Le Ciel : Ultime récompense du chrétien ! Imaginez sa beauté !

Une vie sans buts risque de perdre son sens et son but. Si nous n'avons pas quelque chose que nous visons, alors la vie peut facilement devenir comme une boussole cassée qui tourne simplement sans direction. Nous pouvons nous trouver dans la stagnation, l'ennui ou la complaisance. En l'absence d'objectifs, nous pouvons être tentés de prendre des décisions basées simplement sur des caprices ou des désirs plutôt que sur la réflexion sur ce qui est le mieux pour atteindre notre potentiel le plus élevé. Mais si nous nous fixons des objectifs, en particulier ceux qui nous excitent, non seulement nous sommes plus déterminés et plus heureux, mais nous sommes même prêts à faire de grands sacrifices pour les atteindre.

Cela s'applique également à notre vie spirituelle où notre but ultime est le paradis et l'union parfaite avec Dieu. Le paradis doit toujours être notre vrai nord et nous devons garder cet objectif au centre de nos vies. Et, s'il est bénéfique de réfléchir à la réalité de l'enfer en tant que fin que nous voulons éviter, il est encore plus essentiel que nous contemplions le ciel, afin que nos cœurs aspirent à Dieu et soient constamment poussés à faire les sacrifices que Dieu demande à ceux-ci. qui l'aiment.

Visions du ciel

Mais en contemplant le ciel, j'ai trop souvent entendu des gens décrire une vision du ciel franchement sans intérêt. Quand j'ai demandé aux gens ce qu'ils pensaient de la vie au paradis, l'étendue des descriptions qui me sont souvent données est que nous serons dans les nuages ​​avec les anges et les saints, méditant continuellement sur Dieu tout en chantant joyeusement des chants tels que «Saint , Saint, Saint Seigneur »ou« Alleluia »à l'infini. Pour moi, si c'est aussi loin que l'imagination peut aller, aussi excitée que je suis d'être avec les bienheureux en présence de Dieu, cette image est terne, ennuyeuse et peu stimulante. Mais heureusement, d'après ce qui nous a été révélé et ce que l'Église a transmis, il y a tellement plus qui nous attend dans le ciel que simplement cela! Le paradis est un endroit beaucoup plus impressionnant et inconcevable que nous ne le pensons,et réfléchir à ce cadeau incroyable que Dieu nous offre à tous peut nous aider alors que nous nous efforçons de courir la course qui nous attend et de persévérer dans la grâce (Philippiens 3:14 ; 1 Corinthiens 9:24 ).

Le paradis - pas simplement un royaume spirituel

Dans son livre Les quatre dernières choses: la mort, le jugement, le ciel, l'enfer , le père Martin von Cochem explique que le ciel n'est pas purement un royaume spirituel. La preuve en est que Jésus-Christ y est présent dans son humanité glorifiée et est avec sa mère Marie, corps et âme assumés. De plus, toute l'humanité - à la fois la bonne et la méchante - fera l'expérience de la résurrection des corps (les réunissant avec nos âmes) le dernier jour. Ceux qui recevront le don du ciel seront avec Dieu pour toute l'éternité, avec le corps glorifié uni à l'âme.

Le ciel et nos corps glorifiés

Pendant que nous méditons sur le ciel, il peut être utile de considérer à quoi ressembleront les corps glorifiés des bienheureux dans les cieux après la résurrection. Nous ne pouvons pas imaginer à quel point la transformation des corps sera magnifique, mais la tradition nous dit que ces corps glorifiés auront quatre qualités qui seront uniques de nos expériences terrestres: clarté (ou beauté) , impassibilité , agilité et subtilité.

Lire la suite : Traduire cette page

Allison Tobola Low

Allison Tobola Low est une catholique de toujours, passionnée par le partage du Christ et de la foi catholique avec les autres. Elle travaille à plein temps en tant que médecin à Tyler, au Texas, et a également reçu une maîtrise en théologie de l'Augustine Institute de Denver, CO.

 

C'est drôle, je ne me suis jamais posé ce genre de questions. Pour moi cela ne sert à rien de faire des suppositions, c'est une perte de temps.
Il me semble qu'il faut s'en tenir à la Parole de Dieu et faire confiance :
à la Résurrection, nous serons comme des anges dans les Cieux

Il se fait tard. Je suis debout dans l'embrasure de la porte de la salle de bain pendant que mon plus jeune fils se brosse les dents. Lorsqu'il a fini de se brosser les dents, il se tourne vers moi et me dit : « A quoi ressemble le paradis ? »

Les grandes questions viennent souvent au coucher. Il y a quelque chose dans le calme de la nuit, avec l'obscurité qui s'installe autour de vous, qui semble inciter les enfants à s'interroger sur le monde. Ce n'est probablement pas non plus une coïncidence si les grandes questions prennent plus de temps et retardent le sommeil – un bonus lorsque vous êtes un enfant en pleine croissance qui essaie de tirer chaque once de plaisir de la journée.

« Nous ne sommes pas vraiment sûrs », lui dis-je. « Nous savons que Dieu est là et que nous serons heureux, mais je pense que personne ne peut vraiment décrire le paradis. À votre avis, à quoi ressemblera-t-il ? »

Nous discutons ensemble, posant plus de questions que de réponses. Y aura-t-il de la nourriture ? Y aura-t-il de la musique ? Pourra-t-on jouer aux jeux vidéo ? Sera-ce comme le matin de Noël? Nous ne le saurons pas avant d'y arriver un jour. Et peut-être que les mots que nous connaissons ne peuvent pas vraiment décrire ce que nous y découvrirons.

Pourtant, je dis à notre fils que j'imagine que ce sera supérieur et plus magnifique que tout ce que nous pouvons imaginer. Plus merveilleux que le plus grand jour ou célébration que nous ayons jamais vécu. Quoi que le ciel implique, nous devons croire que Dieu nous réserve quelque chose qui dépasse de loin tout ce que notre esprit humain peut imaginer sur terre.

D'autant plus que je vieillis, quand je pense au paradis, je pense non seulement à rencontrer Jésus mais aussi à voir les gens que j'ai aimés et qui je crois y être – mes grands-parents, mon beau-frère Eric, la sœur de mon mari Robin, mon neveu Georgie, et tant d'autres. J'aime imaginer qu'ils viendront en courant pour me saluer quand je serai là-bas – avec les saints vers lesquels je me suis tourné au fil des ans. Le ciel, dans mon esprit, est un lieu de rassemblement, un lieu où vous êtes vraiment ensemble – avec Dieu et avec ceux que vous aimez.

Sainte Faustine a décrit les « beautés inconcevables du ciel et le bonheur qui nous attend après la mort ». Ce bonheur doit avoir une profondeur et une richesse dont nous n'entrevoyons qu'au cours de nos moments les plus joyeux sur terre. Mais j'aime penser que nous développons notre goût pour le paradis pendant ces moments heureux - lorsque vous frappez un home run en petite ligue, regardez un coucher de soleil, étreignez quelqu'un que vous aimez après une longue séparation ou tenez votre enfant pour la première fois.

C'est une période de l'année où nous méditons peut-être sur le paradis d'une manière spéciale. Au mois de novembre, alors que nous nous souvenons des âmes et célébrons les saints, l'espace entre le ciel et la terre peut sembler un peu plus mince. D'une certaine manière, nous semblons plus étroitement liés et entrelacés.

Cela peut prendre une profondeur

importance à une époque où la pandémie nous sépare des gens que nous aimons ici sur terre. Cette année, il est difficile d'imaginer que de nombreuses personnes pourront célébrer leurs fêtes habituelles en famille élargie. Nous devrons peut-être être un peu plus créatifs.

J'ai déjà contacté ma mère et ma sœur, qui habitent à proximité, pour leur demander de participer à un échange de plats sous le porche pour Thanksgiving. J'espère que nous pourrons partager un repas ensemble même si nous ne nous asseyons pas autour de la même table. Je déposerai des portions de ma trempette au brocoli au fromage et de ma sauce aux canneberges en conserve sur leurs porches.

Ma mère a proposé de faire à ma famille une tarte à la citrouille.

La tarte à la citrouille de ma mère est soyeuse et lisse. Il est délicieusement décadent avec un soupçon de cognac, et il est servi dans une coquille parfaitement conçue. Imaginez la meilleure tarte à la citrouille que vous ayez jamais mangée et sachez que cette tarte la fera sortir du parc. Ajoutez de la crème fouettée à une tranche de cette tarte et vous gémirez de joie.

Je ne sais peut-être pas à quoi ressemble le paradis, mais je sais que si les anges préparent une tarte à la citrouille au paradis, ils utilisent la recette de ma mère.

Et nous pourrions tous utiliser un petit avant-goût du paradis sur terre.


Que le ciel ne se sente jamais trop loin.

Rita Buettner

      

Ailes et auréoles. Peignoirs et harpes. Assis sur les nuages. Être accueilli par saint Pierre aux portes nacrées : ce sont les images du paradis que nous obtenons des films, de la télévision et des dessins animés dans les journaux. Aussi stupides qu'elles soient, les idées derrière ces images peuvent s'infiltrer dans notre conscience et affecter la façon dont nous pensons au paradis.

Par exemple, il est communément admis que nous n'aurons pas de corps au paradis. Ce n'est qu'en partie vrai. Les gens au ciel n'ont pas de corps (à de rares exceptions près comme Jésus et Marie), mais c'est un état de fait temporaire. À la fin des temps, nous serons ressuscités des morts et réunis avec nos corps (cfr. 1 Cor. 15:16-18).

L'idée que nous passerons l'éternité en tant que fantômes désincarnés est l'un des mythes les plus répandus sur l'au-delà. Dieu a créé les hommes pour qu'ils soient des esprits incarnés, et bien que la mort puisse temporairement interrompre cela, la mort n'est pas le dernier mot. Notre destinée ultime est d'être les esprits incarnés que Dieu a toujours voulu que nous soyons.

Bien sûr, les corps ordinaires ne sont pas capables de survivre pour l'éternité. Paul explique que « la chair et le sang ne peuvent hériter du royaume de Dieu, et le périssable n'hérite pas l'impérissable » (1 Cor. 15:50).

Nos corps seront modifiés d'une manière ou d'une autre lorsque nous serons réunis avec eux après la résurrection . Ce que seront ces modifications, même Paul n'a pas prétendu comprendre, bien qu'il ait comparé la différence entre nos corps d'aujourd'hui et nos corps d'alors à la différence entre une graine et la plante qui est issue de la graine (1 Cor. 15:35-44 ).

Ailleurs, il déclare que Jésus «changera notre humble corps pour qu'il soit comme son corps glorieux» (Phil. 3:21), soulevant la possibilité que dans nos corps ressuscités, nous serons capables de faire beaucoup de choses que Christ a pu faire sous sa forme ressuscitée, telle qu'elle apparaît ou disparaît des lieux à volonté, sans portes verrouillées ou autres barrières nous obstruant.

Lire la suite : Traduire cette page

     

Au-delà des limites étroites de la famille, l'affection peut s'étendre au sein d'un large cercle d'amitié. L'Homme-Dieu était heureux d'avoir des amis sur la terre, et il a daigné les rassembler autour de lui dans le ciel. A son exemple, les personnes les plus saintes ont donné libre cours aux plus tendres sentiments de leur cœur : toutes ont eu des amis, choisis parmi mille, et toutes se sont réjouies à l'idée de les connaître et de les aimer dans un repos éternel.

Désormais, l'une des joies de ces vrais amis sera leur reconnaissance mutuelle. Saint Ambroise l'a pensé lorsqu'il a commenté les paroles suivantes de notre Sauveur : « Je vous ai appelés amis, parce que tout ce que j'ai entendu de mon Père, je vous l'ai fait connaître » (Jean 15 :15). Par ces paroles, notre Seigneur nous a donné le modèle de l'amitié à copier. Nous devons révéler à nos amis tous les secrets de notre cœur, et nous ne devons pas rester dans l'ignorance du leur. Un ami ne cache rien. S'il est sincère, il ouvre son esprit comme notre Sauveur a révélé les mystères de son Père.

Ainsi pensait aussi cet humble et saint prêtre de nos jours, qui fut un grand prophète sans sortir de son pauvre petit village, où des multitudes le visitaient vivant, et le visitent encore après la mort. Voici quelques-unes de ses expressions consolantes :

Avec qui serons-nous au ciel ? Avec Dieu, qui est notre Père ; avec Jésus-Christ, qui est notre Frère ; avec la Sainte Vierge, qui est notre Mère ; avec les anges et les saints, qui sont nos amis. Un roi, dans ses derniers instants, dit avec un profond regret : « Dois-je alors quitter mon royaume pour aller dans un pays où personne ne m'est connu ? Il n'avait jamais pensé au bonheur du ciel. Il faut s'y faire des amis désormais, afin de pouvoir les rencontrer après la mort ; et alors nous n'aurons pas peur, comme ce roi, de ne connaître personne dans l'autre monde.

Il vous paraît peut-être que jusqu'ici je n'ai parlé que de cette amitié générale qui existera entre tous les saints du ciel, comme elle existe sur la terre, entre tous les bons qui se connaissent et s'apprécient ; et, plus encore, parmi tous les religieux qui vivent dans la même communauté. Mais ce que j'ai dit ne s'applique-t-il pas avec plus de force à une amitié spéciale et sainte que l'on voit quelquefois s'épanouir pendant le temps entre deux cœurs, en vertu du sang de Jésus-Christ ?

Croyez bien qu'une telle fleur, après avoir fait vos délices sur la terre, répandra ses odeurs dans une éternité bienheureuse, pour parfumer la cour céleste, et donner une consolation toujours nouvelle aux élus.

Les saints considéraient même la possibilité d'une telle persistance comme un élément essentiel de l'amitié. Qui ne connaît ce dicton de saint Jérôme : « L'amitié n'a jamais été vraie qui peut avoir une fin » ? L'amitié qui ne peut être éternelle n'a pas d'existence réelle, et la véritable amitié survit à toutes les séparations de la mort, pour réunir au ciel ceux qu'elle unit sur la terre.
Vous avez lu ces lignes de saint François de Sales (1567-1622) décrivant la véritable amitié comme le prélude et l'avant-goût du ciel :

Si votre communication réciproque est faite de charité, de dévotion, de perfection chrétienne, ô Dieu ! Combien précieuse sera votre amitié ! Ce sera excellent, parce qu'il vient de Dieu ; excellent, parce qu'il tend vers Dieu ; excellent, parce que son lien est Dieu ; excellent, car il durera pour toujours en Dieu. Oh! Qu'il est agréable d'aimer sur la terre comme ils aiment au ciel et d'apprendre mutuellement à se chérir dans ce monde comme nous le ferons dans l'éternité dans l'autre ! Le délicieux baume de la dévotion se distille de cœur à cœur par une participation continuelle ; et ainsi on peut dire que Dieu a étendu ses bénédictions et la vie des siècles sur les siècles sur une telle amitié. Jamais un lien aussi chaste ne s'est transformé qu'en une union d'esprits plus parfaits et plus purs - une image vivante des amitiés bénies qui existent au ciel.

Lire la suite : Traduire cette page

À quand remonte la dernière fois que vous avez pensé au paradis et l'avez-vous imaginé dans votre esprit ? L'une des parties les plus importantes de la vie spirituelle est de se souvenir du but final, la destination finale que nous nous efforçons tous d'atteindre.

Les saints ont pleinement compris cette réalité et ont imaginé à quoi ressemblerait le Ciel au quotidien. Au milieu de leur prière, ils pensaient à la beauté et aux joies du Ciel et à combien ils aspiraient à être unis à Dieu.

Rêver du paradis met tout le reste en perspective.

Saint François de Sales a encouragé cet exercice, en écrivant un chapitre à ce sujet dans son Introduction à la vie dévote.

[Imaginez] à vous-même une belle nuit calme, quand les cieux sont brillants avec d'innombrables étoiles : ajoutez à la beauté d'une telle nuit la plus grande beauté d'un jour d'été glorieux, l'éclat du soleil n'empêche pas l'éclat clair de la lune ou des étoiles, et alors soyez sûr que tout cela est infiniment en deçà de la gloire du Paradis. pays lumineux et béni, lieu doux et précieux !

Il demande ensuite au lecteur de réfléchir aux joies du ciel auxquelles les anges et les saints participent déjà.

Ils se réjouissent d'une joie perpétuelle, ils partagent une félicité indicible, et des délices immuables. Considérez comment ils apprécient la Présence de Dieu, Qui les remplit de la richesse de Sa Vision, qui est un océan de délices parfait ; la joie d'être à jamais unis à leur Tête. Ils sont comme des oiseaux heureux, planant et chantant pour toujours dans l'atmosphère de la divinité, qui les remplit de plaisirs inconcevables.

Ce court exercice peut avoir un effet réel sur l'âme et orienter toutes nos autres actions dans la vie. Si nous désirons vraiment le Ciel, n'essaierons-nous pas de faire tout notre possible pour rester sur le chemin qui y mène directement ?

Si vous vous retrouvez constamment à tomber dans les mêmes types de péchés encore et encore, arrêtez-vous un instant pour imaginer le paradis et à quoi il ressemblera.

La beauté et la joie du Ciel surpassent tout ce que nous pouvons imaginer dans notre esprit, et cette réalité devrait susciter en nous le désir d'être là, peu importe le prix.

  

Jésus est le chemin de
la vérité et de la vie

Chaque personne dans le monde qui a jamais été créée a non seulement des caractéristiques physiques, émotionnelles et psychologiques individuelles, mais a également une âme unique. Avez-vous déjà pensé à mourir et à aller au paradis, et réalisé que vous emporterez votre personnalité avec vous ? Il n'y a pas juste un tas de ratés ennuyeux et de même personnalité au paradis, vous savez.

Au ciel, il y aura des penseurs réfléchis, instruits (Saint Augustin), de simples doux contemplatifs (« Jésus ne nous demande pas de grandes actions, mais simplement l'abandon et la gratitude » - Sainte Thérèse, la Petite Fleur). Il y aura des femmes merveilleuses élégantes et énergiques qui étaient des intendants de grandes richesses et de grandes positions sur terre (Sainte Marguerite d'Écosse), et des âmes généreuses, douces et humbles comme Saint François d'Assise. Il y aura des saints qui se sont démarqués de manière célèbre, comme Saint Patrick d'Irlande, qui a été capturé par des pirates, a chassé des serpents et a expliqué la Trinité à l'aide d'un trèfle ; et il y aura des saints moins au premier plan, mais tout aussi forts et courageux, comme saint Maximilien Kolbe, qui s'est discrètement avancé pour offrir sa vie en échange d'un jeune père qui avait été choisi pour la mort par les nazis.

Tant de gens. Autant de personnalités. Nous passerons du temps avec eux tous au paradis. Au ciel, il y aura une grande diversité d'âmes et il y aura de la place pour chacun de nous.

Il y aura même des saints non déclarés par l'Église dans le ciel. Vous savez de ceux dont je parle : n'importe qui au paradis est un saint, alors pensons à ceux de nos cercles — dans notre famille, ou dans notre cercle d'amis. Qu'en est-il de ceux qui ont également lutté à travers des épreuves dans la foi pour obtenir la couronne de gloire, mais qui sont moins connus ou connus seulement de Dieu ? Après le purgatoire et la purgation nécessaire, nous rencontrerons d'autres qui ont choisi Dieu et sa volonté aussi. Des gens de notre enfance qui nous étaient chers, ceux que nous ne connaissions qu'en passant. Nous serons tous là. Avec les mêmes personnalités que nous avons ici sur terre. Cool, non ?

Avez-vous déjà été indescriptiblement attiré par quelqu'un sans vraiment savoir pourquoi ? Cette personne peut sembler ordinaire à n'importe qui d'autre, avoir des talents communs, mais a cultivé la vertu et possède une âme forte et brillante qui attire. Toutes les âmes auront cette attraction naturelle au ciel, et nous ne nous regarderons pas les uns les autres mais ensemble vers Dieu, et le verrons dans sa grande gloire et bonté ; ce qui est totalement incompréhensible et indescriptible ici, mais va littéralement nous épater.

L'auteur, enseignant, écrivain et philosophe, le Dr Peter Kreeft a dit : « Tout ce qui est plus petit que le ciel nous ennuie parce que seul le ciel est plus grand que notre cœur.

Dieu est la perfection de tout ce qui est bon, vrai et beau que nous avons aimé ici. Les traits physiques et de personnalité qui nous attirent ici vers un être humain particulier ne sont qu'une simple ombre de la pleine perfection que Dieu possède. Ces traits sont complètement et plus pleinement Ses traits.

Nous sommes tous des saints en devenir. Mais nous ne sommes pas des gens blasés à l'emporte-pièce. Je soupçonne qu'il n'y aura pas seulement de la joie mais des rires au paradis. Des rires qui débordent de la relation et des blagues. Pas de malentendu là-bas, toutes les blessures guéries, toutes les intentions parfaites. Et les mêmes personnes auxquelles nous sommes attachés et avec qui nous avons eu des relations sur terre, nous serons attachés et avec lesquels nous aurons des relations au ciel, seulement d'une manière plus profonde et parfaite.

Il est bon de penser au paradis, cette destination que nous désirons tous, le lieu ultime où nous connaîtrons enfin les mystères du monde et rencontrerons notre Créateur face à face. C'est là que nos âmes uniques et individuelles seront chacune de petits instruments participant à la plus grande symphonie de toutes, la Communion des Saints glorifiant Dieu pour l'éternité. Nous serons toujours « nous » au paradis, tout comme tous les autres que nous aimons.

L'amour de Dieu pour nous est si individuel, qu'il aurait envoyé son Fils unique juste pour nous, si nous étions le seul à avoir besoin du salut. Il nous connaît comme personne d'autre. Il connaît nos luttes, nos joies, nos regrets, nos tentations, nos aspirations. Il nous a rendus uniques, différents de tous les autres êtres humains. Il nous a fait. Il nous a fait.

Continuez à cheminer dans la vie, vers le ciel. Et sachez que Dieu vous aime, dans votre unicité, dans votre corps, votre esprit et votre âme. Le paradis est juste au coin de la rue. Aidons-nous les uns les autres à garder la foi, nous aurons donc de joyeuses retrouvailles (ou première rencontre) là-bas !

Thérèse Thomas

Theresa Thomas est l'épouse de David et mère de neuf enfants.

      

Pour la plupart d'entre nous, le paradis est plutôt abstrait. C'est une sorte de chose floue. Souvent dans la vie, nous attendons avec impatience les événements - remises de diplômes, doctorats, mariage, etc. Mais lorsque notre anticipation est grande, l'événement, lorsqu'il se produit, semble perdre quelque chose. C'est pourquoi, je crois, nous n'aimons pas parler du Ciel. Nous avons tellement peur que cela ne ressemble pas à ce que nous attendons, et nous commençons donc à douter.

Ce à quoi ressemble le paradis n'est même pas entré dans nos imaginations les plus folles. Sur terre, toi et moi voulons le bonheur. Mais la vie est pleine d'un peu d'amertume, même quand on est heureux. C'est parce que, dès que nous avons quelque chose qui nous rend heureux, nous avons peur de le perdre.

Le bonheur, ici sur terre, est toujours doux-amer.

Nous nous attachons tellement à ce bonheur que nous devenons dévastés lorsque nous le perdons. C'est parce que le bonheur est une oasis dans le désert. Quand nous sommes dans cette oasis, nous ne voulons aller nulle part ailleurs. Et quand on part, on ne veut pas penser au désert tout autour, alors on fait comme si ce n'était pas là. Et puis, si quelqu'un nous parle du Ciel, au loin dans l'invisible, nous ne voulons pas l'entendre. Nous vivons à une époque où nous nous faisons des illusions sur l'endroit où se trouve le vrai bonheur.

Et donc, bien que nous puissions avoir des aperçus de cette vie éternelle, nous ne sommes pas prêts pour cela. Nous ne savons pas ce que cela signifie. Nous voulons y arriver immédiatement ou à la hâte, mais nous ne pouvons pas, alors nous prétendons que ce que nous avons ici et maintenant est tout ce qu'il y a. Mais si ce que nous avons maintenant est tout ce qu'il y a, nous ne serions pas différents d'un chien, car ce qu'il a maintenant est vraiment tout ce qu'il a.

Pour la plupart d'entre nous, il est donc difficile de garder le paradis dans notre esprit, surtout pour ceux d'entre nous, comme moi, qui n'ont pas un esprit très créatif. Nous préférons les choses que nous pouvons voir. Nous pensons : « Ne me dites pas ce qui va être. Donne le moi maintenant !"

Pourquoi avons-nous peur de la mort et du jugement ?

Jetons un coup d'œil à la question « Pourquoi avons-nous peur de la mort ? »

Premièrement, la plupart d'entre nous ont peur du jugement. Nous ne savons tout simplement pas si nous sommes vraiment désolés pour nos péchés – ou même si nous nous en souvenons. C'est parce que nous n'avons pas pleinement saisi la belle vérité de l'amour paternel de Dieu, de son réconfort et de son pardon. Et quand Dieu pardonne, il pardonne et il oublie.

Et pourtant, nous avons si souvent peur de Dieu et de Son Royaume. Pourquoi avons-nous peur d'un Père si généreux et si aimant ?

Beaucoup des premiers chrétiens menaient une vie de débauche, mais ils avaient une foi qui leur assurait qu'une fois qu'ils avaient reçu un drap vierge de Dieu après la confession, ils pouvaient chercher, désirer et obtenir le ciel. Pourquoi? Parce que Dieu est notre Père.

Leur foi était si réelle que lorsqu'ils ont été placés dans une arène pour affronter les lions, lorsque Pierre et André ont été crucifiés, lorsque Barthélemy a été écorché vif, ils se sont tous appuyés avec confiance sur la puissance de Dieu pour les maintenir en vie. Lorsque saint Étienne a été lapidé à mort, il a vu le ciel s'ouvrir et il a vu Jésus à la droite du Père. Et pendant qu'ils l'attaquaient, son visage brillait comme un ange et il dit : « Recevez mon esprit. . . . Seigneur, ne leur reproche pas ce péché » (Actes 7 :59-60).

Nous devons découvrir ce que ces chrétiens avaient qui nous manquait aujourd'hui, et ce qui a étouffé le vrai christianisme dans nos cœurs.

Savez-vous ce que Notre Seigneur a dit à Sr Lucie de Fatima ? Il a dit : « Le sacrifice que chacun peut faire est de faire son devoir et d'obéir à ma loi. C'est la forme de pénitence que j'exige maintenant. Être fidèle aux devoirs de notre état de vie ; s'accrocher à Dieu; être fidèle à sa règle, à sa loi et à son Église : c'est ce que signifie être saint.

Nous devons nous rappeler que nous sommes un peuple de Dieu qui doit savoir où nous sommes et où nous allons.

Lire la suite : Petit guide du paradis de Mère Angélique

 

Qui était Mother Angelica ? : Google Traduction

Nous faisons des provisions, elles sont pour l'avenir dans cette vie et donc ce sont presque dans sa totalité des provisions matérielles.Beaucoup d'entre nous peuvent se concentrer sur l'accumulation de choses matérielles et de richesses, qui sont utiles, mais nous devons éviter d'aller à l'autre extrême, une accumulation avide de biens terrestres. Le témoignage de grands esprits et personnages du monde, Gandhi, mère Teresa, saint Augustin, met en perspective que l'accumulation n'apporte pas le bonheur en soi. Oui, dans la vie, nous devons prendre des dispositions. La planification est à chaque étape du chemin, surtout en tant que chrétiens, car notre voyage ne se termine pas ici sur terre avec les morts de nos corps matériels, mais il ne fait que commencer. Nous ne pouvons pas appeler cette vie à la maison, car c'est un voyage. Nous pouvons dire que notre voyage se termine avec la disparition de la chair, au moment de l'abandon de l'esprit, et peut-être pouvons-nous planifier et faire des provisions jusqu'à ce moment. Bien que cela soit vrai, ce n'est que partiel.Le voyage d'un chrétien ne s'arrête pas ici avec les morts. La mort est la porte qui nous conduit à notre véritable voyage final. Avons-nous pris des dispositions qui garantiront notre entrée dans notre maison éternelle et nous soutiendront tout au long du voyage, rafraîchissant nos esprits lorsque nous sommes fatigués et fortifiant notre cœur afin que nous puissions aller jusqu'au bout ?

Beaucoup de gens ont trouvé que l'acquisition de richesses n'était pas une fin, mais seulement un changement de misères ! Deuxièmement, les biens ne nous appartiennent que pour un temps et la Bible les appelle donc « vanités » (Eccle 1:2), le sens originel du mot « vanité » étant : « une rafale de vent ». C'est pourquoi, dans la parabole que nous avons entendue aujourd'hui, Dieu lui dit : « Insensé, cette nuit même on t'exige la vie » (Lc 12,20). Nous ne condamnons pas les richesses comme un mal en elles-mêmes, mais nous ne pouvons pas être aveugles au fait qu'elles peuvent être des obstacles. Un prédicateur bien connu, le P. D'Souza dit : « Les richesses, par leur nature, agrandissent plutôt qu'elles ne satisfont notre appétit ; ils engendrent la satiété, l'indignation de la satiété ! » Et cela va dans la mesure où ils peuvent asservir nos esprits à tel point qu'à un moment donné nous sommes privés de notre liberté d'aimer Dieu et notre prochain. Une grande fortune peut être une bénédiction,mais sinon de bons intendants, un grand esclavage.

C'est pourquoi nous sommes appelés à ne pas devenir avides et à nous accrocher à nos richesses et autres biens matériels comme s'ils étaient une fin en soi, mais à les utiliser de telle manière que, par leur utilisation, nous puissions acquérir des biens spirituels comme provisions pour notre cheminement spirituel vers Dieu. C'est ce que Jésus voulait dire lorsqu'il nous a mis en garde « de ne pas accumuler de trésor pour nous-mêmes, au lieu de nous enrichir aux yeux de Dieu » (Lc 12, 21). Et saint Paul le répète : « Que ta pensée soit sur les choses célestes, non sur les choses qui sont sur la terre » (Col 3, 2). Un moyen sûr d'acquérir des provisions pour notre chemin vers Dieu au moyen des richesses est de s'aimer et de prendre soin les uns des autres et d'utiliser nos richesses pour promouvoir la justice et la paix. Nous n'avons pas besoin d'être Bill Gates ou Mark Zuckerberg, dont la richesse est bien au-delà de la dette internationale de nombreux pays. Nous,avec les moyens que nous possédons, avec les dons que nous avons, peut faire la différence dans la vie de nombreux peuples.

Oui, en donnant et en donnant de nous-mêmes, c'est que nous recevons, comme le dit la Prière de saint François. Nous sommes invités à partager nos bénédictions avec les autres. La parabole de Jésus nous rappelle que nos biens nous sont simplement prêtés par Dieu et que nous sommes responsables de leur utilisation. Nous devons être généreux en partageant notre temps, notre trésor et nos talents, les trois éléments de l'intendance chrétienne. Chacun de nous est riche d'une chose ou d'une autre. La parabole nous demande de partager ces dons. Même si nous sommes pauvres financièrement, nous pouvons être dotés d'intelligence, de bonne volonté, d'un sens de l'humour ou de la capacité d'encourager, d'inspirer et de soutenir les autres. Dieu attend de nous que nous lui rendions grâce pour toutes ces bénédictions en les partageant avec les autres pour sa gloire. En donnant, nous créons des trésors dans le ciel et devenons riches aux yeux de Dieu.Tout ce que nous donnons n'est pas perdu mais transformé en un trésor d'éternité, nous entraînant dans le Royaume. Par conséquent, si dans le passé nous avons accordé une plus grande importance au trésor matériel, il est temps de changer de voie. Et cela est en accord avec ce qui s'est passé lors de notre Baptême : « Tu as abandonné ton ancien comportement avec ton ancien moi et tu as revêtu un nouveau moi à l'image du Christ » (Col 3, 9-10).

Au Kenya, certains Africains ont encore pour habitude de retirer les vêtements des morts avant de les enterrer afin de dramatiser que nous quittons le monde de la même manière que nous y sommes entrés. Par conséquent, ce qui compte à la mort, ce n'est pas tout ce que nous avons accumulé tout au long de la vie, mais les trésors spirituels que nous avons accumulés pour aller au ciel. Si dans le passé nous avons accordé une plus grande importance au trésor matériel, il est temps de changer de voie. Et cela est en accord avec ce qui s'est passé lors de notre Baptême : « Tu as abandonné ton ancien comportement avec ton ancien moi et tu as revêtu un nouveau moi à l'image du Christ » (Col 3, 9-10).  Quand nous mourrons, nous n'emporterons avec nous aucune de nos richesses matérielles.

L'Ecclésiaste fait une belle prose sur la futilité des choses matérielles, résumant nos envies et nos désirs avec le mot Vanité. La vanité est un péché capital, selon les enseignements de l'Église catholique. C'est un péché capital, car, bien que ce soit un péché en soi, c'est le début de possibles péchés plus graves. La vanité peut conduire une personne à agir par pur désir égoïste, dans la mesure où malgré sa propre nature et considérer la nature de l'autre comme plus pure. Par conséquent, il est important de savoir et de comprendre que la vanité couvre un grand nombre d'autres péchés dont nous ne sommes pas conscients.

Cependant, cette réflexion n'est pas pour réfléchir plus profondément sur les origines et les conséquences du péché, mais pour arriver à savoir comment nous sommes sauvés par la grâce gratuite de Dieu, et tout ce qui se déroule dans la miséricorde et la compassion. En tant qu'humains, nous reconnaissons notre nature corrompue, et pourtant nous devons reconnaître davantage l'amour inconditionnel de Dieu et son désir inconditionnel de vivre avec lui, de devenir comme son Fils.
 
Père Pilmaiken Lezano