1 mars 2014 à 18 h 42 HNE
Ramener les Québécois sur les bancs d'église : un miracle ?
Ils étaient quelques milliers réunis, vendredi, au pavillon de la jeunesse d'Expo Cité, pour marquer le retour à Québec du cardinal Gérald Cyprien Lacroix. Un accueil qui selon certains, fait la preuve de la pertinence de l'Église catholique, mais qui pour d'autres ne change rien au défi qui attend le cardinal Lacroix.
Le pape François n'est pas passé par quatre chemins en demandant à son nouveau cardinal de « relever le Québec ».
Alain Crevier, animateur de l'émission Second regard, voit d'un bon oeil l'arrivée de François et la nomination du cardinal Lacroix, mais doute sincèrement qu'un ou deux hommes parviennent à eux seuls, à ce moment de l'histoire, à remplir les églises.
« Ils vont apporter beaucoup d'espoir parmi les catholiques, mais de là à aller chercher les gens qui ont quitté les rangs de l'Église catholique. Là, je pense qu'on change de département. Il faut aller dans le département des miracles pour réussir ça », lance-t-il.
Selon lui, l'Église est dans un état critique et doit se réinventer.
Ramener les Québécois sur les bancs d'église : un miracle ?
Ils étaient quelques milliers réunis, vendredi, au pavillon de la jeunesse d'Expo Cité, pour marquer le retour à Québec du cardinal Gérald Cyprien Lacroix. Un accueil qui selon certains, fait la preuve de la pertinence de l'Église catholique, mais qui pour d'autres ne change rien au défi qui attend le cardinal Lacroix.
Le pape François n'est pas passé par quatre chemins en demandant à son nouveau cardinal de « relever le Québec ».
Alain Crevier, animateur de l'émission Second regard, voit d'un bon oeil l'arrivée de François et la nomination du cardinal Lacroix, mais doute sincèrement qu'un ou deux hommes parviennent à eux seuls, à ce moment de l'histoire, à remplir les églises.
« Ils vont apporter beaucoup d'espoir parmi les catholiques, mais de là à aller chercher les gens qui ont quitté les rangs de l'Église catholique. Là, je pense qu'on change de département. Il faut aller dans le département des miracles pour réussir ça », lance-t-il.
Selon lui, l'Église est dans un état critique et doit se réinventer.