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Un athée converti par l'eucharistie : André Frossard
Claire- Admin
- Messages : 13600
Date d'inscription : 19/07/2009
Age : 74
Localisation : NORD
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Un athée converti par l'eucharistie
En 1935, André Frossard (1915-1995)est un étudiant parisien inscrit à l’École des arts décoratifs. Il n'est en rien concerné par la religion. Élevé dans une famille athée - son père, Ludovic-Oscar, a été premier secrétaire du parti communiste français et de la SFIO, et sera ministre dans le gouvernement du Front populaire - il n'a ni quête spirituelle ni interrogations métaphysiques. C'est l'époque où il vend dans la rue le journal L'Humanité et considère l’Église catholique comme un adversaire de taille. Il ne connaît de la Bible que ce que sa grand-mère maternelle, de confession juive, a pu lui en dire, bien des années en arrière. Le 8 juillet 1935, André se rend rue d'Ulm à Paris, pour chercher un camarade, André Willemin, avec lequel il doit dîner le soir même. Mais au lieu de pénétrer dans les locaux de l’École Normale Supérieure, il se trompe et franchit le portail de fer des sœurs de l'Adoration Réparatrice. Comme il l'expliquera plus tard, il n'avait jusqu'à ce jour, jamais encore vu d'ostensoir ni même d'hosties. Il est incapable de nommer les objets liturgiques qu'il observe dans la chapelle des religieuses. Brusquement, tandis qu'il regarde l'ostensoir (une « grande croix en métal ouvragé, portant en son centre un disque blanc mat », dira-t-il), posé sur le maître-autel, il est saisi par une puissance irrésistible qui le met comme hors de lui. « J'ignore que je suis en face du Saint-Sacrement. La signification de tout cela m'échappe », avait-il pensé une seconde avant. Désormais, il « sait » que Jésus est là, présent réellement dans son sacrement. Le ciel vient de s'ouvrir et Dieu a envahi son être : « fulguration silencieuse, irruption déferlante de lumière. Tout est dominé par la présence de Celui dont je ne pourrais plus jamais écrire le nom sans que me vienne la crainte de blesser sa tendresse, devant qui j'ai le bonheur d'être un enfant pardonné : je suis catholique. » Cette conversion fut fulgurante et définitive. André Frossard est devenu l'ami de saint Jean-Paul II.
André Frossard, Dieu existe, je l'ai rencontré, Paris, Fayard, 1969.
En 1935, André Frossard (1915-1995)est un étudiant parisien inscrit à l’École des arts décoratifs. Il n'est en rien concerné par la religion. Élevé dans une famille athée - son père, Ludovic-Oscar, a été premier secrétaire du parti communiste français et de la SFIO, et sera ministre dans le gouvernement du Front populaire - il n'a ni quête spirituelle ni interrogations métaphysiques. C'est l'époque où il vend dans la rue le journal L'Humanité et considère l’Église catholique comme un adversaire de taille. Il ne connaît de la Bible que ce que sa grand-mère maternelle, de confession juive, a pu lui en dire, bien des années en arrière. Le 8 juillet 1935, André se rend rue d'Ulm à Paris, pour chercher un camarade, André Willemin, avec lequel il doit dîner le soir même. Mais au lieu de pénétrer dans les locaux de l’École Normale Supérieure, il se trompe et franchit le portail de fer des sœurs de l'Adoration Réparatrice. Comme il l'expliquera plus tard, il n'avait jusqu'à ce jour, jamais encore vu d'ostensoir ni même d'hosties. Il est incapable de nommer les objets liturgiques qu'il observe dans la chapelle des religieuses. Brusquement, tandis qu'il regarde l'ostensoir (une « grande croix en métal ouvragé, portant en son centre un disque blanc mat », dira-t-il), posé sur le maître-autel, il est saisi par une puissance irrésistible qui le met comme hors de lui. « J'ignore que je suis en face du Saint-Sacrement. La signification de tout cela m'échappe », avait-il pensé une seconde avant. Désormais, il « sait » que Jésus est là, présent réellement dans son sacrement. Le ciel vient de s'ouvrir et Dieu a envahi son être : « fulguration silencieuse, irruption déferlante de lumière. Tout est dominé par la présence de Celui dont je ne pourrais plus jamais écrire le nom sans que me vienne la crainte de blesser sa tendresse, devant qui j'ai le bonheur d'être un enfant pardonné : je suis catholique. » Cette conversion fut fulgurante et définitive. André Frossard est devenu l'ami de saint Jean-Paul II.
André Frossard, Dieu existe, je l'ai rencontré, Paris, Fayard, 1969.
BENEDICTE et Chère Gospa aiment ce message
Chère Gospa- Messages : 216
Date d'inscription : 12/03/2017
J'aime énormément André Frossard.
C'est quelqu'un qui a beaucoup compté pour moi.
Je relis régulièrement ses livres.
C'est quelqu'un qui a beaucoup compté pour moi.
Je relis régulièrement ses livres.
Claire et Chère Gospa aiment ce message
Claire- Admin
- Messages : 13600
Date d'inscription : 19/07/2009
Age : 74
Localisation : NORD
Moi aussi je l'ai toujours aimé. Son témoignage m'a beaucoup émue la 1e fois que je l'ai lu.
Chère Gospa aime ce message