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    Brésil : Un "feed truck" pour lutter contre la faim et le gaspillage alimentaire

    Claire
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    Message par Claire Dim 5 Juil 2015 - 19:13

    Brésil : Un "feed truck" pour lutter contre la faim et le gaspillage alimentaire



    Une équipe de bénévoles brésiliens récupèrent les invendus, les cuisinent et les distribuent gratuitement aux plus pauvres.



    Brésil : Un "feed truck" pour lutter contre la faim et le gaspillage alimentaire 0
    SYLVAIN DORIENT (414)
    03.07.2015




    Brésil : Un "feed truck" pour lutter contre la faim et le gaspillage alimentaire Topic
    © Rob Anderson / Youtube


    Avec 40 tonnes de nourriture jetées chaque jour, le Brésil n’échappe pas au grand gâchis alimentaire induit par l’agro-industrie contemporaine ! Cette situation est d’autant plus scandaleuse que, selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, environ 10% des Brésiliens seraient sous-alimentés (voir FAO).



    La faim dans le grenier du monde


    Le Brésil ne manque pourtant pas de ressources alimentaires, bien au contraire puisqu’il exporte abondamment ses ressources. En raison de l’inégalité chronique de la société brésilienne, une poignée de propriétaires terriens dispose de vastes champs agricoles, privant les plus pauvres de moyens de subsistance et d’indépendance. Face à cette situation alarmante, l’association Make Them Smile et l’agence Africa ont décidé d’une action conjointe pour lutter contre le gaspillage alimentaire et nourrir les plus pauvres. 

    Reprenant le symbole des "food trucks", ces points de vente mobiles typiques de la culture américaine, ils ont créé un"feed truck", un camion "pour nourrir". 
    Il passe dans les quartiers défavorisés, proposant les plats cuisinés par l’équipe à l’aide de produits parfaitement sains mais sauvés de la poubelle !



    Objectif "faim zéro"


    Ce projet participe aux actions entreprises par le Brésil pour lutter contre la faim. Grâce à elles, et en particulier au programme "Faim zéro", le pays est parvenu à faire considérablement reculer ce fléau. En s’appuyant sur les cantines scolaires et le soutien aux agricultures vivrières, le Brésil tente ainsi d'enrayer la logique de la grande agriculture exportatrice dont le succès menace les petits paysans.  
    Charles-Edouard
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    Message par Charles-Edouard Mer 8 Juil 2015 - 11:54

    Ils devraient le faire aussi en France.
    Mais les commerçants jettent du javel dans les denrées alimentaires, question d'hygiène..
    Claire
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    Message par Claire Mer 8 Juil 2015 - 20:21

    Arash Derambarsh 
    Élu "Les Républicains" conseiller municipal à Courbevoie

    Mathieu Kassovitz 
    Acteur et réalisateur

    La loi sur le gâchis alimentaire votée: de Courbevoie à l'Assemblée Nationale !

    Article Byline Information
    Publication: 22/05/2015 06h46 CEST Mis à jour: 22/06/2015 

    POLITIQUE - 
    Durant les mois de décembre et janvier, avec des amis et bénévoles de ma commune, Courbevoie, nous avons récupéré trois soirs par semaine les invendus du supermarché "Carrefour Market Charras" de Courbevoie, pour les distribuer aux personnes nécessiteuses, notamment la classe moyennes et les SDF.
    Fort de cette expérience et avec mon ami Mathieu Kassovitz, sensible à cette question, nous avons décidé de lancer une pétition sur Change.org pour obtenir une loi imposant à tous les supermarchés de distribuer leurs invendus.

    Aujourd'hui, plus de 210.000 personnes ont signé ! Il s'agit du texte à thématique "écologique / agriculture" ayant reçu le plus grand nombre de signatures sur un site de pétition en ligne en France.


    Pourquoi une loi ?
    En France, aujourd'hui, nous avons :

    • D'un côté, une classe moyenne qui a de plus en plus de problèmes économiques. En effet, dès le 10 de chaque mois, des millions de Français sont sous l'eau après avoir payé leur loyer et leurs charges. En outre, il y a de plus en plus de SDF dans nos rues.
    • De l'autre côté, chaque supermarché gâche chaque jour plus de 40 kg de nourriture. C'est impensable avec la crise économique actuelle !



    Notre proposition a donc été simple et efficace : voter une loi imposant, ou incitant aux supermarchés de donner, soir après soir, tous leurs invendus à l'association de leur choix.
    Concrètement, nous souhaitons proposer un droit opposable. Ainsi, avec un encadrement légal, il y aurait trois conséquences :


    1. Chaque citoyen peut créer une association et déposer les statuts (validés au préalable à la préfecture évidemment) à sa mairie. Celui-ci pourra ensuite s'adresser à l'enseigne de son choix dans sa commune, afin que celle-ci lui remette les invendus pour une distribution le soir même (à l'instar de notre initiative à Courbevoie).

    Il y aura donc deux sortes d'associations pour la distribution de nourriture : les associations agréées qui peuvent stocker (les Restos du cœur, Secours catholique, Secours populaire, Samu social, Croix rouge...) ; et les associations agréées qui ne peuvent pas stocker en raison d'absence de locaux permettant le respect à la chambre froide. Dans ce cas, ça serait une distribution immédiate le soir même (à l'instar de mon association "Courbevoie 3.0").

    Si aucune association ne vient interpeller une enseigne, l'obligation ou la contrainte ne fonctionne donc pas. Ceci pour rassurer les enseignes et les commerçants.


    2. Chaque commune pourra informer les citoyens qu'il y aura cette initiative. Cela permettra de mobiliser de nombreux bénévoles. Exactement comme j'ai fait à Courbevoie (tribune dans le "Courbevoie magazine", communication via Facebook, Twitter).


    3. Le surplus de nourriture sera cédé automatiquement aux associations agréés qui peuvent stocker la nourriture. 
    Je rappelle, comme vous le savez, que les Restos du coeur (comme toutes les autres) font des collectes de nourriture en ce moment.


    Un système quasi-similaire a été appliqué en Belgique, par le député socialiste Frédéric Daerden à Herstal. Ça marche très bien comme vous pouvez l'imaginer.
    Cette proposition, que nous avons donc testée sur le terrain à Courbevoie peut aider à éradiquer une partie de la faim dans notre pays.

    De nombreux parlementaires et élus, de droite comme de gauche, soutiennent notre démarche comme Thierry Solère, Pouria Amirshahi, Alexis Bachelay, Frédéric Lefebvre, Nathalie Goulet, Xavier Bertrand ou encore Jean-Christophe Lagarde. Il y a une réelle union nationale autour de notre demande.
    De plus, de nombreuses personnalités tel que Johnny et Laeticia Hallyday, Bruno Gaccio, Anthony Kavanagh, Nikos Aliagas, Omar et Helene Sy, Valerie Damido, Youri Djorkaeff ou encore Antoine et Emma de Caunes.


    Nous avons également reçu le précieux soutien de l'association ONE France. Cette ONG a été fondée par Bono, le chanteur du groupe U2. En effet, notre combat est international et aura vocation à se décliner sur d'autres continents.


    Nous avons été auditionné, les 28 janvier et 17 février, à l'Assemblée nationale pour présenter cette initiative. Et le 5 mai, nous avons été reçus à l'Élysée. J'ai reçu le soutien du Président de la République pour notre pétition.


    Notre pétition a été votée à l'unanimité le vendredi 10 avril dernier au Sénat dans la loi dite Macron. La sénatrice UDI Nathalie Goulet a saisi l'opportunité de cette loi pour y insérer un amendement. 
    Le Senat l'a voté à l'unanimité avec deux précisions : cela concerne les enseignes de plus de 1000m2 et elles auront la possibilité de faire un partenariat avec l'association de leur choix. 
    C'est donc la reconnaissance d'un réel droit opposable et la création d'un encadrement légal pour la distribution directe des invendus consommables.
    La loi Macron sera votée fin juin. A ce propos, le député-maire de notre ville, Jacques Kossowski m'a apporté son soutien. Je tiens à le remercier chaleureusement.


    Par ailleurs, le député socialiste Guillaume Garot a repris intégralement notre pétition dans son rapport. Ce n'était pas chose facile car il était opposé à notre proposition de droit opposable. Mais nous l'avons persuadé grâce à nos arguments. Et surtout, grâce à la pression de l'opinion publique. 


    Mais en parallèle de cette Loi Macron, la loi dite "transition énergétique" se présente en dernière lecture à l'assemblée Nationale.
    Et le député UMP Frédéric Lefebvre, avec d'autres députés (dont le député UDI Maurice Leroy), ont décidé de saisir l'opportunité pour y insérer différents amendements, dont celui inséré à l'identique dans la Loi Macron. 

    Par ce biais, toutes les enseignes auront l'obligation de donner leurs invendus consommables à l'association de leur choix.

    L'objectif est de faire passer le dispositif le plus rapidement possible. Et la loi "transition énergétique" est votée en ce moment même. C'est donc une victoire car tous les groupes sont d'accord pour la voter.
    L'objectif sera ensuite d'expliquer l'applicabilité de la loi à tous les français. J'ai été à Saint-Maur il y a quelques jours. Et je serai au Festival "nourrir sa santé" à Brides les Bains (Savoie en région Rhône-Alpes) du 5 au 7 juin. Cette initiative qui vient de ma ville, Courbevoie, pourra ainsi s'appliquer dans toute la France.


    Cette loi, pour laquelle je me suis battu depuis de longs mois, permettra à toute la classe moyenne et aux démunis de pouvoir manger et boire sans la crainte du pouvoir d'achat. Et de voir enfin disparaître les scandaleuses images de l'eau de javel sur de la nourriture consommable.


    La Fraternité a encore du sens dans notre pays.


    http://www.huffingtonpost.fr/arash-derambarsh/loi-gachis-alimentaire_b_7349332.html
    Claire
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    Message par Claire Mer 8 Juil 2015 - 20:23

    Dons alimentaires : les supermarchés n'ont pas attendu la loi


    Publié le 23/06/2015 à 03:50, Mis à jour le 23/06/2015 à 07:34


    Société


    Pour Francis Nadal, cette loi devrait permettre d'améliorer la rentrée des produits frais.


    La loi sur le gaspillage alimentaire oblige les grandes surfaces de plus de 400 m2 à donner les invendus encore consommables aux associations. Tour d'horizon des répercussions que cela va avoir.
    La loi sur le gaspillage alimentaire a pour objectif d'accroître les moyens des associations afin de mieux répondre à l'augmentation du nombre d'ayant droit.


    Francis Nadal, président de la Banque alimentaire du Lot, voit avant tout en cette loi un moyen «d'améliorer la rentrée de produits frais, qui manquent parfois».


    Jean-Jacques Mélinand, président des Restos du Cœur, va dans le même sens : «Cette loi peut permettre d'apporter plus de variété dans les produits distribués». Francis Nadal souligne par ailleurs la nécessité de cette loi afin de «pallier la diminution à terme des Fonds Européens d'aide aux plus démunis, qui représentent à l'heure actuelle un tiers de nos stocks».


    Jean-Jacques Mélinand tient à rappeler que les associations «ne sont pas obligées d'accepter les dons si elles ne sont pas en capacité de les gérer». Aussi, il réclame que soit «précisée la manière dont sont valorisés les dons», dont dépend la défiscalisation de ceux-ci, qui selon lui «n'est pas claire, car les associations n'ont pas de vue sur ces éléments».


    Le PDG de Carrefour, Gilles Vermersch, assure que son «personnel s'occupe de cette question-là, en respectant une charte». Carrefour fait cette démarche depuis bien longtemps. Les dons alimentaires donnés aux associations, il les estime à «43 tonnes» depuis janvier 2015.


    Francis Nadal pose une autre problématique, celle des petites associations qui ont du mal à bien fonctionner, par manque de locaux adaptés et de bénévoles. Il poursuit : «On travaillera de plus en plus avec les centres communaux d'action sociale (CCAS), qui ont un personnel salarié, et plus de moyens. Mais il va falloir plus d'action de la part des communes.»


    À propos des accords de la Banque alimentaire avec les supermarchés du Lot, il précise que Carrefour et Leclerc sont ses principaux donateurs, mais convient que «la loi va permettre d'ouvrir des accords avec d'autres grandes surfaces». Le PDG d'Intermarché Cahors, Marc Falières parle, lui, d'un «effet d'annonce du gouvernement», «une fois de plus cela ne change rien», arguant qu'Intermarché «n'a pas attendu cette loi pour donner aux associations, à J-1 ou J-2 avant la date de péremption».


    C'est justement ce que veut éviter le président des Restos avec cette loi : «les grandes surfaces doivent respecter les règles, et pas donner à J-1 ou J-2, ce n'est pas gérable pour nous». Malgré tout, pour lui, «bien gérée, cette loi peut être une solution et permettre de nourrir plus de monde.» Francis Nadal conclut lui «cette loi va complètement dans notre sens, il va juste falloir trouver un équilibre».


    2500 à 3000 ayant-droits dans le Lot
    Le président de la Banque Alimentaire du Lot, Francis Nadal, estime «entre 2 500 et 3 000» le nombre d'ayant droit dans le Lot. Dans le seul département la Banque alimentaire compte 28 bénévoles seulement, et 2 salariés. Elle travaille avec 24 associations et Centres communaux d'action sociale.


    Augustin Campos


    http://www.ladepeche.fr/article/2015/06/23/2130084-les-supermarches-n-ont-pas-attendu-la-loi.html

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