Le Pape François appelle les chrétiens à toujours se renouveler
« Nous les chrétiens vivons dans le monde, pleinement insérés dans la réalité sociale et culturelle de notre temps, analyse le Pape, et c’est juste ainsi, mais cela comporte le risque que nous devenions “mondains”, que nous perdions la charge de nouveauté qui nous vient du Seigneur et de l’Esprit Saint. Ce devrait être le contraire ; quand dans les chrétiens reste vive la force de l’Evangile, celle-ci peut transformer “les critères de jugement, les valeurs déterminantes, les points d’intérêts, la ligne de pensée, les sources d’inspiration et les modèles de vie” ». (Paul VI, Evangelii nuntiandi, 19).
Des chrétiens « édulcorés »
Il est « triste » pour le Pape de « trouver des chrétiens édulcorés » ; « on ne sait pas si ce sont des chrétiens ou des mondains. Comme le vin mouillé, on ne sait pas si c’est du vin ou de l’eau. » Triste enfin, pour François, de « trouver des chrétiens qui ne sont plus le sel de la terre, car nous savons que quand le sel perd sa saveur, il ne sert plus à rien. Ces chrétiens sont devenus mondains. »
« Il est ainsi nécessaire de se renouveler continuellement, poursuit François. Comment faire cela, dans la pratique », questionne-t-il : « En lisant et méditant l’Evangile chaque jour, pour que la parole de Jésus soit toujours présente dans notre vie ; en participant à la messe du dimanche, où l’on rencontre le Seigneur dans la communauté, écoute sa Parole et reçoit l’Eucharistie qui nous unit à Lui et entre nous.
(Tratto dall'archivio della Radio Vaticana)
2014-09-02 Radio Vatican
(RV) Place Saint-Pierre de Rome, le Pape François, à l'occasion de sa prière de l’Angélus dominicale, est revenu sur « le moment crucial » lors duquel Jésus, après avoir vérifié que Pierre et les autres onze apôtres avaient cru en Lui comme le Messie et le Fils de Dieu, « commença à [leur] montrer qu'il lui fallait partir pour Jérusalem, souffrir beaucoup […], être tué, et le troisième jour ressusciter ». (Mt 16, 21).
Pour le Souverain Pontife, c’est un « moment critique lors duquel apparaît le contraste entre les modes de penser de Jésus et des disciples ». « Pierre se sent même le devoir de le réprimander, poursuit-il, car il ne peut pas attribuer au Messie une fin si ignoble. » Pierre vient alors à son tour réprimandé par Jésus, car ses « pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes » et sans s’en apercevoir fait la part de Satan.
(RV) Place Saint-Pierre de Rome, le Pape François, à l'occasion de sa prière de l’Angélus dominicale, est revenu sur « le moment crucial » lors duquel Jésus, après avoir vérifié que Pierre et les autres onze apôtres avaient cru en Lui comme le Messie et le Fils de Dieu, « commença à [leur] montrer qu'il lui fallait partir pour Jérusalem, souffrir beaucoup […], être tué, et le troisième jour ressusciter ». (Mt 16, 21).
Pour le Souverain Pontife, c’est un « moment critique lors duquel apparaît le contraste entre les modes de penser de Jésus et des disciples ». « Pierre se sent même le devoir de le réprimander, poursuit-il, car il ne peut pas attribuer au Messie une fin si ignoble. » Pierre vient alors à son tour réprimandé par Jésus, car ses « pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes » et sans s’en apercevoir fait la part de Satan.
« Nous les chrétiens vivons dans le monde, pleinement insérés dans la réalité sociale et culturelle de notre temps, analyse le Pape, et c’est juste ainsi, mais cela comporte le risque que nous devenions “mondains”, que nous perdions la charge de nouveauté qui nous vient du Seigneur et de l’Esprit Saint. Ce devrait être le contraire ; quand dans les chrétiens reste vive la force de l’Evangile, celle-ci peut transformer “les critères de jugement, les valeurs déterminantes, les points d’intérêts, la ligne de pensée, les sources d’inspiration et les modèles de vie” ». (Paul VI, Evangelii nuntiandi, 19).
Des chrétiens « édulcorés »
Il est « triste » pour le Pape de « trouver des chrétiens édulcorés » ; « on ne sait pas si ce sont des chrétiens ou des mondains. Comme le vin mouillé, on ne sait pas si c’est du vin ou de l’eau. » Triste enfin, pour François, de « trouver des chrétiens qui ne sont plus le sel de la terre, car nous savons que quand le sel perd sa saveur, il ne sert plus à rien. Ces chrétiens sont devenus mondains. »
« Il est ainsi nécessaire de se renouveler continuellement, poursuit François. Comment faire cela, dans la pratique », questionne-t-il : « En lisant et méditant l’Evangile chaque jour, pour que la parole de Jésus soit toujours présente dans notre vie ; en participant à la messe du dimanche, où l’on rencontre le Seigneur dans la communauté, écoute sa Parole et reçoit l’Eucharistie qui nous unit à Lui et entre nous.
Enfin sont très importantes pour le renouvellement spirituel les journées de retraite et d’exercices spirituels. Grâce à ces dons du Seigneur, nous pouvons nous confirmer non au monde, mais au Christ, et le suivre dans sa vie, perdant sa propre vie, dans le sens de l’offrir pour amour et dans l’amour. Et cela comporte le sacrifice, la croix, pour la recevoir nouvellement purifiée, libérée de l’égoïsme et de l’hypothèque de la mort, pleine d’éternité. »
(Tratto dall'archivio della Radio Vaticana)