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    La bataille contre le Malin commence au sein de la famille

    Claire
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    Message par Claire Lun 16 Mar 2015 - 14:24

    La bataille contre le Malin commence au sein de la famille


    L'absence des pères ouvre une porte à Satan dans la vie de leurs enfants, estime Don Gabriele Amorth, le plus célèbre des exorcistes de Rome.



    La bataille contre le Malin commence au sein de la famille 0
    ROBERTA SCIAMPLICOTTI (7)

    16.03.2015

    La bataille contre le Malin commence au sein de la famille Topic
    GARRY KNIGHT


    Don Amorth, ordonné prêtre en 1954, a été nommé en 1986 exorciste du diocèse de Rome.
    Il connaît bien les « ficelles » du démon, si aujourd'hui de nombreux jeunes tournent mal, c'est qu'ils « vivent sans avoir conscience du caractère sacré d'être des enfants », et ne savent donc pas ce que signifie être une  bonne mère, ou un bon père. Les jeunes couples parlent  souvent d'être « une seule chair » et « un seul esprit », mais finissent par se séparer, « déchirés entre diverses choses qui les attirent ; pour ensuite se réunir, se séparer à nouveau, en couples, familles, maisons, dans des pays différents et avec des enfants différents ».  


    Dieu plus beau que le diable


    Angelo De Simone, membre comme Don Amorth de la Société de saint Paul, a rassemblé les méditations du prêtre exorciste dans un long livre-interview,God Is More Beautiful. Pour Don Amorth, il est essentiel aujourd'hui de redécouvrir la relation avec le père céleste, mais aussi avec le père terrestre. L'absence d'un père « ouvre une blessure profonde chez les enfants, les exposant à des comportements déviants, à la délinquance, à des actions réellement diaboliques ». « Et nous avons aussi besoin de redécouvrir notre relation avec Dieu, notre Père céleste. »


    Des personnes blessées plus que possédées


    Pour l'exorciste romain, beaucoup de gens que l'on croit « possédés par un démon » sont en fait « des individus à l'âme blessée, parce qu'ils ne regardent que la loi de Dieu, sans avoir goûté encore son amour ». Don Amorth les invite donc à « redécouvrir en eux-mêmes, et malgré leurs limites, leur identité, leur dignité ainsi que la sacralité, le caractère sacré d'être enfants de Dieu », souligne Angelo De Simone.« C’est grâce à cette identité libératrice d'enfant bien-aimé du Père que Don Gabriele peut affronter le démon et, fort de la grâce et de la force divines, le vaincre. » 

    Et, poursuit Angelo De Simone, dans ces âmes malheureuses, Don Amorth « va à la recherche de l'"image et de la ressemblance divines" qu'aucune force maléfique ne peut atteindre ». Dit autrement, il tient pour acquis que Dieu est plus présent, bon, beau et plus attrayant que le diable. Dans ses réponses aux questions d'Angelo De Simone, Don Amorth  rappelle que le grand bien est également présent aujourd'hui. « Mais  il n'est pas toujours visible, ni médiatisé. En effet, ce que certains appellent "euphobia", à savoir le rejet du bien, des choses de Dieu, se répand aujourd'hui. »  


    La foi et la prière comme antidotes


    Les choses de Dieu « sont de bonnes nouvelles » et donc, la plupart du temps, ignorées. Ce qui intéresse le diable, ce sont les actes de violence, de crimes, car ainsi il attire davantage l'attention, explique don Amorth. « Le diable existe, mais il craint Notre Seigneur. » Une foi sincère et la prière sont de « formidables antidotes pour nous défendre contre le démon ». Et, poursuit-il, « l’exorciste tout comme le simple baptisé sont d'autant plus en sécurité qu'ils sont conscients d'être aimés par Dieu le Père, le Fils et le Saint Esprit ; qu'ils sont sous la protection de la Vierge Marie, des anges et des saints ; qu'ils sont du côté du Fort, du plus attrayant ».


    Comment conjurer l'influence du démon


    Quelles sont les dispositions intérieures requises pour conjurer l'influence du diable? Don Amorth suggère d’« obtenir de l'aide afin de déceler l'éventuel malaise qui est en nous » et qui peut s'exprimer sous différentes formes : tristesse, colère, violence, rébellion, et même le blasphème. Il recommande aussi « l’abandon de toute attitude d'indifférence, apathique, et un manque d'intérêt pour le bien, afin de vivre dans une profonde paix et avec une bonne conscience ».


    Et aussi de rester « en communion avec Dieu » en abandonnant « un athéisme concret et une vie de péché ».

    Enfin, Don Amorth conseille l'humilité, la foi, la prière, la fréquentation des sacrements, une vie chrétienne en conformité avec l’Évangile, des paroles de charité, et de pardonner à ses ennemis.

     
    « S’il est un moyen sûr d'échapper à l'influence du démon », fait-il observer, « c’est de nous laisser attirer par la bonté et la beauté qui émanent du bien et de notre Dieu et Père »


    Le Seigneur, conclut-il, accorde, tant aux exorcistes qu'aux simples baptisés, « toute la grâce nécessaire pour affronter et vaincre le démon. À ses menaces, chacun peut répondre : "Je suis enveloppé dans le manteau de Notre Dame, que peux-tu me faire ? J'ai l'archange saint Michel de mon côté, essaie donc de te battre contre lui. Mon ange gardien veille sur moi ; tu ne peux rien faire." ».


    http://www.aleteia.org/fr/religion/article/la-bataille-contre-le-malin-commence-au-sein-de-la-famille-5818808409260032


    Dernière édition par Claire le Lun 16 Mar 2015 - 18:10, édité 1 fois
    marie-rose
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    Message par marie-rose Lun 16 Mar 2015 - 16:37

    amen1 texte intéressant que je partage de suite sur facebook!
    Claire
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    Message par Claire Dim 25 Aoû 2019 - 17:05

    Ouverture de l’assistance médicale à la procréation : quelles conséquences ?


    Publié le 23 juillet 2019

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    Dans une note rédigée le 18 juillet 2019 à partir du projet de loi transmis au Conseil d’État – sans que soit connue la réponse de ce dernier au Gouvernement – Monseigneur Pierre d’Ornellas, archevêque de Rennes et les membres du groupe de travail Église et bioéthique de la Conférence des évêques de France, s’interrogent sur les conséquences de l’ouverture de l’assistance médicale à la procréation (AMP).
    La bataille contre le Malin commence au sein de la famille Ciric_360117-200x300
    3 novembre 2017 : Portrait de Mgr Pierre D’ORNELLAS, archevêque de Rennes, Dol et Saint-Malo. France.


    Sans envisager tous les points du projet de loi relatif à la bioéthique, cette note envisage surtout l’ouverture de l’assistance médicale à la procréation et ses conséquences.
    Il est évident qu’une loi de bioéthique ne se résume pas à poser des équilibres, plus ou moins judicieux et toujours insatisfaisants, entre les adultes et entre adultes et enfants. L’envisager conduirait à privilégier une sorte d’« éthique du curseur ». Jusqu’où alors placer le curseur ? Quel serait donc le critère objectif assurant de façon pérenne un juste équilibre des intérêts entre enfants, donneurs et adultes souhaitant des enfants ?
    Aujourd’hui, beaucoup dénoncent un curseur allant de plus en plus loin, comme si les désirs, exacerbés par l’individualisme et par la fascination des techniques, ne rencontraient aucune résistance. Cependant, avec l’ouverture de l’assistance médicale à la procréation (AMP) à toutes les femmes, le curseur franchit un point de non-retour, ce que le projet de loi assume puisqu’il met en exergue « l’égalité des modes de filiation » dans un « article principiel » du Code civil (article 6-2 qui fait suite à l’article 6-1 créé en raison de la loi dite Taubira).
    L’ouverture de l’AMP aux femmes vivant en couple et aux femmes seules est un marqueur décisif pour la société française. Cette mesure introduit en effet une conception du droit et des liens à établir entre les êtres humains, qui est en rupture radicale avec celle qui prévaut depuis les premières lois de bioéthique, en 1994. Elle soulève des interrogations difficiles qui sont regroupées ci-dessous en quatre questions (absence du père ; égalité des filiations ; puissance de la volonté ; gratuité – eugénisme – médecine)  que beaucoup de Français se posent silencieusement, avec « angoisse » aussi, comme le note le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) dans sa synthèse des États généraux.

    4 questions posées par le projet de loi



    Voir ici :

    https://eglise.catholique.fr/sengager-dans-la-societe/eglise-et-bioethique/483213-ouverture-pma-consequences-eglise/


    en conclusion



    Plus généralement, notre droit continuera-t-il à être organisé autour d’une certaine conception de la personne humaine et de sa dignité ? Voulons-nous consentir au réel humain qui a ses propres exigences pour tous de telle sorte que nos contrats et nos interdits en soient le reflet ? Ou décidons-nous que ce réel n’existe que par et dans les contrats que les hommes nouent les uns avec les autres, au détriment de certains d’entre eux ? Respecterons-nous chacun – petits et grands – en raison de sa dignité, source d’une authentique fraternité ? Ou laissons-nous les plus forts dominer les plus faibles, en raison d’un usage désordonné de la technique ?
    Sans doute sommes-nous appelés à penser éthiquement ensemble la place de la technique, comme nous y interpellent tant de penseurs aussi divers que Bernanos, Ellul, Habermas, Levinas, Benoît XVI, pour n’en nommer que quelques-uns.
    Certains promeuvent « l’immense révolution humaine » du droit de filiation détaché de tout ancrage charnel et fondé sur l’intention et le consentement. Or, le Conseil d’État souligne que « l’enveloppe charnelle est indissociable de la personne » et que le droit français consacre ainsi « l’indivisibilité du corps et de l’esprit ». Sur la base de ce constat, il est possible d’avancer la pensée suivante : Si le « modèle français de bioéthique » repose sur la dignité humaine, il se construit en référant toute avancée scientifique et tout désir à une donnée stable qui nous précède et qui nous est donnée comme un bien précieux à sauvegarder avec autant de détermination que nous voulons sauvegarder la planète qui nous précède et nous a été donnée, car « tout est lié », selon la pertinente formule du pape François dans Laudato Si’.
    Dès lors, face aux techniques toujours plus sophistiquées et de plus en plus mises à la portée de tous, comment recevoir comme un bien l’être humain qui nous précède et comment le protéger grâce à un droit qui institue des relations propices à son développement intégral, ce qui contribuera à une société apaisée et rassemblée ?
    Les techniques distillent un sentiment de puissance orgueilleuse, estimé comme un juste positionnement de l’être humain face à ses limites ou à ses vulnérabilités.
    Alors que son rapport à la création est de plus en plus questionné afin qu’il passe d’une attitude de domination à son égard à une attitude de respect, le questionnement biblique de saint Paul résonne avec acuité au sujet de l’être humain : « Qu’as-tu que tu n’aies reçu, et si tu l’as reçu, pourquoi t’enorgueillir comme si tu ne l’avais pas reçu ? ».
    Mgr Pierre d’Ornellas
    Archevêque de Rennes
    Responsable du groupe de travail Église et bioéthique de la CEF
    Membres du groupe de travail
    Mgr Pierre-Antoine Bozo, évêque de Limoges
    Mgr Olivier de Germay, évêque d’Ajaccio
    Mgr Hervé Gosselin, évêque d’Angoulême
    Mgr Vincent Jordy, évêque de Saint-Claude
    Mgr Matthieu Rougé, évêque de Nanterre
    Père Brice de Malherbe, Collège des Bernardins à Paris
    Père Bruno Saintôt, Centre Sèvres à Paris
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