Qu’est-ce que le mercredi des Cendres ?
Une célébration comme une autre ?
Pourquoi un mercredi ?
Quelle est la symbolique des cendres ?
Le mercredi des Cendres marque l’entrée officielle en Carême et dans le cycle pascal. Il peut tomber n’importe quel mercredi entre le 4 février et le 10 mars, en fonction de la date de Pâques.
Les cendres qui proviennent des rameaux de l’année précédente, brûlés pour l’occasion, sont déposées sur le front des fidèles.
Cette coutume de se couvrir la tête de cendres – et à l’origine de se revêtir aussi d’un sac – est une ancienne pratique pénitentielle qui remonte au peuple hébreu (Jon 3,5-9 ; Jr 6,26 ; 25, 34 ; Mt 11,21).
Fête tellement importante qu’elle est célébrée durant cinquante jours (de là vient le mot Pentecôte), et qu’elle est précédée d’une préparation de quarante jours (d’où vient le mot Carême).
Cette préparation est un temps de cheminement spirituel, tout entier orienté vers Pâques, pour ceux qui se préparent à être baptisés à la veillée pascale et pour tous les fidèles.
Il est marqué par le jeûne (privation), la prière et le partage (charité, solidarité), et pas seulement comme pratique à observer – d’ailleurs le plus discrètement possible (voir Matthieu 6, 5-18 «
Quand vous jeûnez, ne prenez pas un air abattu… mais parfume-toi la tête et lave-toi le visage ; ainsi, ton jeûne ne sera pas connu des hommes ») – mais véritable démarche spirituelle.
La durée de quarante jours est d’ailleurs à mettre en relation avec les 40 jours de Jésus au désert précédant sa vie publique, eux-mêmes en relation symbolique avec les quarante ans de traversée du désert par les Hébreux avant l’entrée en Terre promise.
C’est pour tenir les quarante jours de jeûne et de privation, en dehors des dimanches qui sont toujours jour de fête et de résurrection – même en temps de Carême – que le début de celui-ci fut avancé au mercredi.
La cendre évoque la faiblesse de l’homme (cf. Genèse 3, 19 « Souviens-toi que tu es poussière…« ), elle évoque aussi le péché et la fragilité de l’homme (cf. Sagesse 15, 10 ; Ézéchiel 28, 18 ; Malachie 3, 21) et son regret du péché (cf. Judith 4, 11-15 ; Ézéchiel 27, 30).
Pour les chrétiens, l’imposition des cendres est avant tout, un rite pénitentiel dont la signification est portée par la phrase que prononce le prêtre en faisant le geste :
« Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle. » (Marc 1, 15).
On gardera jeûne et abstinence le mercredi des Cendres et le Vendredi Saint. » (Code de droit canonique, 1251)
Si on prend un repas à midi, on ne prend qu’une légère collation le soir. Sont dispensés du jeûne, les personnes de plus de 60 ans, les jeunes de moins de 18 ans accomplis et les femmes enceintes.
L’abstinence (s’abstenir de viande) s’impose, en plus du mercredi des cendres et du vendredi saint, tous les vendredis de carême comme tous les vendredis de l’année.
De plus le chrétien peut choisir de réduire sa consommation d’alcool, de tabac.
Source : Guide des traditions et coutumes catholiques, pp 138-140
https://myriamir.wordpress.com/2014/03/05/mercredi-des-cendres-ce-5-mars-2014-nous-entrons-en-careme-notre-marche-vers-paques/
Une célébration comme une autre ?
Pourquoi un mercredi ?
Quelle est la symbolique des cendres ?
Le mercredi des Cendres marque l’entrée officielle en Carême et dans le cycle pascal. Il peut tomber n’importe quel mercredi entre le 4 février et le 10 mars, en fonction de la date de Pâques.
Les Cendres
Cette coutume de se couvrir la tête de cendres – et à l’origine de se revêtir aussi d’un sac – est une ancienne pratique pénitentielle qui remonte au peuple hébreu (Jon 3,5-9 ; Jr 6,26 ; 25, 34 ; Mt 11,21).
Comme toute fête de l’année au calendrier chrétien, le mercredi des cendres se situe en référence à la fête des fêtes qu’est Pâques qui célèbre le passage de la mort à la résurrection de notre Seigneur Jésus Christ.
Fête tellement importante qu’elle est célébrée durant cinquante jours (de là vient le mot Pentecôte), et qu’elle est précédée d’une préparation de quarante jours (d’où vient le mot Carême).
Cette préparation est un temps de cheminement spirituel, tout entier orienté vers Pâques, pour ceux qui se préparent à être baptisés à la veillée pascale et pour tous les fidèles.
Il est marqué par le jeûne (privation), la prière et le partage (charité, solidarité), et pas seulement comme pratique à observer – d’ailleurs le plus discrètement possible (voir Matthieu 6, 5-18 «
Quand vous jeûnez, ne prenez pas un air abattu… mais parfume-toi la tête et lave-toi le visage ; ainsi, ton jeûne ne sera pas connu des hommes ») – mais véritable démarche spirituelle.
La durée de quarante jours est d’ailleurs à mettre en relation avec les 40 jours de Jésus au désert précédant sa vie publique, eux-mêmes en relation symbolique avec les quarante ans de traversée du désert par les Hébreux avant l’entrée en Terre promise.
La cendre évoque la faiblesse de l’homme (cf. Genèse 3, 19 « Souviens-toi que tu es poussière…« ), elle évoque aussi le péché et la fragilité de l’homme (cf. Sagesse 15, 10 ; Ézéchiel 28, 18 ; Malachie 3, 21) et son regret du péché (cf. Judith 4, 11-15 ; Ézéchiel 27, 30).
Pour les chrétiens, l’imposition des cendres est avant tout, un rite pénitentiel dont la signification est portée par la phrase que prononce le prêtre en faisant le geste :
« Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle. » (Marc 1, 15).
On gardera jeûne et abstinence le mercredi des Cendres et le Vendredi Saint. » (Code de droit canonique, 1251)
Le jeûne a pour but de donner soif et faim de Dieu et de sa parole.
Il n’est pas seulement un geste de pénitence, mais aussi un geste de solidarité avec les pauvres et une invitation au partage et à l’aumône.
Si on prend un repas à midi, on ne prend qu’une légère collation le soir. Sont dispensés du jeûne, les personnes de plus de 60 ans, les jeunes de moins de 18 ans accomplis et les femmes enceintes.
L’abstinence (s’abstenir de viande) s’impose, en plus du mercredi des cendres et du vendredi saint, tous les vendredis de carême comme tous les vendredis de l’année.
De plus le chrétien peut choisir de réduire sa consommation d’alcool, de tabac.
https://myriamir.wordpress.com/2014/03/05/mercredi-des-cendres-ce-5-mars-2014-nous-entrons-en-careme-notre-marche-vers-paques/