Une belle histoire de foi qui, lue à la lumière d'évènements de l'actualité, prend des allures de parabole.
Une trouvaille de Carlota (14/11/2011)
Au bord de la route, un homme semble soucieux. D’une main, il tient un sac de voyage et tend son pouce de l’autre pour faire de l’auto-stop.
Luis, chauffeur de poids lourd, l’a vu au loin et freine.
L’homme grimpe : « Êtes-vous seul ? » demande-t-il au chauffeur.
Luis veut répondre oui mais, il lève les yeux, vers l’image du Padre Pio.
« À vrai dire, je ne suis jamais seul ».
L’homme regarde à l’arrière, mais il ne voit personne. Il regarde Luis d’un air interrogateur.
Après un virage, Luis klaxonne et dit : « Je ne suis jamais seul. Dieu est toujours avec moi. Il faut juste vouloir le voir. Et quand je passe devant une église, comme à l’instant, je klaxonne un coup pour le saluer afin qu’il ne se sente pas si abandonné dans le tabernacle ».
L’homme prend peur. Il fixe Luis du regard pendant un instant.
« Arrêtez-vous », dit-il d’une voix tremblante. « Arrêtez-vous, je dois y retourner.
Je suis le curé du village, et je voulais laisser tomber.
***
C’est ainsi que le Père Joaquín Alliende Luco (né à Santiago du Chili en 1935), président international de l’Aide à l’Église en Détresse, commence sa lettre sur le dernier bulletin de l’association (Lettre n° 7 de novembre 2011). Et l’on peut très bien imaginer la scène sur la « Ruta 5 » qui dessert le pays sur plus de 3000 km.
Luis le camionneur avec sa foi simple et vivante, est pour moi le plus beau des antidotes à tous les discours de puissants, de ceux qui les servent, et qui en ce moment parlent à n’en plus finir des intentions chrétiennes d’un Serrano, d’un Castellucci et d’autres encore, de ceux qui ont besoin d’un ministre de la Culture, des maires de grandes villes, des impôts payés par des camionneurs comme Luis, des Compagnies Républicaines de Sécurité, et même de certains évêques et clercs, pour justifier leurs impostures artistiques.
Les jeunes de Paris et de Rennes et tous ceux à venir, ressemblent pour moi à Luis et à son coup de klaxon (qu’ils soient ou non récupérés par une faction ou une autre, comme certains le disent).
Et le type sur la route, il correspond à qui ?
Carlota.
site : Benoît et moi.
http://benoit-et-moi.fr/2011-III/0455009f700cc020c/0455009f9d06e1e02.html
Blasphème « A force de tout voir l'on finit par tout supporter...A force de tout supporter l'on finit par tout tolérer... A force de tout tolérer l'on finit par tout accepter... A force de tout accepter l'on finit par tout approuver ! » [Saint Augustin]
Une trouvaille de Carlota (14/11/2011)
Au bord de la route, un homme semble soucieux. D’une main, il tient un sac de voyage et tend son pouce de l’autre pour faire de l’auto-stop.
Luis, chauffeur de poids lourd, l’a vu au loin et freine.
L’homme grimpe : « Êtes-vous seul ? » demande-t-il au chauffeur.
Luis veut répondre oui mais, il lève les yeux, vers l’image du Padre Pio.
« À vrai dire, je ne suis jamais seul ».
L’homme regarde à l’arrière, mais il ne voit personne. Il regarde Luis d’un air interrogateur.
Après un virage, Luis klaxonne et dit : « Je ne suis jamais seul. Dieu est toujours avec moi. Il faut juste vouloir le voir. Et quand je passe devant une église, comme à l’instant, je klaxonne un coup pour le saluer afin qu’il ne se sente pas si abandonné dans le tabernacle ».
L’homme prend peur. Il fixe Luis du regard pendant un instant.
« Arrêtez-vous », dit-il d’une voix tremblante. « Arrêtez-vous, je dois y retourner.
Je suis le curé du village, et je voulais laisser tomber.
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C’est ainsi que le Père Joaquín Alliende Luco (né à Santiago du Chili en 1935), président international de l’Aide à l’Église en Détresse, commence sa lettre sur le dernier bulletin de l’association (Lettre n° 7 de novembre 2011). Et l’on peut très bien imaginer la scène sur la « Ruta 5 » qui dessert le pays sur plus de 3000 km.
Luis le camionneur avec sa foi simple et vivante, est pour moi le plus beau des antidotes à tous les discours de puissants, de ceux qui les servent, et qui en ce moment parlent à n’en plus finir des intentions chrétiennes d’un Serrano, d’un Castellucci et d’autres encore, de ceux qui ont besoin d’un ministre de la Culture, des maires de grandes villes, des impôts payés par des camionneurs comme Luis, des Compagnies Républicaines de Sécurité, et même de certains évêques et clercs, pour justifier leurs impostures artistiques.
Les jeunes de Paris et de Rennes et tous ceux à venir, ressemblent pour moi à Luis et à son coup de klaxon (qu’ils soient ou non récupérés par une faction ou une autre, comme certains le disent).
Et le type sur la route, il correspond à qui ?
Carlota.
site : Benoît et moi.
http://benoit-et-moi.fr/2011-III/0455009f700cc020c/0455009f9d06e1e02.html
Blasphème « A force de tout voir l'on finit par tout supporter...A force de tout supporter l'on finit par tout tolérer... A force de tout tolérer l'on finit par tout accepter... A force de tout accepter l'on finit par tout approuver ! » [Saint Augustin]