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    Ce qui fait la vitalité d'un diocèse : " Fréjus-Toulon " avec Mgr REY

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    Message par Invité Dim 5 Avr 2015 - 16:11

    Ce qui fait la vitalité d'un diocèse


    La Vie consacre son dernier numéro à la fin ou la résurrection du catholicisme en France. Le journal dresse un panorama de l’Eglise en France, en grande difficulté à bien des niveaux. Toutefois, il s’est penché sur le cas peu commun du diocèse de Fréjus-Toulon, véritable laboratoire de la nouvelle évangélisation :

    « Les faits sont là : le diocèse de Fréjus-Toulon, qui correspond au département du Var, avec son million d’habitants, est celui qui ordonne le plus de prêtres par habitant en France. Il en compte actuellement 252 en activité et 93 en mission à l’extérieur, un chiffre en croissance constante et qui suffit pour assurer une présence dans chaque paroisse. Cinq jeunes hommes y ont embrassé le sacerdoce l’année dernière, alors que le grand diocèse de Lyon en a seulement ordonné trois.

    Ce qui fait la vitalité d'un diocèse : " Fréjus-Toulon " avec Mgr REY 86692203

    Premier moteur de ce renouveau, Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon, annonce d’emblée que l’important est de « partir des besoins des gens ». Depuis 15 ans qu’il assure son ministère, il assume ce pragmatisme. Des traditionalistes aux charismatiques en passant par les fidèles les plus classiques ou les militants du CCFD-Terre solidaire, tout le monde est le bienvenu. L’évêque a aussi fait venir des dizaines de communautés étrangères spécialisées dans l’évangélisation. Selon lui, un des rôles de l’Église est de permettre la « fertilisation » – un de ses maîtres mots – entre gens de cultures différentes. »

    Mgr Dominique Rey est à la tête depuis 15 ans de ce diocèse dynamique, où le nombre de prêtres est suffisant et en augmentation. Il explique :

    « Si vous deviez résumer votre stratégie d’évangélisation en quelques points, que mettriez-vous en avant ?

    Plusieurs points structurants. Le premier est la dimension du primat de la grâce. On peut avoir des idées, prendre des initiatives, mener des programmes pastoraux, mais ce qui est préalable à toute notre action, c’est d’abord ce que Dieu fait à travers nous. Je relie le dynamisme du diocèse à la présence d’une forte vie contemplative. On a la chance d’avoir de nombreuses communautés monastiques ici : des cisterciens, les moines de Lérins, des chartreuses, des bénédictines, etc. Ils forment un support dans la vie intérieure. Ce qui nous renvoie au fait que le premier ressort de l’évangélisation, plus que des entreprises personnelles, c’est la capacité de revenir aux sources de la mission : la source sacramentelle, en particulier l’adoration eucharistique.

    Donc, la « stratégie », ce n’est pas d’abord des techniques d’évangélisation…

    Non. Mais le deuxième pilier est la place donnée aux charismes au sens large et à la manière de vivre l’évangile suivant ce que l’on porte. Nous avons cette intuition : ce n’est pas la taille de la chaussure qui détermine la pointure du pied, mais l’inverse. Or, nous avons connu des pastorales qui parfois nous ont enfermés dans des schémas contraignants, soviétiques. Alors qu’il faudrait au contraire partir de ce que chacun reçoit comme don de la grâce de Dieu, pour ensuite donner le meilleur de soi-même. De nombreuses communautés viennent de l’extérieur. Certaines sont nées de l’intérieur. »


    Dernière édition par Mich'el le Mar 7 Avr 2015 - 22:48, édité 1 fois
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    Ce qui fait la vitalité d'un diocèse : " Fréjus-Toulon " avec Mgr REY Empty Re: Ce qui fait la vitalité d'un diocèse : " Fréjus-Toulon " avec Mgr REY

    Message par Invité Dim 5 Avr 2015 - 16:16

    <iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/V5Kr6hj4vtw" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>

    La Nouvelle évangélisation, comment ça marche ? Fréjus-Toulon est un diocèse qui accueille et met en oeuvre de nombreux projets : Porte-à-porte, cellules d'évangélisation, cours alpha, recommençants actifs, aide sociale et présence d'une soixantaine de communautés dont plusieurs communautés nouvelles venant du Brésil... Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon depuis 2000, vient partager ses expériences et ses convictions.
    Emission du 21/01/2011
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    Ce qui fait la vitalité d'un diocèse : " Fréjus-Toulon " avec Mgr REY Empty Re: Ce qui fait la vitalité d'un diocèse : " Fréjus-Toulon " avec Mgr REY

    Message par Invité Mar 7 Avr 2015 - 22:50

    Revenir à son baptême

    Chaque semaine, Liberté politique relaie la méditation de la semaine de la Neuvaine pour la France. Pour la méditation de Pâques, Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon, invite la France à retrouver non le passé, mais la vie dans la fidélité aux promesses de son baptême : « Elle doit renier une conception de la “liberté au-dessus de toutes les valeurs” qu’elle a enseignée au monde entier. »



    AU COURS de sa visite apostolique en 1980, Jean-Paul II adressait une adjuration pathétique aux chrétiens de France : « France, fille aînée de l’Église, es-tu fidèle aux promesses de ton baptême ? »

    Les peuples, comme les personnes, ont une âme et une vocation à remplir, en toute liberté. Une nation est une famille de familles qui a sa physionomie, son histoire temporelle et spirituelle particulières. L’amour de Dieu est certes le même pour tous les peuples de la surface du globe, même si ces derniers ne Le connaissent pas encore. Mais chacune des nations est aimée d’un amour de prédilection, qui correspond à son « genre de beauté » propre, c’est-à-dire à sa vocation communautaire spécifique.

    Une mémoire chrétienne

    Le rayonnement de la France à travers le monde s’enracine dans sa vocation chrétienne, source toujours vivante d’une culture riche de poètes et d’écrivains, de philosophes et de théologiens, de penseurs et d’artistes de génie, surgis d’un terreau fécondé par la foi des apôtres et irrigué du sang des martyrs. Notre géographie est recouverte du manteau d’églises, de sanctuaires et de cités, qui souligne combien la foi a embrassé notre histoire.

    Cette mémoire chrétienne est pour nous encore référence et espérance pour le futur. Elle est source de responsabilité pour que l’expression de la laïcité et les choix éthiques, sociaux et politiques que notre pays pourra poser dans la construction de cet avenir, n’oublie jamais sa vocation.

    La France est-elle morte ?

    Voilà des décennies que l’on annonce la mort de la France. Que ce soit par l’usure du temps, le suicide ou l’assassinat, notre vieux pays vivrait ses derniers instants. Pour certains même, il ne prendrait qu’aujourd’hui conscience de son trépas dissimulé de longue date par des politiciens avides de pouvoir et d’argent. Les vrais amoureux de la France seraient tout aussi convaincus de sa disparition mais n’oseraient le dire pour ne pas désespérer les braves gens.

    La France comme « société organique » ne serait donc plus : nous ne pourrions qu’en retarder la décomposition, par notamment la défense de sa cellule primordiale, la famille, ou de ce qui reste de sa culture absorbée par la globalisation économique et cyberespace. Quelques fidèles continueraient de s’émerveiller de cet héritage jusqu’à ce que leurs descendants se laissent finalement emporter par l’inéluctable montée du relativisme qui fait le lit du fondamentalisme.

    Revenir à la vie


    Bien piètre perspective qui hélas, ne manque pas d’éléments de crédibilité ! Quoi qu’il en soit, pouvait-on sérieusement croire à l’immortalité de la France ? Il ne lui a pourtant jamais été promis que les portes de l’Enfer ne prévaudraient pas contre elle, quelles qu’aient été les faveurs innombrables qu’elle reçut depuis son baptême. La question n’est donc pas de savoir si la France est morte ou vive mais si morte ou moribonde, elle pourrait revenir à la vie. En un mot, la France doit-elle craindre la mort ? Oui, comme le Christ a frémi devant l’imminence de sa Passion mais dans l’espérance de la Résurrection.

    En crise, non seulement économique et politique, mais aussi morale et spirituelle, la France doit accepter de mourir à elle-même. Elle doit renier une conception de la « liberté au-dessus de toutes les valeurs » qu’elle a enseignée au monde entier : une liberté déifiée au nom de laquelle on s’arroge le droit de blasphémer, de corrompre les intelligences, de dénaturer l’amour humain ou de tuer « légalement » l’enfant et le vieillard. La France doit cesser de regimber sous l’aiguillon et rejoindre l’étendard qu’elle n’aurait jamais dû quitter. Nombre de saints et de mystiques, dont bien sûr Jean-Paul II, ont conditionné le renouveau de la France et son relèvement à sa fidélité aux promesses de son baptême.

    Conversion

    Le christianisme est l’âme de notre pays mais il s’est laissé depuis longtemps gagner par une profonde acédie qui l’entraîne aujourd’hui dans les pires égarements. Son principe vital s’affaiblissant, le corps naturellement se délite ; mais il se relèverait même du tombeau, si l’âme retrouvait sa ferveur baptismale. Le Salut de notre patrie suppose donc de chacun une conversion concrète et audacieuse, comme nous y appelle aujourd’hui encore l’apôtre Paul : « Si vous êtes ressuscités avec le Christ, recherchez les réalités d’en haut : c’est là qu’est le Christ, assis à la droite de Dieu. Pensez aux réalités d’en haut, non à celles de la terre » (Col., III, 1-2).

    Toute résurrection suppose, non pas le rétablissement d’un état antérieur, mais une profonde transformation de l’être jusqu’à son accomplissement. La France doit ainsi renoncer à ce qu’elle fut, pour s’accomplir davantage, à travers les circonstances dramatiques que Dieu permet en vue de ce plus grand bien. À l’image des stigmates du Christ glorifié, nos épreuves, vécues avec courage, dans la foi et l’espérance, seront la gloire de notre patrie transfigurée.



    Mgr Dominique Rey a été nommé évêque de Fréjus-Toulon par le pape Jean-Paul II en 2000.

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