« Merci de m’avoir laissé vivre » chante à sa mère le rappeur Nick Cannon, mari de Mariah Carey
RELIGION EN LIBERTAD
05.06.2014
<iframe width="420" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/50o8yv2xm4A?rel=0&controls=0&showinfo=0" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>
Il y a près de neuf ans déjà, la chanson Can I live? [Puis-je vivre?] figurait au hit-parade.
Mais, ces jours-ci, la chaîne LifeNews l’a ressortie, citant Nick Cannon et six autres célébrités que certains avaient vouées à la mort dans un avortoir, alors même que leurs mères respectives avaient décidé de les sauver : Justin Bieber, le quarterback (quart-arrière) Tim Tebow, Cher, Celine Dion, le député républicain Marlin Stutzman, et même Jean Paul II, dont la mère avait refusé cette proposition de médecins après ses deux précédentes grossesses à risque.
Nick Cannon, 33 ans, est un rappeur, acteur et producteur de musique américain, star de la télévision, marié depuis 2008 avec Mariah Carey. Ils ont deux enfants, des jumeaux garçon et fille, venus au monde après neuf mois de grossesse, avec complications, Mariah étant atteinte de diabète gestationnel, ou « diabète de grossesse ».
Nick n’a jamais voulu que sa chanson soit mêlée au débat public sur le droit à la vie. « Je n’ai pas cherché à faire de la chanson une déclaration politique. Je tiens seulement à remercier ma mère d’avoir été forte », a-t-il déclaré au quotidien américain USA Today en juillet 2005, en pleine polémique quand a paru, faisant partie de son album Stages: « Je ne suis pas pro-vie, ni pro-avortement. Je suis pro-Nick. Simplement je suis heureux d’être ici ».
Cependant, les groupes américains pro-vie ont toujours considéré la chanson comme une de leurs références musicales, comme tout ce qui peut rappeler à la société quelque chose d’évident, mais qui dérange : il s'agit d'un être humain que l’on supprime.
D’un autre côté, les paroles de CanI Live? constituent en soi tout un argumentaire contre l’avortement. Voici les paroles et le vidéoclip d’origine de la chanson, qui commence par affirmer que celle-ci est « inspirée d’une histoire vraie » qui s’est passée en 1979 (Nick est né le 8 octobre 1980).
Le rôle de la mère de Cannon est interprété par Tatyana Ali, la petite cousine de Will Smith dans la sitcom à succès des années quatre-vingt- dix, Le prince de Bel-Air (The fresh prince of Bel-Air).
Traduction des paroles de Can I live?
Je te parle, maman.
Je sais que cette situation est personnelle,
mais quelque chose doit être dit :
tandis que je faisais ce rap,
je pensais à une seule chose, que tu entendrais ma voix.
[couplet 1]
Il suffit de penser, il suffit de penser,
si tu pouvais regarder en toi ne serait-ce qu’un instant,
juste faire une pause ne serait-ce qu’une seconde
et me laisser plaider ma cause.
Nous sommes à la fin des années 70
tu n’as que 17 ans,
et m’avoir gâcherait tout.
Il y a beaucoup d’anges qui attendent leurs ailes …
Tu m’as vu dans ton sommeil
et tu ne peux pas tuer tes rêves.
Trois cents dollars, est-ce le prix pour vivre?
Maman, je n’aime pas cette clinique.
Puisses-tu prendre la bonne décision
et ne pas permettre qu’on utilise le couteau.
Il est difficile de faire le bon choix
quand tu es encore à l’école.
Comment vas-tu travailler toute la journée
et suivre les cours du soir
en prenant l’autobus sous la pluie battante?
Préfères-tu un rhume le matin
ou la maladie du deuil ?
[Refrain]
Je serai toujours une partie de toi …
fais confiance à ton âme,
tu sais qu’elle est toujours vraie.
Si je pouvais parler, je te dirais
Puis-je vivre ? Puis-je vivre ?
Je suis en enfant du Roi,
tu n’as rien à craindre de moi.
Je vois que tes larmes commencent à couler,
je sais donc que tu m’écoutes.
J’ai peur de bouger dans ton ventre,
parce que qui sait ce qui m’attend?
Dis la vérité, tu ne l’as dite à personne,
Tu ne m’as présenté à personne,
je n’ai que deux mois.
Avec ta robe tu essaies de me cacher et de me nier
tu as pris trois tailles de plus ;
Ta fierté te porte à mentir
quand tu dis que c’est seulement une migraine.
Je ne suis pas surpris, tu ne veux pas te voir
dans la queue d’un restaurant d’entreprise.
Tes amis te trouvent drôle,
mais regarde-toi, maman,
il y a une vie en toi, regarde ton ventre
Je veux aller un jour sur le plateau d’Oprah,
Tu peux lui dire que je suis une star de l’échographie.
Nos âmes sont maintenant connectées,
les portes s’ouvrent …
Rien que amour et respect …
Merci de m’avoir laissé vivre.
(Refrain)
C’est quelque chose qui inspire …
je ne juge personne,
je ne prends pas de décision,
Je raconte juste mon histoire.
J’aime la vie.
J’aime ma mère qui m’a donné la vie.
Nous devons tous apprécier la vie.
Une femme forte qui a dû faire un sacrifice.
Merci de m’avoir écouté.
Merci de m’avoir écouté.
Merci, maman, de m’avoir écouté.
Article publié initialement par Religión en Libertad et traduit de l'édition hispanophone d'Aleteia par Elisabeth de Lavigne
Star de la télévision aux Etats-Unis, marié à la star de la chanson Mariah Carey, il a composé « Can I live ? » (Puis-je vivre ?) devenue une chanson culte des pro-life.
RELIGION EN LIBERTAD
05.06.2014
<iframe width="420" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/50o8yv2xm4A?rel=0&controls=0&showinfo=0" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>
Il y a près de neuf ans déjà, la chanson Can I live? [Puis-je vivre?] figurait au hit-parade.
Mais, ces jours-ci, la chaîne LifeNews l’a ressortie, citant Nick Cannon et six autres célébrités que certains avaient vouées à la mort dans un avortoir, alors même que leurs mères respectives avaient décidé de les sauver : Justin Bieber, le quarterback (quart-arrière) Tim Tebow, Cher, Celine Dion, le député républicain Marlin Stutzman, et même Jean Paul II, dont la mère avait refusé cette proposition de médecins après ses deux précédentes grossesses à risque.
Nick Cannon, 33 ans, est un rappeur, acteur et producteur de musique américain, star de la télévision, marié depuis 2008 avec Mariah Carey. Ils ont deux enfants, des jumeaux garçon et fille, venus au monde après neuf mois de grossesse, avec complications, Mariah étant atteinte de diabète gestationnel, ou « diabète de grossesse ».
Nick n’a jamais voulu que sa chanson soit mêlée au débat public sur le droit à la vie. « Je n’ai pas cherché à faire de la chanson une déclaration politique. Je tiens seulement à remercier ma mère d’avoir été forte », a-t-il déclaré au quotidien américain USA Today en juillet 2005, en pleine polémique quand a paru, faisant partie de son album Stages: « Je ne suis pas pro-vie, ni pro-avortement. Je suis pro-Nick. Simplement je suis heureux d’être ici ».
Cependant, les groupes américains pro-vie ont toujours considéré la chanson comme une de leurs références musicales, comme tout ce qui peut rappeler à la société quelque chose d’évident, mais qui dérange : il s'agit d'un être humain que l’on supprime.
D’un autre côté, les paroles de CanI Live? constituent en soi tout un argumentaire contre l’avortement. Voici les paroles et le vidéoclip d’origine de la chanson, qui commence par affirmer que celle-ci est « inspirée d’une histoire vraie » qui s’est passée en 1979 (Nick est né le 8 octobre 1980).
Le rôle de la mère de Cannon est interprété par Tatyana Ali, la petite cousine de Will Smith dans la sitcom à succès des années quatre-vingt- dix, Le prince de Bel-Air (The fresh prince of Bel-Air).
Traduction des paroles de Can I live?
Je te parle, maman.
Je sais que cette situation est personnelle,
mais quelque chose doit être dit :
tandis que je faisais ce rap,
je pensais à une seule chose, que tu entendrais ma voix.
[couplet 1]
Il suffit de penser, il suffit de penser,
si tu pouvais regarder en toi ne serait-ce qu’un instant,
juste faire une pause ne serait-ce qu’une seconde
et me laisser plaider ma cause.
Nous sommes à la fin des années 70
tu n’as que 17 ans,
et m’avoir gâcherait tout.
Il y a beaucoup d’anges qui attendent leurs ailes …
Tu m’as vu dans ton sommeil
et tu ne peux pas tuer tes rêves.
Trois cents dollars, est-ce le prix pour vivre?
Maman, je n’aime pas cette clinique.
Puisses-tu prendre la bonne décision
et ne pas permettre qu’on utilise le couteau.
Il est difficile de faire le bon choix
quand tu es encore à l’école.
Comment vas-tu travailler toute la journée
et suivre les cours du soir
en prenant l’autobus sous la pluie battante?
Préfères-tu un rhume le matin
ou la maladie du deuil ?
[Refrain]
Je serai toujours une partie de toi …
fais confiance à ton âme,
tu sais qu’elle est toujours vraie.
Si je pouvais parler, je te dirais
Puis-je vivre ? Puis-je vivre ?
Je suis en enfant du Roi,
tu n’as rien à craindre de moi.
Je vois que tes larmes commencent à couler,
je sais donc que tu m’écoutes.
J’ai peur de bouger dans ton ventre,
parce que qui sait ce qui m’attend?
Dis la vérité, tu ne l’as dite à personne,
Tu ne m’as présenté à personne,
je n’ai que deux mois.
Avec ta robe tu essaies de me cacher et de me nier
tu as pris trois tailles de plus ;
Ta fierté te porte à mentir
quand tu dis que c’est seulement une migraine.
Je ne suis pas surpris, tu ne veux pas te voir
dans la queue d’un restaurant d’entreprise.
Tes amis te trouvent drôle,
mais regarde-toi, maman,
il y a une vie en toi, regarde ton ventre
Je veux aller un jour sur le plateau d’Oprah,
Tu peux lui dire que je suis une star de l’échographie.
Nos âmes sont maintenant connectées,
les portes s’ouvrent …
Rien que amour et respect …
Merci de m’avoir laissé vivre.
(Refrain)
C’est quelque chose qui inspire …
je ne juge personne,
je ne prends pas de décision,
Je raconte juste mon histoire.
J’aime la vie.
J’aime ma mère qui m’a donné la vie.
Nous devons tous apprécier la vie.
Une femme forte qui a dû faire un sacrifice.
Merci de m’avoir écouté.
Merci de m’avoir écouté.
Merci, maman, de m’avoir écouté.
Article publié initialement par Religión en Libertad et traduit de l'édition hispanophone d'Aleteia par Elisabeth de Lavigne