Pape François : « Il ne faut jamais faire sortir un enfant qui pleure pendant la messe »
TEAM ALETEIA
15.12.2014
Que les parents qui ne sont jamais sentis coupables de déranger les fidèles quand leurs enfants pleurent pendant la messe lèvent le doigt…
Pas de problème, cependant, pour le pape François :
« Les pleurs des enfants sont la voix de Dieu : ne les faites pas sortir de l'église ! », a-il déclaré en rencontrant dimanche 14 décembre, dans une paroisse du nord-ouest de Rome, les familles de 80 enfants baptisés dans l'année. « Les enfants pleurent, font du bruit, vont de-ci, de-là. Mais pourquoi se donner tant de mal quand un enfant pleure dans l'église et que l'on dit qu'il faut le faire sortir ? Les pleurs d'un enfant sont la voix de Dieu : il ne faut pas les faire sortir de l'église. »
Le Pape a béni les santons de l'enfant Jésus que les enfants déposeront dans la crèche dans quelques jours. Parlant du baptême, le Pape a rappelé que « c'est un jour de fête, c'est le jour où nous avons connu Jésus ». « J'ai été baptisé à Noël », a-t-il par ailleurs confié aux parents. En effet en Argentine, à l'époque, on baptisait les enfants huit jours après leur naissance. Or François est né un 17 décembre, il y a maintenant 78 ans.
Dans son homélie, le pape François est revenu sur le thème de la joie, qu’il avait déjà développé à midi, avant la prière de l’Angélus.
« La joie des chrétiens est sereine et tranquille, même dans les moments difficiles, a-t-il dit. Un vrai chrétien ne perd jamais la paix intérieure. La joie chrétienne n’est pas celle du consumérisme qui nous fait arriver au 24 décembre dans l’anxiété. Un bon repas à Noël, c’est bien. Mais la joie chrétienne c’est autre chose. On l’obtient par la prière et l’action de grâce. Il y a des gens qui ne savent pas remercier, qui se plaignent toujours. C’est dur de voir des chrétiens dont les traits sont marqués par l’inquiétude et l’amertume. »
« La joie chrétienne, a poursuivi le pape François, on la cultive aussi en annonçant aux autres la Bonne Nouvelle, surtout aux plus pauvres, en pansant les blessures des cœurs brisés, en proclamant la liberté des esclaves, la libération des prisonniers, en apportant la paix à ceux qui souffrent matériellement ou spirituellement. » Le Saint-Père a encouragé les fidèles à se préparer à Noël en priant, en rendant grâce et en s’efforçant de soulager les souffrances.
Lors d'une visite dans une paroisse romaine, le Pape a rassuré les parents de jeunes enfants : leurs pleurs sont aussi une prière.
TEAM ALETEIA
15.12.2014
© MASSIMILIANO MIGLIORATO/CPP
Que les parents qui ne sont jamais sentis coupables de déranger les fidèles quand leurs enfants pleurent pendant la messe lèvent le doigt…
Pas de problème, cependant, pour le pape François :
« Les pleurs des enfants sont la voix de Dieu : ne les faites pas sortir de l'église ! », a-il déclaré en rencontrant dimanche 14 décembre, dans une paroisse du nord-ouest de Rome, les familles de 80 enfants baptisés dans l'année. « Les enfants pleurent, font du bruit, vont de-ci, de-là. Mais pourquoi se donner tant de mal quand un enfant pleure dans l'église et que l'on dit qu'il faut le faire sortir ? Les pleurs d'un enfant sont la voix de Dieu : il ne faut pas les faire sortir de l'église. »
Le Pape a béni les santons de l'enfant Jésus que les enfants déposeront dans la crèche dans quelques jours. Parlant du baptême, le Pape a rappelé que « c'est un jour de fête, c'est le jour où nous avons connu Jésus ». « J'ai été baptisé à Noël », a-t-il par ailleurs confié aux parents. En effet en Argentine, à l'époque, on baptisait les enfants huit jours après leur naissance. Or François est né un 17 décembre, il y a maintenant 78 ans.
« Il y a des gens qui se plaignent toujours »
Dans son homélie, le pape François est revenu sur le thème de la joie, qu’il avait déjà développé à midi, avant la prière de l’Angélus.
« La joie des chrétiens est sereine et tranquille, même dans les moments difficiles, a-t-il dit. Un vrai chrétien ne perd jamais la paix intérieure. La joie chrétienne n’est pas celle du consumérisme qui nous fait arriver au 24 décembre dans l’anxiété. Un bon repas à Noël, c’est bien. Mais la joie chrétienne c’est autre chose. On l’obtient par la prière et l’action de grâce. Il y a des gens qui ne savent pas remercier, qui se plaignent toujours. C’est dur de voir des chrétiens dont les traits sont marqués par l’inquiétude et l’amertume. »
« La joie chrétienne, a poursuivi le pape François, on la cultive aussi en annonçant aux autres la Bonne Nouvelle, surtout aux plus pauvres, en pansant les blessures des cœurs brisés, en proclamant la liberté des esclaves, la libération des prisonniers, en apportant la paix à ceux qui souffrent matériellement ou spirituellement. » Le Saint-Père a encouragé les fidèles à se préparer à Noël en priant, en rendant grâce et en s’efforçant de soulager les souffrances.