Révélation de Maria Simma (Autriche 1915-2004)
- LA SAINTE MESSE
Qu’est-ce que les Pauvres Ames vous demandent le plus souvent?
La Sainte messe. Le plus souvent des messes auxquelles nous assistons et des messes que nous faisons célébrer; mais aussi de prier le Rosaire, le Chemin de Croix et d’autres prières.
Vous dites qu’elles ont besoin de messes. Pourquoi des messes plutôt que n’importe quoi d’autre?
Parce que chaque messe est le renouvellement des souffrances de Jésus et de sa mort sur la croix. À chaque messe, Il prie de nouveau pour nous et avec nous, et Il s’offre au Père pour nous. Padre Pio, qui souffrait souvent la Passion du Christ durant la messe, disait que le monde pourrait plus facilement exister sans le soleil que sans la Sainte messe.
Cette remarque devrait bien nous faire réfléchir et elle est aussi, je crois, prophétique. En allant à la messe, nous nous joignons à Jésus pour sauver le monde de la destruction, et en allant à Jésus, nous nous sauvons nous-mêmes. La messe est la plus grande de toutes les prières, le plus grand de tous les événements du monde, et pourtant si mystérieux, si petit et si humble.
En amenant les Pauvres Ames â la messe, nous les aidons d’innombrables façons que nous ne comprendrons réellement qu’au Ciel lorsque nous serons tous réunis autour de Jésus.
Est-ce que toutes les messes auxquelles nous assistons ou que nous faisons célébrer aident les Pauvres Ames dans la même mesure?
Non. Une messe aide l’âme pour laquelle la messe est offerte dans la mesure où cette âme, si elle était chrétienne, aimait la messe durant sa vie sur terre. Cependant, si l’âme n’était pas chrétienne durant son existence, et que par conséquent elle n’en savait rien, le fait d’assister à une messe pour cette âme l’aidera beaucoup plus.
Est-ce qu’une messe à laquelle nous assistons ou que nous faisons célébrer pour une personne vivante l’aide autant que pour une Pauvre Ame?
Assister à une messe ou la faire célébrer pour une personne vivante l’aide beaucoup plus maintenant que plus tard.
Pourquoi?
Parce qu’ici nous pouvons encore recevoir des grâces et que ce n’est plus le cas lorsque nous sommes au Purgatoire. De plus, cela contribue beaucoup à protéger cette personne encore parmi nous de tout danger.
Existe-t-il une preuve physique que Jésus soit effectivement présent dans l’Hostie consacrée?
Bien sûr, il en existe de nombreuses preuves. On peut lire de nombreux récits de miracles eucharistiques dans l’histoire de l’Église. Simplement à titre d’exemple, Thérèse Neumann, de Konnersreuth, n’a consommé que de l’eau et la Sainte Eucharistie durant quelque trente-six années, et elle a cependant pris du poids en vieillissant.
II y a aujourd’hui une femme quelque part dans le nord de la France qui ne consomme rien d’autre qu’une Hostie consacrée depuis cinquante ou soixante ans; il n’y a pas longtemps, son évêque l’a fait enfermer dans une chambre d’hôpital pour la tester. Elle en est sortie en aussi bonne santé qu’à son arrivée. L’évêque ne faisait que son devoir en exigeant cette épreuve et elle faisait le sien en obéissant.
Jésus permet ces miracles pour montrer à l’humanité qu’il est vraiment le Pain de Vie. Vous avez également le miracle de Lanciano, en Italie, où, il y a plusieurs siècles, une Hostie est devenue un morceau de chair et de sang durant les paroles de la Consécration. Une analyse a été effectuée récemment dans les années soixante-dix qui a démontré qu’il s’agissait bien d’un morceau de muscle de cœur humain fraîchement prélevé.
Un de mes miracles eucharistiques préférés est arrivé à Langewiese, en Allemagne, après qu’on eut volé quelques hosties consacrées dans une église. Le voleur, bien que chrétien, avait accepté pour un peu d’argent d’enlever les hosties et de les remettre à des personnes pour être profanées. Et c’est au cours de ces profanations que les hosties se sont mises à saigner.
Choqués et craignant la justice de ce monde, les profanateurs se sont empressés d’envelopper les hosties dans un linge et d’aller les enterrer dans un bois près de la ville de Langewiese. Peut de temps après, un aristocrate polonais, dans son carrosse tiré par quatre chevaux, se trouvait à passer près de ce bois lorsque les bêtes se sont arrêtées net pour s’agenouiller. Jamais les hommes ne parvinrent à les faire se relever et avancer. Même les coups de fouet ne les faisaient pas broncher! L’aristocrate se mit alors à regarder autour de lui et il aperçut le linge contenant les hosties ensanglantées. La nouvelle se répandit rapidement dans la région et le prêtre de Langewiese conduisit une procession sur les lieux pour sortir les hosties du sol et les retourner dans son église, au son des cloches qui carillonnaient.
Au cours des siècles, il y a eu des milliers de cas prouvant que Jésus est littéralement et physiquement présent dans l’Hostie consacrée, mais Lanciano est simplement un des plus célèbres.
Est-il possible que dans les villes où il y a beaucoup de prières et de messes, les Pauvres Ames se rassembleraient plus que dans les villes où l’on prie moins?
Oui, absolument. Elles se rapprocheraient de leurs parents qui prient dans l’espoir d’en bénéficier un peu. Les fidèles pourraient surtout les entendre et quelquefois les voir. C’est alors que les prêtres et les chefs religieux doivent informer les fidèles qu’il est normal d’entendre parler des membres de leur famille ou des amis proches qui sont passés de l’autre côté.
Dans ce monde sécularisé, « entendre des voix » est le plus souvent interprété comme un symptôme de maladie mentale, ce qui est clairement l’œuvre de Satan. Bien sûr, la maladie mentale peut faire que l’on entend des voix, et certaines sont aussi l’œuvre du mal, mais ces voix sont souvent bonnes et par conséquent un grand don.
L’idée largement répandue que le fait d’entendre des voix est exclusivement le signe d’une maladie mentale est totalement exagérée et peut faire très mal à beaucoup de braves gens très sensibles. Il faut dans ces cas-là beaucoup de discernement et d’expérience, et la grande majorité des médecins d’aujourd’hui ne connaissent pas suffisamment la matière. Ce sont eux qui devraient aller à la messe et prier beaucoup pour être mieux informés sur les choses divines.
A votre avis, les gens vont-ils assez souvent à la messe et font-ils célébrer suffisamment de messes pour leurs parents et amis défunts qui sont probablement au Purgatoire?
Non, pas du tout, et une partie importante de mon apostolat est d’inciter les gens à faire beaucoup plus qu’ils ne font. Il faudrait assister à beaucoup plus de messes et en faire célébrer un bien plus grand nombre pour les défunts. Cela devrait se faire de façon régulière – à leur anniversaire, au nom du jour, à leur anniversaire de mariage et le jour de leur mort. Et chaque fois que l’on pense beaucoup à eux.
L’occasion se présente toujours et il faudrait agir très rapidement. Nous devons faire tout ce que nous pouvons pour eux, et l’offrande d’une messe est le plus beau cadeau que nous puissions leur faire.
Que voulez-vous dire par au « nom du jour » ?
Oh! Excusez-moi. D’autres appelleraient ça le jour de leur fête. C’est le jour que l’Église a réservé spécialement pour le Saint dont vous portez le nom. Le vôtre serait naturellement le 6 décembre, fête de saint Nicolas. Si on apprenait aux enfants à connaître leur Saint au lieu de les inonder de cadeaux matériels le jour de leur fête, est-ce que ça ne les aiderait pas beaucoup mieux à les préparer pour la vie?
Les anniversaires de naissance sont également importants et on devrait alors insister sur le don de Dieu que représente un enfant, plutôt que d’ajouter encore des biens matériels. Le Saint du jour leur servirait aussi un peu de modèle.
Nous devrions leur dire que ce cadeau leur vient de Jésus et de Marie, mais aussi de leur Saint qui s’intéresse à eux de façon très spéciale, et ce ne sont pas simplement des paroles en l’air, c’est la vérité. Cela les rendrait curieux et désireux d’en savoir plus.
Voulez-vous dire par là que donner un prénom chrétien aide aussi l’enfant, et que ne pas lui en donner peut nuire à l’enfant, ou plutôt l’affaiblir durant sa vie?
Oui, d’une certaine manière. Le Saint dont l’enfant porte le nom va automatiquement intervenir avec amour et puissance en faveur de l’enfant pour le protéger. Cette protection est perdue si l’enfant se nomme, disons "Aigle doré". Bien sûr, cela ne veut pas dire que Dieu l’aimera moins, mais il est certain qu’il aura moins d’intercesseurs et qu’il faut de nos jours chercher à en avoir le plus possible.
Je suis certaine que cela attriste Dieu lorsque nous refusons de donner à un enfant un puissant intercesseur. De toutes les manières possibles, nous devons chercher à donner à nos enfants tout ce qui peut les guider et contribuer à leur bonheur et à leur contentement.
Y a-t-il des choses que les Pauvres Ames vous ont dit ne pas aimer et qui les attristent concernant les messes aujourd’hui?
Oh! Oui, et il y en a beaucoup. Le soi-disant signe de paix et le fait de se tenir les mains durant le Notre Père n’en sont que deux exemples. Cela se produit juste après la Consécration et précisément au moment où nous devrions concentrer notre pensée sur le Seigneur et sur Lui uniquement. C’est alors qu’Il est le plus près de nous, et les gens se mettent à chercher des mains à serrer plutôt que de se plonger sans être interrompus dans une prière la plus profonde possible avec Lui, et non avec des voisins que nous ne connaissons souvent même pas.
Là encore, c’est apporter un rituel social dans l’église plutôt que d’amener Jésus plus près des gens. Je dis « des voisins que nous ne connaissons souvent même pas » parce que nous ne devons jamais abaisser notre garde! Ce sont justement les lieux les plus saints qui sont le plus infiltrés par les adorateurs de Satan.
Et le contact physique renforce considérablement les malédictions qu’ils répandent. Comme ils sont heureux de pouvoir serrer des mains et même d’étreindre les gens qu’ils viennent de distraire de la présence de Jésus! Le danger nous guette souvent derrière une fausse familiarité ou une unité forcée. Ajouté au manque de confession, cela peut faire des messes le terrain de chasse favori de ceux qui ont choisi de tourmenter le peuple du Christ.
Dites le Notre Père uniquement avec Celui qui nous a donné la plus grande de toutes les prières. Et allez plus tard à l’extérieur de l’église où vous aurez le temps, ainsi que le discernement, pour choisir ceux à qui vous voulez serrer la main. Être véritablement pieux et prudent ne veut pas dire que l’on soit asocial ou enclin à juger. Et il y a, bien sûr, ce qui est de loin pis que tout le reste, les applaudissements. On va à l’église pour prier. Jésus est là dans le tabernacle et on prendrait le temps d’applaudir une autre personne parce qu’elle a dit quelque chose qui se trouve être populaire, correct ou fort? Non! Cela met en danger le prêtre ou la personne qui a dit cette chose populaire en flattant son ego plutôt qu’en l’aidant dans son humble mission qui est de nous apporter Jésus. Ce n’est pas bien et encore une fois contraire à la dévotion que nous devons enseigner à tous aujourd’hui, et spécialement aux jeunes. C’est à l’école qu’ils se tiennent tous par la main et qu’ils tapent des mains, et nous devons leur montrer que les églises sont là uniquement pour rencontrer Dieu le Père, Dieu le Saint-Esprit, Dieu le Fils, Jésus et Marie, et pour rien d’autre.
Est-ce que ce sont les âmes elles-mêmes qui vous ont dit que le signe de paix et les poignées de mains présentaient des problèmes?
Oui.
Les âmes vous ont-elles parlé des ministres auxiliaires de la communion?
Oui. Sous des conditions normales, seules les mains consacrées des prêtres peuvent distribuer la communion. La loi de l’Eglise dit que cela doit être observé à moins que ne se présentent des « circonstances extraordinaires », comme dans le cas où le prêtre serait alité. « Extraordinaires » ne veut pas dire la différence entre le fait d’avoir à attendre deux minutes au lieu de dix pour recevoir la communion.
Nous devons toujours nous préparer dans la prière avant de recevoir Jésus, et les gens qui insistent pour que tout soit terminé le plus rapidement possible n’ont aucune idée de l’énormité du privilège de recevoir Jésus en nous, et de la source de grâces et de protection que cela représente. Si quelqu’un voulait avoir la preuve que l’utilisation faite aujourd’hui des ministres auxiliaires de la communion n’est pas selon le désir de Dieu, je peux vous raconter ce qui est arrivé près d’ici récemment.
Une femme qui distribuait la communion et incitait beaucoup d’autres à faire de même est morte récemment. Je la connaissais un peu et j’avais beaucoup entendu parler d’elle. Avant les funérailles, le cercueil était ouvert pour permettre à la famille et aux amis de faire leurs adieux L’heure venue, on a fermé le cercueil. Mais un peu moins d’une heure plus tard un proche parent s’est présenté qui a prié le prêtre chargé de la cérémonie de rouvrir le cercueil afin de voir lui aussi la défunte.
Le prêtre a accepté et, avec l’aide de deux autres témoins, le couvercle a été soulevé. Le petit groupe a pu alors constater que quelque chose s’était produit durant le bref intervalle où le cercueil avait été fermé. Les mains de la femme étaient devenues noires comme du charbon. Pour moi, comme pour les autres, Dieu nous confirmait ainsi que des mains non consacrées ne pouvaient pas distribuer Jésus à la communion.
Il y a aussi ce soi-disant « autel du peuple » dont l’installation a également ravi Satan. Jésus est présent dans le tabernacle qui devrait en tout temps se trouver au centre de l’église.
L’autel retourné a permis à toute une série de choses de se produire. Pour commencer, le fait d’interposer le visage du prêtre entre celui de Jésus et l’assemblée rend beaucoup plus difficile la concentration sur Jésus, et chacun sait que le visage est le point principal de communication entre les gens.
C’est seulement durant l’homélie que l’assistance devrait se concentrer sur le prêtre, ses paroles, son visage. En retournant l’autel, on a mis Jésus en retrait, ce qui a conduit ensuite à le pousser sur le côté pour le déplacer finalement, comme c’est déjà le cas dans des églises modernes, vers une aile séparée, quand ce n’est pas dans une salle à part. Et c’est précisément ce que Satan a toujours voulu -se débarrasser de Jésus!
Y a-t-il eu d’autres révélations privées qui allaient dans le sens de ce que vous ont dit les âmes sur ces questions?
Une apparition mariale que m’a décrite une personne digne de confiance qui était présente pendant l’apparition confirme bien ce que disent les âmes. Cette apparition a eu lieu au cours d’une messe, quelques minutes après la Consécration. Notre-Dame est venue comme elle le fait toujours à l’heure prévue, mais cette fois sans prier ni parler à la visionnaire; elle n’est restée que quelques secondes et n’a fait que bénir le petit groupe.
Lorsque les personnes présentes ont demandé à la visionnaire pourquoi tout s’était passé aussi rapidement, elle a répondu, avec un geste de la main : « Parce que Jésus se tenait là ». Ainsi donc, si Notre-Dame ne juge pas convenable de communiquer avec quelqu’un lorsque Notre Seigneur est présent en personne, qui d’autre oserait interrompre notre communication avec Lui?! Et on a dernièrement rendu public que le quatrième avertissement donné à la Sœur qui a vu Notre-Dame à Akita, au Japon, concernait la communion dans la main. J’ai été très heureuse de l’apprendre.
Selon vous, avec quelle régularité les gens devraient-ils assister à la messe?
Tous les jours. Vous êtes surpris; ne le soyez pas. Si nous voulons être plus près de Dieu nous devons commencer, avec un tout petit peu de discipline, par Lui réserver du temps. Ne nous a-t-Il pas donné sa Vie dans ce temps? Ce n’est par conséquent pas trop demander que de Lui en redonner chaque jour une partie. Je sais parfaitement que la société actuelle est organisée de telle sorte que la plupart des gens sont pressés et ont d’innombrables excuses pour négliger un tiers de leur être qui est spirituel.
L’homme a besoin de nourriture pour son corps, son esprit et sa vie spirituelle. La personne qui néglige de nourrir l’un des trois n’atteindra jamais l’équilibre ni la plénitude de son être, et restera par conséquent en arrière. Elle est perdante et Dieu ne veut voir reculer personne. Je vous promets de tout mon cœur qu’une fois que vous aurez commencé à donner ce temps à Jésus, vous vous demanderez bientôt comment vous avez pu vivre sans cela. Il nous apporte tant de paix, tant de force et tant de joie. Jésus n’est pas une béquille psychologique de plus. Il est Dieu et par conséquent le meilleur ami que nous puissions avoir.
Parlant de la messe quotidienne, cela me rappelle l’apparition d’une femme qui était au Purgatoire. Lorsque je lui ai posé la question habituelle, elle a répondu: « Allez dire à mes enfants que je serai délivrée lorsqu’ils auront offert pour moi soixante-quinze messes de semaine. »
J’ai donc appelé cette famille pour leur dire ce que leur mère demandait. Ce n’était pas une famille pauvre et un membre de la génération suivante a dit: « Très bien, on va payer pour soixante-quinze messes, et ce sera tout. » -« Non, leur ai-je répondu avec fermeté, ce ne sera pas tout, parce que la raison pour laquelle votre mère est encore au Purgatoire, c’est pour ne pas vous avoir appris la valeur des messes de la semaine. Vous allez ensemble assister à soixante-quinze messes et porter votre bonne maman dans votre cœur comme unique intention. Voilà ce qu’elle attend de vous. »
Après avoir grommelé un peu, ils ont accepté et se sont exécutés. Voyez-vous, Dieu avait pour eux un plus grand projet encore. Depuis que je leur ai apporté cette nouvelle, je peux dire qu’ils ont continué à assister presque chaque jour à la sainte messe, même après avoir atteint le nombre requis de soixante-quinze; ils ont ainsi reçu dix fois plus que la simple connaissance que leur mère était au Ciel. Ils ont même peut-être épargné un peu d’argent. (rire)
Et la messe, dites-vous, satisfait ce besoin plus que n’importe quoi d’autre?
Oui, sans aucun doute! C’est le moyen, le plus puissant que nous ayons pour atteindre Dieu; c’est la prière la plus puissante que Dieu nous ait donnée. L’amour qu’il a pour nous et son sacrifice total nous parviennent dans la messe de manière incommensurable.
Quelle est la meilleure façon d’agir pour nos défunts lorsque nous voulons leur offrir une messe?
La chose la plus rapide, la moins aimante et la plus paresseuse consiste à faire simplement une petite offrande de messe que le prêtre inscrira dans son carnet. C’est beaucoup mieux -et les preuves sont là pour dire que les guérisons et les délivrances sont beaucoup plus fréquentes lorsqu’un parent ou un ami est présent en position de pénitent -d’assister à la messe pour cette personne.
Le mieux pour l’âme est qu’elle ait son nom inscrit dans le livre et que quelqu’un soit là pour intercéder en sa faveur. L’acte est alors complet, intégral, pur, et le plus aimant de tous.
En ce qui concerne les noms à inscrire dans le livre à l’église, il est également préférable de ne donner qu’un seul nom par messe à Jésus. Je sais très bien qu’aujourd’hui le manque de prêtres, et par conséquent l’absence de messes, peut parfois rendre cela impossible. On donne fréquemment trois noms de nos jours, mais alors qu’est-ce qui nous empêchera d’en inscrire trente pour une messe? Spécialement alors que les prêtres ont tellement besoin d’argent. On ne devrait donner qu’un seul nom.
J’envoie toutes mes messes au Monastère des Carmélites, à Fatima, qui non seulement me promet de n’apporter qu’un seul nom par messe, mais qui a aussi grandement besoin d’argent. À ceux qui veulent être consciencieux et bien faire les deux, si on ne peut pas faire autrement, je rappelle que le temps et l’espace ne comptent pas et qu’il n’est pas indispensable d’assister à la messe elle-même où le nom est enregistré.
Garder cela à l’esprit permet de résoudre des conflits d’horaires ou des empêchements légitimes dus au manque de temps ou à l’incapacité de se déplacer. Lorsqu’il est question de temps et d’espace, rappelez-vous toujours que Dieu est Dieu. Il m’est souvent arrivé de voir que la guérison est survenue bien avant que la messe ait été célébrée. Et je ne parle par seulement de Pauvres Âmes montées au Ciel, mais de vivants délivrés de leurs fardeaux après accord qu’une messe était nécessaire.
Dieu sait, dans ces cas-là, que l’intention est bonne et que la promesse sera tenue, et jamais Dieu ne veut que l’on souffre une seconde de plus que nécessaire.
Pouvez-vous me citer un cas où des âmes ont fait clairement savoir qu’il était nécessaire et bon que l’on assiste à des messes pour elles?
Oui. J’ai connu une jeune femme qui voulait faire plus pour les âmes et lorsqu’elle a demandé à sa mère ce qu’elle devait faire pour elles, sa mère a suggéré d’assister à deux messes plutôt qu’une chaque dimanche. Et elle l’a fait pendant un certain temps. Le prêtre a bien vite remarqué qu’elle assistait à deux messes dominicales et il lui a demandé pourquoi; la jeune femme a naturellement répondu qu’elle le faisait pour les âmes. Le prêtre ne pouvait pas comprendre cela et il est allé jusqu’à lui dire que la seconde messe ne serait pas valide et qu’elle perdait son temps. Désolée et perplexe, la jeune femme mit fin à ce qu’elle avait commencé et recommença à n’aller qu’une seule fois à la messe le dimanche.
Peu de temps après, le prêtre est mort et il est apparu, du Purgatoire, à cette même jeune femme, pour lui dire qu’il ne serait délivré que lorsqu’elle aurait assisté à toutes les messes qu’elle avait manquées en suivant son mauvais conseil. Des conseils comme celui-là, si fréquents de nos jours, seront amèrement regrettés!