plutôt que de la soumettre ! Après avoir été brûlée sauvagement, elle est jetée dans un cachot. La nuit suivante, le Christ apparaît à ses côtés. Il guérit ses blessures, la réconforte et lui promet de la délivrer de toutes ses épreuves. Au matin, le tyran s’étonne de la voir indemne. Il la fait conduire au temple des idoles. En entrant dans ce lieu, la sainte s’agenouille et prie. Aussitôt l’édifice s’ébranle et les idoles tombent à terre, se brisant en mille morceaux. Un éclair fend le ciel et brûle le visage du gouverneur qui, tombant de son siège, meurt. Son successeur, Apollonios, décide de la faire mourir par le glaive. Mais parvenue sur le lieu de son martyr, elle expire avant même que le bourreau ne remplisse son office. |
Source : d’après « Feast Day of Agia Kyriaki », Greek City Times, 7 juillet 2020.
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