« Vis et laisse vivre », la recette du bonheur du Pape
2014-07-28 Radio Vatican
C’est le premier pas vers la paix et le bonheur, affirme-t-il dans une interview à l’hebdomadaire Viva, supplément du quotidien argentin El Clarin. Un entretien qui révèle encore un peu plus cet homme devenu pape, un homme au grand cœur qui se souvient avec admiration de la blanchisseuse qui aidait sa mère dans les tâches domestiques et qu’il a assistée sur son lit de mort. Elle lui a donné une médaille qu’il baise tous les soirs avant de s’endormir et le matin à son réveil.
Dans cet entretien, le Saint-Père ne manque pas de critiquer la peur des Européens face à l’immigration avec une exception : la Suède qui en a accueilli 800’000 ces dernières années. Il s’insurge contre ceux qui, du nord au sud du monde, par indifférence ou par intérêt, continuent de gaspiller les dons de Dieu et il avertit : en tyrannisant la nature, l’humanité court à sa perte. C’est un suicide, aucun doute n’est possible.
Mais quand on lui demande comment il réagirait s’il devait obtenir le prix Nobel de la paix, le Pape François répond en toute franchise qu’il n’y a jamais pensé. Les prix et les doctorats sont loin de sa forme mentale. Il préfère se mouvoir comme un fleuve tranquille avec bienveillance et humilité.
Photo : le Pape François en Une de l'hebdomadaire argentin Viva
2014-07-28 Radio Vatican
(RV) Beaucoup sont persuadés de connaitre plus ou moins bien le secret du bonheur : santé, amour, argent, pouvoir. Interrogé sur ce point par un journaliste argentin, le Pape François cite un vieux dicton toujours très en vogue à Rome, la Ville éternelle dont il est l’évêque depuis 500 jours : « vis et laisse vivre ».
C’est le premier pas vers la paix et le bonheur, affirme-t-il dans une interview à l’hebdomadaire Viva, supplément du quotidien argentin El Clarin. Un entretien qui révèle encore un peu plus cet homme devenu pape, un homme au grand cœur qui se souvient avec admiration de la blanchisseuse qui aidait sa mère dans les tâches domestiques et qu’il a assistée sur son lit de mort. Elle lui a donné une médaille qu’il baise tous les soirs avant de s’endormir et le matin à son réveil.
Dans cet entretien, le Saint-Père ne manque pas de critiquer la peur des Européens face à l’immigration avec une exception : la Suède qui en a accueilli 800’000 ces dernières années. Il s’insurge contre ceux qui, du nord au sud du monde, par indifférence ou par intérêt, continuent de gaspiller les dons de Dieu et il avertit : en tyrannisant la nature, l’humanité court à sa perte. C’est un suicide, aucun doute n’est possible.
Mais quand on lui demande comment il réagirait s’il devait obtenir le prix Nobel de la paix, le Pape François répond en toute franchise qu’il n’y a jamais pensé. Les prix et les doctorats sont loin de sa forme mentale. Il préfère se mouvoir comme un fleuve tranquille avec bienveillance et humilité.
Photo : le Pape François en Une de l'hebdomadaire argentin Viva