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    Notre France est en panne; un général peut-il la sauver ?

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    Message par Invité Mar 19 Mai 2015 - 14:32

    <iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/kMEPwnr0_PI" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>

    TVL : Le Général Tauzin: "la laïcité à la française est une monstruosité".

    Le Général (2S) Didier Tauzin était l’invité de TV Libertés pour y présenter son engagement et son livre « Rebâtir la France », paru récemment aux éditions Mareuil.

    Dans cette entrevue, le Général Tauzin fustige la « république des partis » et propose de rebâtir la France sur ses trois piliers fondamentaux et historiques : la Volonté, le Christianisme, et l’Armée…
    marie-rose
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    Message par marie-rose Mar 19 Mai 2015 - 14:52

    Je voudrais que notre fils visionne cette vidéo
    Je trouve vraiment intéressant ce que dit ce général,et sur l'islam,ça inquiète un peu,on se demande jusqu'où l'on va sombrer
    Merci de nous l'avoir postée !
    Prions pour la France
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    Message par Invité Mar 19 Mai 2015 - 22:37

    Ce général qui veut préparer une alternative avant qu'il ne soit trop tard

    Entretien avec Didier Tauzin, général de division, auteur de Rebâtir la France.

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    Vous souhaitez vous mettre au service de la France en vous engageant en politique. Deux événements vous y poussent : l'un est passé, les grandes tensions nationales consécutives à la loi Taubira ; l'autre, vous l'anticipez, c'est une éventuelle vacance du pouvoir. Pourquoi imaginer un tel scénario ?

    Tout concourt à ce que nous allions au drame : le chômage, la dette, l’immigration, l’islam, le laïcisme, la régression culturelle et morale… C’est un terreau. Mais le principal facteur de risque, c’est ce que de Gaulle appelait « le système désastreux des partis ». C’est parce qu’ils étaient divisés que les Gaulois ont été vaincus par Jules César ; rappelons-nous des Armagnacs et des Bourguignons, des guerres de religion, de la Fronde, etc. Chaque fois que ce système des partis s’est installé en France sous une forme ou une autre, cela s’est traduit, pour notre pays, par une période de guerre civile ou de défaite à l’extérieur, et de récession économique et sociale à l’intérieur.

    L’élément déclencheur peut être le djihadisme, une crise monétaire, peu importe. Ceux qui sont en place, de droite ou de gauche, ne seront pas capables de gérer, ne serait-ce que parce qu’ils sont largement à l’origine des problèmes. Ils sont dans une logique à la fois carriériste et partisane : or le parti n’a pour stratégie que la conquête du pouvoir, le maintien au pouvoir, la reconquête du pouvoir, ce qui l’amène au clientélisme, à la démagogie, à tout sauf à servir le bien commun. Il est donc probable que nos hommes politiques seront dépassés comme ils l’ont été en 1940, quand ils ont appelé un vieux maréchal, certes couvert de gloire, mais qui avait plus de 80 ans ! Il peut se reproduire la même chose, ou une vacance du pouvoir. J’ai vécu quatre guerres civiles sur le terrain : le Liban, la Somalie, le Rwanda et la Yougoslavie. C’est malheureusement ce vers quoi nous allons. Il est donc impératif qu’avant cette échéance nous fassions tout ce que nous pouvons pour l’éviter. Cela passe par une remise en cause radicale de notre façon de vivre la démocratie. La politique, dans notre civilisation fondée sur le christianisme, se place au service de l’homme, de la famille, de la nation. Ce n’est pas la guéguerre entre partis ou entre egos.

    Vous posez comme préalable à toute politique, sept fondamentaux, et notamment l’existence d’un créateur et d’une loi naturelle, une définition de l’homme et de ce qui fait son humanité…

    La conception que l’on a de l’homme marque la césure entre les deux conceptions de la politique. Que l'homme s'accepte comme créature de Dieu, dépendant de cette source de vie, cela seul peut fonder la politique comme service de l'homme. C’est uniquement parce qu'il est créé que l’homme est sacré. Alors que si l'homme se refuse comme créature, s'il refuse la souveraineté de Dieu, il se retrouve orphelin et centré sur lui-même. Mais lui-même sans Dieu, c'est le néant. A partir de là, tout est permis : il n’y a aucune raison qu’on n’aille pas jusqu’à légaliser l'inceste ou la pédophilie !

    Poser comme préalable que Dieu existe, c’est une inversion totale de perspective par rapport à la France d'aujourd'hui ?

    Pourquoi va-t-elle dans le mur, la France d'aujourd'hui ? Parce qu'elle n'est pas fondée sur du solide. La seule Réalité, c'est qu'il y a un créateur. Quand une loi n'est pas ancrée sur une transcendance, elle est toujours l'objet d'un rapport de force. Si elle est en référence à une transcendance, elle dépasse le rapport de force, ou du moins tend à le dépasser.

    Qui d’autre que les catholiques adhèreront à cela ?

    Le maréchal Lyautey a respecté le Maroc comme pays musulman. Eh bien, la France doit revenir à son identité et son identité est chrétienne. Et dans le cadre du respect de l'affirmation de cette identité, peuvent adhérer des athées, des musulmans, des hindouistes, etc. Seuls les idéologues n'adhéreront jamais, car l'idéologie est précisément fondée sur le refus, la négation des réalités.

    Mon équipe et moi allons bien entendu élaborer une position par rapport à l’islam, qui est un système politico-juridico-militaire de conquête et de gouvernement du monde. Mais il ne faut pas confondre les musulmans, qui sont d’abord nos frères en humanité, avec l’islam, qui signifie « soumission ». Ils lui sont soumis.

    Votre ouvrage propose des grandes directions, mais peu de mesures concrètes. Pourquoi ?

    Je ne crois pas qu'un chef d'Etat doive avoir de programme, au sens où on l'entend aujourd'hui. Sa première fonction de chef, c'est de rassembler les Français. Mais nous allons décliner mon ouvrage pour établir un programme de gouvernement.

    Par exemple, comment en finir avec le régime des partis ?

    Les interdire serait attentatoire aux libertés. Ce qu’il faut, c’est détruire cette dictature qu’ils ont imposée. Comment ? L’Etat peut par exemple cesser de leur verser votre argent en fonction de leurs résultats électoraux. Et élaborer une nouvelle représentation nationale pour que la nation soit représentée dans sa réalité. Je ne me sens ni socialiste, ni UMP, ni FN, ni ceci ni cela, je suis Didier Tauzin, membre non d’un parti, mais d'abord d’une famille. Tout le monde est membre d’une famille. Elle est le premier lieu de solidarité et elle est antérieure à l’Etat : c’est dans la famille que l’homme naît, vit, parfois meurt, c’est là qu’il s’épanouit, c’est un lieu économique, etc. Il faut remettre la famille au centre de la politique. Et sans doute constitutionnaliser sa représentation au niveau communal comme au niveau national. Si 30, 40, 50% d’un conseil municipal représente les familles, cela change tout. Il peut y avoir aussi un quota pour les partis politiques, les entreprises... C’est une piste que nous étudions sérieusement.

    Une autre piste de réforme des institutions concerne le chef de l’Etat. Vous voulez mettre fin au quinquennat ?

    Le chef de l'Etat doit inscrire son action dans la longue durée : la fonction essentielle du chef de l’Etat étant de garantir l’unité nationale, il lui faut du temps. L’unité nationale ne se décrète pas après des attentats, en excluant une partie des Français. Partant du principe que, depuis 1789, la souveraineté appartient à la nation, je serais donc plutôt partisan d’une élection se terminant à une limite d’âge, par exemple 75 ans, avec un vote de confiance tous les 5 ou 7 ans, mais sans candidature : « Oui, Monsieur le président, vous continuez » ou « Non, vous ne continuez pas ». La victoire du « Non » déclenche une nouvelle élection. Notre vie politique est structurée par des élections fréquentes, et donc par le conflit permanent entre partis : il faut abroger ce système qui crée et entretient la division. Ce qui ne veut pas dire que nous ne serons plus dans une démocratie, je considère même qu'elle en sera renforcée.

    Vous avez créé une association, France Terre d’espérance, à laquelle on peut adhérer. Et ensuite ?

    Nous allons créer un institut qui mènera des études et élaborera des documents déclinés de mon livre, sur les institutions, l’unité nationale, l’islam, l’économie… - certains sont déjà en cours d’élaboration. Cet institut aura ensuite pour missions de diffuser ces idées et de former des cadres.

    Nous avons décidé également de créer un gouvernement de recours prêt à prendre les affaires en main si cela était nécessaire : une sorte de shadow cabinet britannique, ou de gouvernement provisoire de la République française de de Gaulle en Angleterre. Je ne choisirai que des professionnels, qui savent ce que c’est que s’engager, gagner son pain à la sueur de son front ou en risquant sa peau comme moi dans ma carrière militaire. J’ai déjà choisi deux personnes, à qui j’ai demandé de concevoir, pour l’été 2016, un Etat radicalement différent de celui que nous connaissons. Aujourd’hui, l’Etat aspire 60% de la richesse produite chaque année par les Français. Moyennant quoi, il ne remplit plus correctement ses fonctions régaliennes et il asservit les Français avec diverses prestations, allocations, etc. Il leur fait perdre le goût du travail et donc leur honneur. Il faut un Etat qui ne dépense qu'environ 35% de la richesse produite chaque année - ce qui va immédiatement diminuer les impôts – et dont le budget sera consacré à 90% aux fonctions régaliennes. Cela demandera du temps : les gens ayant perdu l’habitude de travailler, il faudra les remettre au travail très progressivement.
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    Message par marie-rose Mer 20 Mai 2015 - 8:09

    très très très intéressant!!!!je vais imprimer
    et en plus je pense que cela va en intéresser beaucoup
    je connais une paroissienne dont le mari militaire s'est impliqué à la mairie,tous deux sont catholiques pratiquant
    En plus, il y a une base militaire pas loin de chez nous, ils viennent souvent à la messe,et seront surement du même avis unionpriere
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    Message par Invité Sam 23 Mai 2015 - 17:52

    « Rebâtir la France », l’ambitieux projet du général Didier Tauzin

    par Philippe Rubempré · le 23 avril 2015

    Le Nouveau Cénacle

    Notre France est en panne; un général peut-il la sauver ? Tauzin

    Chronique de l’essai du Général Didier Tauzin, Rebâtir la France, Mareuil éditions, 2015, 112 pages, 10 euros.

    De nombreux essais émanant d’intellectuels comme de personnes d’action et de terrain de droite comme de gauche fleurissent en librairie, singulièrement depuis le début du quinquennat en cours. Nous y retrouvons les habituels caciques déconstructeurs de la Gauche progressiste, ainsi que leurs alter-ego déconstructeurs de droite, ultra-libéraux soumis au marché mondialisé (tant qu’ils en tirent profit). Ne désirant pas leur faire de réclame, je ne prendrai même pas la peine de les citer. Toutefois, charitable et soucieux de la pluralité des opinions (comprenant celles que je désapprouve), je vous précise que vous écouterez largement ceux du côté sinistre sur France Inter, France Culture ou Canal +, les lirez dans Libé, L’Obs, Médiapart et consorts… et que les grands médias privés détenus par les puissances d’argent accueillent largement sur leurs ondes et dans leurs colonnes le côté dextre. D’autres essais, émanant eux aussi de droite comme de gauche, sont quant à eux plus intéressants par leur originalité de point de vue, leur analyse argumentée et étayée, leur volonté de compréhension plutôt que de jugement, leurs velléités de propositions réalistes plutôt que de yakafokon.

    Nous en avons évoqué [1] dans ces colonnes sur la fin programmée du suffrage universel et notre chronique de l’essai de Jack Dion sur le Mépris du peuple. Ces travaux nous permettent d’éclairer et de comprendre des problèmes précis, de les diagnostiquer et d’envisager un traitement local. En revanche, aucun ne propose de projet global.

    Les quatre piliers du redressement


    La France est en crise profonde d’identité, avec un risque majeur et imminent d’éclatement du corps social sous les coups de boutoir des idéologues, des financiers et d’une immigration mal contrôlée.

    C’est à la conception et à la rédaction d’un tel projet que s’est attelé le général Didier Tauzin, avec la contribution d’une centaine de personnes, et dont le résultat est proposé dans son essai intitulé Rebâtir la France. Fort d’une longue expérience militaire, universitaire, entrepreneuriale et associative, Tauzin a eu la sagesse de s’extraire de la médiocrité du quotidien politicien pour inscrire son projet de renouveau national dans les racines de la France et dans une perspective de temps long. Se référant régulièrement à Clemenceau et de Gaulle (il n’y a pas de hasard), Didier Tauzin assoit son projet pour la France sur quatre piliers de redressement et précise dans un second temps les grandes orientations d’une politique d’avenir.

    L’état des lieux fait par le général Tauzin met des mots sur nos maux. À longueur de médias, et d’autant plus en période électorale, la petite musique du fossé grandissant entre le peuple et les élites accompagne celle de l’inefficacité des politiques quand il ne s’agit pas du grand air du « tous pourris ». Cette crise de la démocratie française est selon Tauzin la résultante du « régime désastreux des partis » qui induit une professionnalisation de la politique. Nos dirigeants se servent de la France au lieu de la servir. Les conséquences sont potentiellement dramatiques, et l’auteur les éclaire de son expérience des guerres civiles européennes ou africaines : la France est en crise profonde d’identité, avec un risque majeur et imminent d’éclatement du corps social sous les coups de boutoir des idéologues, des financiers et d’une immigration mal contrôlée.

    D’où les quatre piliers proposés par Didier Tauzin pour assoir le redressement de la France : revenir aux fondamentaux de la Nation, restaurer la fonction présidentielle, refonder notre démocratie et restaurer notre État, et mettre la famille au cœur de la politique globale de l’État. Nous ne pouvons détailler chaque pilier dans cette chronique, ce n’est pas son objet, cependant quelques réflexions sur des aspects qui nous semblent essentiels. Le premier d’entre eux est que le général Tauzin replace l’Homme dans une transcendance, qu’elle soit religieuse ou naturelle. C’est cette transcendance qui lui confère sa dignité inviolable, c’est elle qui le place en haut de l’échelle du vivant sur terre. L’auteur propose d’organiser le corps social sur la famille, cellule de base de toute société et premier lieu de solidarité (ce qui semble de bon sens, sauf pour les nihilistes libéraux-libertaires qui, quoique minoritaires comme EELV, jouent habilement de leurs groupes de pression et obtiennent des résultats) et de remettre la politique au service du pays, de son peuple et des hommes (et non comme c’est de facto le cas depuis quarante ans le pays, le peuple et les citoyens au service de la politique). Troisième point sur lequel il me paraît importer d’insister, c’est la reconnaissance de l’héritage chrétien de la France, qui est au cœur de notre société, de notre conception des droits de l’homme à la laïcité. Il est incontestable et le nier est criminel[2]. In fine, le général Tauzin nous propose de revenir à un peu de modestie et de raison en prenant conscience de notre caractère essentiellement éphémère et de notre fragilité. La démocratie ne peut s’organiser efficacement que dans le cadre de la Nation. Les partis ne peuvent pas être les seuls relais politiques ; les familles, les entreprises, les associations doivent être associées au destin politique national.

    La France et sa (trop ?) grande générosité

    Didier Tauzin souhaite s’appuyer sur l’Afrique en contribuant à son développement économique et sa pacification pour mettre un terme à l’arrivée massive d’immigrants n’ayant rien à perdre.

    Le cadre ne constituant pas une politique, le général Tauzin propose quatre grandes orientations pour redresser la France : forger une nouvelle unité nationale, libérer nos énergies économiques, refonder nos relations au monde et restaurer la puissance militaire de la France. Les intitulés de ces grands axes de travail parlant d’eux-même, intéressons-nous à ce qui est d’ores et déjà le problème le plus prégnant, l’immigration, et singulièrement l’immigration de culture extra-européenne. Constater la saturation de l’immigration en France est vu comme un délit (condamnable par la nouvelle loi sur le racisme et l’antisémitisme?), mais c’est une réalité.

    Ceux qui, associations subventionnées, héritiers des totalitarismes ouvriers et des Internationales, opportunistes terra-novaïsés, affirment que la France peut et doit accueillir tous les réfugiés et régulariser les sans-papiers ne s’engagent à rien, ils ne payeront pas. La générosité et la solidarité aux frais de la sueur et du travail des autres portent un nom : le racket. Mais qu’importe, la France esclavagiste et colonialiste est forcément coupable et raciste. Le droit à l’identité défendu bec et ongles pour les immigrés est refusé comme essentiellement criminel aux Français. Malheur au mâle blanc chrétien ! Didier Tauzin propose de faire une pause et de stopper l’immigration le temps de recréer une nation soudée (sans renvoyer au pays comme d’autres le souhaitent les Français de fraiche date d’origine extra-européenne). Peu suspect de racisme, son parcours et son action associative au Sénégal parlent pour lui, il constate d’une part la saturation visible dans les crises de l’identité française et de l’intégration ainsi que dans le vote Front national et le succès des sites de « réinformation », et d’autre part le cynisme criminel, hypocrite et déshonorant de l’immigration choisie, qui n’est rien de moins que le pillage des ressources humaines des pays d’origine. Didier Tauzin souhaite s’appuyer sur l’Afrique en contribuant à son développement économique et sa pacification pour mettre un terme à l’arrivée massive d’immigrants n’ayant rien à perdre. Pour cela, il propose la création d’une véritable Eurafrique composée de pays égaux et partenaires. Une immigration zéro ne m’apparait cependant pas réaliste, même si il faudra pour des raisons autant démographiques qu’économiques la réduire drastiquement. Je pense notamment à l’immigration étudiante, essentielle au rayonnement de la France et permettant des échanges universitaires gagnant/gagnant avec nos partenaires. Je suggère que la question de l’immigration et du développement soit traitée en partenariat avec les pays de la Francophonie qui le souhaitent, et notamment ceux issus de notre ancien empire colonial.

    Avant de conclure, j’ajoute un dernier mot sur la question de l’école, dont le rôle doit être redéfini. L’école doit instruire et enseigner la culture française, commune à tout citoyen quelque soit son origine ou sa religion car garante de l’unité nationale. L’éducation relève de la famille. L’école n’a pas à se substituer à la famille en ce qui concerne l’éducation, et notamment l’éducation spirituelle ou religieuse qui est une liberté fondamentale de la famille et de l’individu. L’école totalitaire de Peillon et Vallaud-Belkacem visant à arracher par le bourrage de crâne les enfants à leur milieu familial est scandaleuse et antidémocratique. Elle n’est pas sans rappeler l’enseignement dans les pays communistes, de sinistre mémoire ou actualité. La volonté de création d’un « Homme nouveau » a conduit aux pires horreurs du Vingtième Siècle, à bon entendeur…

    L’essai du général Tauzin se conclut sur une invitation à l’action. Il a créé une association à cette fin, France Terre d’espérance[3]. Je suis loin d’avoir tout abordé, mais j’invite à la lecture de cet essai stimulant qui donne à réfléchir sur notre devenir commun. Rebâtir la France fixe les bases d’un redressement durable de la France. L’auteur nous propose de nous souvenir de qui nous sommes pour mieux appréhender l’avenir avec modestie et confiance, au service de la France et de l’Homme. Fruit d’une personne qui n’a que des coups à prendre, de la caricature à la désinformation, cet essai mérite d’être versé au débat public, mais force est de constater que deux mois après sa publication, il n’est pas discuté sur les grands médias et dans les principaux organes de presse. Le général Tauzin est d’ailleurs parfaitement lucide à ce sujet : « Ce qui nous attend ? L’omerta bien sûr, la diabolisation, les calomnies, les lois liberticides de circonstance… ». Ce à quoi je ne peux me résigner, en ardent défenseur de la dispute civilisée et en citoyen amoureux de son pays, de sa culture et ouvert sur le monde.

    Philippe Rubempré



    [1] Entre autres, Christophe Guilluy, Laurent Bouvet, Philippe Némo, François-Xavier Bellamy.

    [2] À ce sujet, les nouveaux programmes d’Histoire du collège sont proprement scandaleux. Les enseignements obligatoires sont l’islam et les tares françaises (esclavage, colonisation…) sous un jour moraliste décontextualisé et non scientifique à en juger par les intitulés. Voilà comment on détruit tout espoir d’intégration pour les personnes d’origine étrangère ou de culture extra-européenne. Voilà comment on se défausse de son incompétence, voire de son inconsistance politique en caressant quelques communautés définies par Terra Nova dans le sens du poil. J’ajoute, et c’est lié, que la loi sur le racisme et l’antisémitisme, qui rétablit le délit d’opinion, ce que personne ne relève et qui confirme que la France socialiste n’est plus qu’une démocratie de papier (racisme et antisémitisme sont des opinions contestables, profondément imbéciles pour dévoiler le fond de ma pensée, mais sauf à exercer un contrôle des pensées caractéristique des régimes totalitaires, elles doivent être libres d’expression et condamnées dans les actes), ne reconnaît pas de statut de victime aux chrétiens (ne parlons même pas des « de souche »), dont les lieux de cultes sont pourtant très largement plus profanés que ceux des autres religions, et notamment que ceux du judaïsme et de l’islam. Messieurs Valls, Cazeneuve et Hollande, et mesdames Taubira et Vallaud-Belkacem devront rendre compte à la Nation de leurs décisions et actes liberticides et inégaux (de fait, un chrétien vaudra moins en France qu’un juif ou un musulman à compter du vote de cette loi).

    [3] http://www.france-terre-esperance.com

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