Irak : le Cardinal Filoni pourrait témoigner à l'ONU
26.08.2014
L’Observateur permanent du Saint-Siège auprès de l’ONU à Genève a par ailleurs indiqué que les patriarches des églises orientales avaient l’intention de se réunir à brève échéance pour faire le point sur la situation au Moyen-Orient. Dans ce contexte de violence et de tragédie, le rôle de l’Eglise est difficile mais permanent, a-t-il commenté sur notre antenne. Selon lui, le point de vue du Saint-Père est clair : il appelle à la prière et à la négociation, et exhorte les pays qui en ont les moyens à arrêter les agresseurs, dans le cadre des mécanismes prévus par les Nations Unies.
La charte de l’ONU par exemple donne à la communauté internationale la possibilité légale d’intervenir. Les Patriarches catholiques et orthodoxes sont, quant à eux, favorables à une présence internationale pour permettre le retour des chrétiens dans leurs villages et leurs maisons.
L’Observateur permanent du Saint-Siège déplore que le fait qu’une partie de la communauté internationale accepte tout naturellement que les chrétiens d’Irak soient condamnés à l’exil. Ils ont le droit de vivre chez eux, sur les terres où ils sont présents depuis 1700 ans, avant l’arrivée de l’islam. Il regrette par ailleurs les crispations que l’on constate en Occident dès qu’il s’agit de la religion. "Il n’y a pas de raison, dit-il, de se montrer embarrassés parce que les persécutés sont des chrétiens. Or, des chrétiens ont été décapités et leurs têtes accrochées à des murs et des grilles. Des méthodes d’une brutalité inouïe et inacceptable, qui viennent s’ajouter à des décennies d’injustices et de discriminations. On ne peut pas rester indifférent."
À l'heure actuelle, plus de 270 000 personnes ont signé la pétition "sauvez les chrétiens d'Irak" initiée par Aleteia et destinée à l'ONU et à la Ligue Arabe.
sources: Radio Vatican
Mgr Silvano Tomasi l’a annoncé dans le cadre du Meeting pour l’Amitié entre les peuples qui se déroule actuellement à Rimini, en Italie.
RADIO VATICAN26.08.2014
© Allen kakony
Le cardinal Fernando Filoni, qui s’est récemment rendu en Irak en qualité d’émissaire du Pape François, pourrait témoigner lors de la prochaine session du Conseil des Nations Unies pour les droits de l’homme.L’Observateur permanent du Saint-Siège auprès de l’ONU à Genève a par ailleurs indiqué que les patriarches des églises orientales avaient l’intention de se réunir à brève échéance pour faire le point sur la situation au Moyen-Orient. Dans ce contexte de violence et de tragédie, le rôle de l’Eglise est difficile mais permanent, a-t-il commenté sur notre antenne. Selon lui, le point de vue du Saint-Père est clair : il appelle à la prière et à la négociation, et exhorte les pays qui en ont les moyens à arrêter les agresseurs, dans le cadre des mécanismes prévus par les Nations Unies.
La charte de l’ONU par exemple donne à la communauté internationale la possibilité légale d’intervenir. Les Patriarches catholiques et orthodoxes sont, quant à eux, favorables à une présence internationale pour permettre le retour des chrétiens dans leurs villages et leurs maisons.
L’Observateur permanent du Saint-Siège déplore que le fait qu’une partie de la communauté internationale accepte tout naturellement que les chrétiens d’Irak soient condamnés à l’exil. Ils ont le droit de vivre chez eux, sur les terres où ils sont présents depuis 1700 ans, avant l’arrivée de l’islam. Il regrette par ailleurs les crispations que l’on constate en Occident dès qu’il s’agit de la religion. "Il n’y a pas de raison, dit-il, de se montrer embarrassés parce que les persécutés sont des chrétiens. Or, des chrétiens ont été décapités et leurs têtes accrochées à des murs et des grilles. Des méthodes d’une brutalité inouïe et inacceptable, qui viennent s’ajouter à des décennies d’injustices et de discriminations. On ne peut pas rester indifférent."
À l'heure actuelle, plus de 270 000 personnes ont signé la pétition "sauvez les chrétiens d'Irak" initiée par Aleteia et destinée à l'ONU et à la Ligue Arabe.
sources: Radio Vatican