L'amour du bienheureux Bernard de Corleone (+1667) pour l'eucharistie
Au XVIIe siècle, le bienheureux Bernard de Corleone n'a pas commencé sa vie de manière exemplaire : il passe une jeunesse désordonnée et bien éloignée des choses de la foi. Aucun de ses contemporains n'aurait pu se douter du changement radical que Dieu allait bientôt insuffler dans son cœur. Il se convertit puis frappe à la porte d'un couvent de Capucins, près de Palerme (Italie, Sicile), où il est admis.
Au fil du temps, son amour pour l'eucharistie l'emporte sur tout. Il raconte à ses supérieurs que lorsqu'il communie, un « feu intérieur », un feu d'amour, le brûle littéralement.
Un jour de la Fête-Dieu, tandis qu'il s'apprête à suivre la procession liturgique rendu en l'honneur du Saint-Sacrement, il s'élève soudainement « au-dessus du sol », à une hauteur de plus d'un mètre, et se dirige de la sorte en face du dais abritant l'ostensoir. Les témoins de la scène tombent d'accord : le bienheureux était tombé en extase, ses yeux fixant le ciel, le visage « très coloré ».
Une autre fois, une lévitation semblable a été observée pendant la célébration d'une messe : Bernard, élevé à plusieurs dizaines de centimètres du sol, le visage radieux tourné vers l'hostie.
Jean-Marie Mathiot, Miracles, signes et prodiges eucharistiques, du début du christianisme à nos jours, Hauteville, Le Parvis, 2018, p. 334
Au XVIIe siècle, le bienheureux Bernard de Corleone n'a pas commencé sa vie de manière exemplaire : il passe une jeunesse désordonnée et bien éloignée des choses de la foi. Aucun de ses contemporains n'aurait pu se douter du changement radical que Dieu allait bientôt insuffler dans son cœur. Il se convertit puis frappe à la porte d'un couvent de Capucins, près de Palerme (Italie, Sicile), où il est admis.
Au fil du temps, son amour pour l'eucharistie l'emporte sur tout. Il raconte à ses supérieurs que lorsqu'il communie, un « feu intérieur », un feu d'amour, le brûle littéralement.
Un jour de la Fête-Dieu, tandis qu'il s'apprête à suivre la procession liturgique rendu en l'honneur du Saint-Sacrement, il s'élève soudainement « au-dessus du sol », à une hauteur de plus d'un mètre, et se dirige de la sorte en face du dais abritant l'ostensoir. Les témoins de la scène tombent d'accord : le bienheureux était tombé en extase, ses yeux fixant le ciel, le visage « très coloré ».
Une autre fois, une lévitation semblable a été observée pendant la célébration d'une messe : Bernard, élevé à plusieurs dizaines de centimètres du sol, le visage radieux tourné vers l'hostie.
Jean-Marie Mathiot, Miracles, signes et prodiges eucharistiques, du début du christianisme à nos jours, Hauteville, Le Parvis, 2018, p. 334