Voici un très grand Saint, j'ai voulu mettre cette magnifique image.
Saint Jean Bosco ou Don Bosco (né Giovanni Melchior Bosco le 16 août 1815 à Castelnuovo d'Asti, dans le Royaume de Sardaigne - mort le 31 janvier 1888 à Turin en Italie) est un prêtre italien qui a voué sa vie à l'éducation des jeunes enfants issus de milieux défavorisés et qui a fondé en 1854 la Société de Saint François de Sales plus connue sous le nom de Congrégation des salésiens.
L'Église catholique romaine l'a déclaré saint en 1934, sous le nom de saint Jean Bosco.
Il est fêté le 31 janvier. C'est le saint patron des éditeurs, des apprentis et des prestidigitateurs.
La ferme familiale aux Becchi.
Enfance[modifier | modifier le code]
Jean Bosco est né le 16 août 1815 aux Becchi, un hameau de petites fermes près de Castelnuovo d'Asti (maintenant Castelnuovo Don Bosco), au Piémont. Ses parents sont des paysans pauvres, et sa mère devint veuve avec trois enfants alors que Jean Bosco avait deux ans.
Son caractère et ses qualités lui donnent une grande influence sur les enfants de son âge, qu'il entraîne avec lui vers les divertissements et la prière. Doté d'une mémoire extraordinaire et d'une intelligence hors du commun, il s’ingénie à répéter à ses amis les sermons qu'il a entendus à l'église. Ce sont là les premiers signes de sa vocation apostolique. Sa carrière sacerdotale fut extraordinairement féconde.
Formation et ordination
Armoiries des Salésiens de Saint Jean Bosco.
Comme sa famille était très pauvre, il fit ses études avec l'aide de bienfaiteurs et avec l'argent qu'il a gagné en travaillant. Ordonné prêtre en juin 1841, il se consacra aux jeunes pauvres et abandonnés des quartiers populaires de Turin, notamment aux jeunes ouvriers. On l'appelle « Don Bosco ».
Ému par les misères matérielles et spirituelles de cette jeunesse abandonnée, il décida de les réunir tous les dimanches, pour les instruire et les éduquer, tout en leur procurant des distractions. Plusieurs étaient errants, sans ressource et sans famille. Beaucoup d'entre eux avaient connu la prison, souvent accusés d'avoir volé pour pouvoir se nourrir. Mais ceci ne suffit pas à entretenir la vie chrétienne et matérielle de ces jeunes. Sans autre ressource que son ardent désir d'aider et de sauver cette jeunesse, il décida avec l'aide de sa mère, Marguerite Occhienna qui avait accepté de l'accompagner à Turin, d'ouvrir un refuge, offrant le toit et le couvert pour les plus déshérités.
Activités pédagogiques dans l'Oratoire
À l'intention des jeunes, il ouvrit, à Turin, en trouvant lui-même les ressources voulues à cette fin, l'Oratoire Saint-François-de-Sales, une sorte de foyer dont les activités s'élargiront sans cesse : cours du soir en 1844, foyer d'apprentis en 1847, école secondaire et camps de vacances (1848), cours professionnels. Il rédigea plusieurs manuels scolaires à l'intention de ses jeunes élèves. Il publia aussi une revue mensuelle, les "lectures catholiques" dont le tirage atteignit 18 000 copies, chiffre énorme pour l'époque (1853),
Il développa l'idée, assez nouvelle pour l'époque, que l'éducation intellectuelle et professionnelle permet de prévenir la délinquance. Pour cela, il faut que le pédagogue soit ferme avec les jeunes, tout en étant bienveillant et faisant confiance en attendant de chacun, le meilleur (amorevolezza en italien). À ce titre, Don Bosco figure parmi les grands éducateurs et pédagogues du xixe siècle1.
Les salésiens et les salésiennes
Photographie de Jean Bosco à Turin vers 1865.
Pour assurer le développement de son action, il s'entoura de prêtres éducateurs avec lesquels il fonda le 26 janvier 1854 la Société de saint François de Sales (dont les membres sont couramment appelés « salésiens »), ayant pour mission l'éducation des enfants défavorisés. Elle sera approuvée en 1869 par Pie IX.
En 1872, avec Marie-Dominique Mazzarello, Jean Bosco fonda l'Institut des filles de Marie-Auxiliatrice (ou salésiennes). En 1876, il a fait approuver une manière de tiers-ordre, la Pieuse Union des coopérateurs salésiens.
Il est fondateur de maisons d'accueil pour étudiants, de foyers pour jeunes ouvriers et de séminaires pour vocations tardives. Son activité au SERVICE de la jeunesse des milieux populaires, les résultats qu'il obtient auprès d'elle dans les divers domaines de la formation générale, professionnelle, religieuse et ses recherches pédagogiques, sont bientôt connus à travers l'Europe, où les fondations d'instituts se multiplient.
Son rayonnement
Statue de Don Bosco à Taiwan.
Don Bosco a œuvré dans le nord de l'Italie, région profondément anticléricale à l'époque. Victor-Emmanuel II rêvait de créer l'unité italienne, qui mettra fin aux États pontificaux. Pourtant, Don Bosco réussit à maintenir de bonnes RELATIONS à la fois auprès du pape Pie IX, des dirigeants politiques, entre autres Cavour, Victor-Emmanuel, et le Premier ministre du Piémont, Urbano Rattazzi, qui s'était pourtant attaqué aux privilèges des congrégations religieuses.
C'est même Rattazzi qui recommanda à Don Bosco de fonder l'Ordre des Salésiens, pour CONTINUER son œuvre, pour laquelle il avait beaucoup de considération. Il lui a d'ailleurs fourni la formule juridique du statut des membres de sa congrégation pour que les gouvernements anticléricaux ne s'y opposent pas : « une association de citoyens libres poursuivant un objectif commun dans l'intérêt de la société ». Cette formule confère aux salésiens le statut de citoyens aux yeux de l'État et de religieux aux yeux de l'Église, le vœu de pauvreté des salésiens est différent de celui qui est prononcé dans d'autres ordres religieux. Les salésiens ne font pas vœux de pauvreté proprement dit mais s'engagent à laisser l'usufruit des biens qu'ils pourraient posséder, à la société salésienne. Ils conservent la liberté de tester.
Don Bosco a su s'entourer de personnes compétentes et dévouées, provenant de toutes les couches de la société. Il a aussi assuré la relève nécessaire à la pérennité de son œuvre en formant, en instruisant et entraînant à cette fin les jeunes les plus prometteurs qu'il avait accueillis. Le bienheureux Michel Rua, qui fut son premier successeur, Jean Cagliero qui partit en 1875 pour établir les premières missions salésiennes en Amérique du Sud, avant de devenir Cardinal en 1915, et Joseph Buzetti qui férquenta l'Oratoire dès l'âge de 10 ans et s'y dévoua de toutes les façons pendant toute sa vie, en sont des exemples éloquents. Don Bosco a été aussi l'un des premiers à concevoir des contrats de travail à l'intention des jeunes dont il s'occupait et qui étaient souvent exploités par les industries et le monde de la construction, devenant ainsi un des premiers précurseurs du droit et des normes de travail. Au début de la révolution industrielle, Turin était une ville en plein développement, avec les problèmes sociaux que cela comportait .
Toute la population de cette région lui a voué respect et vénération, reconnaissante de l'œuvre accomplie. On lui a attribué des miracles, le don de lire dans les consciences et de prédire l'avenir, ce qui expliquerait en partie sa popularité immense et les triomphes qu'il remporte dans ses voyages en France (1883) et en Espagne (1886).
Mais on a, depuis lors, insisté sur ses qualités exceptionnelles d'éducateur. À l'exception d'un Traité sur la méthode préventive en éducation écrit en 18762 et publié pour la première fois le 12 mars 1877 lors de l'inauguration solennelle du nouveau siège de l’œuvre : « Pour rappeler l’événement, Don Bosco fit publier une brochure bilingue, où apparaît pour la première fois son ‘petit traité’ sur le système préventif »3, il n'a pas laissé d'exposés didactiques, sa pédagogie se comprenant à partir de son action : il faisait de l'éducation une affaire de confiance affectueuse et vigilante qui devait s'exprimer dans la joie et il admettait dans ses groupements une liberté si étonnante pour l'époque qu'on l'a souvent PASSÉE sous silence. Une de ses maximes était : « Prévenir et non réprimer ».
Don Bosco fut un précurseur et le promoteur de nombreuses idées nouvelles, avec les risques que cela comportait. Il fut souvent confronté à des différends avec des personnes dont il aurait dû attendre l'assistance et l'encouragement. L'une des plus grandes épreuves que Don Bosco a vécue en ce sens, fut le désaccord avec son archevêque, Mgr Lorenzo Gastaldi. Pourtant, Don Bosco et Monseigneur Gastaldi avaient d'abord été de grands amis, Même, Don Bosco avait appuyé la nomination de Mgr Gastaldi, au siège archiépiscopal de Turin. Si Mgr Gastaldi avait été un personnage discutable, on pourrait hausser les épaules, mais il fut par ailleurs un grand archevêque. La source de ce désaccord a résidé dans le recrutement du clergé. Quand Mgr Gastaldi arriva au siège archiépiscopal de Turin, il constata que le recrutement des prêtres du diocèse de Turin était insuffisant et il COMPTAIT sur Don Bosco pour activer ce recrutement. Mais Don Bosco projetait le développement de sa nouvelle communauté à laquelle plusieurs nouveaux prêtres choisirent d'adhérer plutôt que de joindre le clergé diocésain. D'autre part, M gr Gastaldi et Don Bosco n'avaient pas la même conception de la formation des prêtres. S 'ils se destinaient à l'éducation des jeunes. Don Bosco était partisan d'une formation sur le terrain, tout en poursuivant les études théologiques et philosophiques conduisant au sacerdoce. L'archevêque considérait plutôt que la formation sacerdotale devait avoir lieu dans les séminaires, avec plus d'isolement et de recueillement. L'implication auprès des jeunes devait avoir lieu plus tard seulement. De plus, l'ordre des salésiens étant déjà approuvé par le Saint-Siège, Don Bosco échappait alors d'une certaine façon à la juridiction de son archevêque. De là un conflit qui dura plusieurs années, et qui ne prit vraiment fin qu'avec le décès subit de l'archevêque, en 1883. Les relations de Don Bosco furent beaucoup plus faciles avec le successeur de Mgr Gastaldi, le Cardinal Gaetano Alimonda, qui dès son intronisation, reconnut le bienfondé des méthodes de Don Bosco. Quoi qu'il en soit, ce différend suscita des controverses qui firent l'objet d'examens approfondis lors du procès de canonisation. À certains MOMENTS, les salésiens craignirent que ces controverses ne fassent échouer la canonisation. En effet, certaines personnes influentes se souvenaient encore de ce litige, au début du xxe siècle et approuvaient plutôt l'attitude et les opinions de Mgr Gastaldi mais le pape Pie XI qui avait connu Don Bosco et avait visité son œuvre à Turin-Valdocco, alors qu'il était jeune prêtre, responsable de la Bibliothèque Ambroisienne de Milan, en favorisa activement la béatification et la canonisation, lesquelles eurent lieu respectivement en 1929 et le jour de Pâques, le 1er avril de1934, jour de clôture de l'Année sainte. Sa fête est fixée au 31 janvier.
En 1958, Pie XII le proclame patron des apprentis.
Au 1er janvier 2004, on COMPTAIT 16 692 Salésiens et 523 novices répartis dans 1 871 maisons, ainsi que 15 855 salésiennes et 414 novices dans 1 564 maisons.