Vous n’avez pas envie de changer de Carême ?
Emmanuel Bourceret dans « Famille chrétienne » :
Question charité, vous faites quoi pour le Carême cette année ? Vous allez donner de l’argent aux pauvres du tiers ou du quart-monde, aux chrétiens d’Irak, aux enfants de la rue à Manille ou ailleurs ? Très bien. Vous avez l’avantage du choix, les associations ne manquent pas, vous pouvez faire un chèque chaque semaine ! Encore plus fou, vous allez donner de votre personne en accompagnant les associations sur le terrain de la misère, de la solitude, de la souffrance ? Merveilleux. J’espère bien que nous allons tous réaliser au moins une des actions là, tournée vers l’extérieur.
Mais la charité de proximité, vous y avez pensé ? Non, je ne parle pas ni du clochard qui fait la manche près de chez vous, ni de la voisine de palier revêche ou pipelette que vous évitez soigneusement. Mais des plus proches, parents, enfants, conjoints. Oh ! là, là ! Oui, ça risque d’être difficile, pour le coup. Voulez-vous juste un début de liste des actes de charité familiaux et conjugaux ? Prendre le temps d’écouter vraiment l’autre quand je suis fatigué, arrêter l’ordinateur pour parler avec un enfant, s’abstenir des petits reproches journaliers à mon conjoint, etc. Je vous laisse compléter, je suis sûr que, sous le regard de Dieu, nous serons tous très inventifs.
Vous n’avez ni conjoint, ni enfant ? Pas grave, la charité de proximité peut aussi se déployer dans le cadre professionnel ou bénévole. Ça demande autant d’effort et de renoncement. Beaucoup de joie aussi, quand on donne de soi. De quoi être inondé d’amour divin pour l’alléluia de la Résurrection pascale, avec un cœur et un esprit nouveau, après un Carême vraiment différent.
Emmanuel Bourceret dans « Famille chrétienne » :
Question charité, vous faites quoi pour le Carême cette année ? Vous allez donner de l’argent aux pauvres du tiers ou du quart-monde, aux chrétiens d’Irak, aux enfants de la rue à Manille ou ailleurs ? Très bien. Vous avez l’avantage du choix, les associations ne manquent pas, vous pouvez faire un chèque chaque semaine ! Encore plus fou, vous allez donner de votre personne en accompagnant les associations sur le terrain de la misère, de la solitude, de la souffrance ? Merveilleux. J’espère bien que nous allons tous réaliser au moins une des actions là, tournée vers l’extérieur.
Mais la charité de proximité, vous y avez pensé ? Non, je ne parle pas ni du clochard qui fait la manche près de chez vous, ni de la voisine de palier revêche ou pipelette que vous évitez soigneusement. Mais des plus proches, parents, enfants, conjoints. Oh ! là, là ! Oui, ça risque d’être difficile, pour le coup. Voulez-vous juste un début de liste des actes de charité familiaux et conjugaux ? Prendre le temps d’écouter vraiment l’autre quand je suis fatigué, arrêter l’ordinateur pour parler avec un enfant, s’abstenir des petits reproches journaliers à mon conjoint, etc. Je vous laisse compléter, je suis sûr que, sous le regard de Dieu, nous serons tous très inventifs.
Vous n’avez ni conjoint, ni enfant ? Pas grave, la charité de proximité peut aussi se déployer dans le cadre professionnel ou bénévole. Ça demande autant d’effort et de renoncement. Beaucoup de joie aussi, quand on donne de soi. De quoi être inondé d’amour divin pour l’alléluia de la Résurrection pascale, avec un cœur et un esprit nouveau, après un Carême vraiment différent.