Festival de Cannes : Le jury œcuménique, un regard chrétien sur le cinéma
Depuis 41 ans, chaque année, six jurés sont désignés par les sociétés catholiques et protestantes Signis et Interfilm.
RADIO VATICAN 18.05.2015
palme d'or Cannes DR / Chopard
Le 13 mai, a débuté la 68e édition du Festival de Cannes, un marathon cinématographique de douze jours impliquant pas moins de 36 000 professionnels accrédités. Plus de 50 films seront projetés du 13 au 24 mai en sélection officielle, dont 19 en compétition pour la Palme d'or.
Au sein de ce marathon, le jury œcuménique propose un regard chrétien sur le cinéma. Depuis 41 ans, chaque année, six jurés sont ainsi désignés par les sociétés catholiques et protestantes Signis et Interfilm. Tous de confession chrétienne mais d’horizons différents : ils sont journalistes, enseignants, théologiens ou encore chercheurs…
Un regard chrétien sur la sélection officielle
Leur objectif : offrir un regard chrétien sur la sélection officielle du festival, et enfin, remettre un prix ou des mentions spéciales après avoir débattu et analysé les films projetés. Trois protestants et trois catholiques constituent le jury. Marguerite du Chaffaut a interrogé l'une des jurées, Marie-Nicole Courboulès, journaliste catholique et cinéphile reconnue qui a longtemps couvert le festival de Cannes.
« Nous ne faisons pas de business, nous ne vendons pas, nous n'achetons pas : nous sommes là pour affirmer des idées et nos valeurs », rappelle la spécialiste. « Dans la compétition, le jury œcuménique apporte une notion de valeurs qui sont des valeurs chrétiennes bien sûr. Nous avons essayé d’introduire les orthodoxes, mais ils ont une conception de l’image qui n’est pas la même que la nôtre, cela ne les intéressait donc pas. »
Certains n'ont pas manqué de souligner l’absence de juifs ou de musulmans dans ce jury.
« Ce n’est pas un prix interreligieux, explique la journaliste. Nos valeurs et notamment la position de la femme dans la famille et dans le monde n’est pas la même. » « Nous nous basons sur la grande qualité artistique, ajoute-t-elle. Le jury tient compte de la maîtrise technique du réalisateur et de son équipe ainsi que le message de l’Évangile qui exprime la dimension humaine, qui pose des questions, qui alerte les spectateurs, les dimensions de la vie qui illustrent des valeurs spirituelles qui sont celles de l'Évangile. »
Retrouvez l'intégralité de cet entretien sur le site de Radio Vatican
sources: RADIO VATICAN
Depuis 41 ans, chaque année, six jurés sont désignés par les sociétés catholiques et protestantes Signis et Interfilm.
RADIO VATICAN 18.05.2015
palme d'or Cannes DR / Chopard
Le 13 mai, a débuté la 68e édition du Festival de Cannes, un marathon cinématographique de douze jours impliquant pas moins de 36 000 professionnels accrédités. Plus de 50 films seront projetés du 13 au 24 mai en sélection officielle, dont 19 en compétition pour la Palme d'or.
Au sein de ce marathon, le jury œcuménique propose un regard chrétien sur le cinéma. Depuis 41 ans, chaque année, six jurés sont ainsi désignés par les sociétés catholiques et protestantes Signis et Interfilm. Tous de confession chrétienne mais d’horizons différents : ils sont journalistes, enseignants, théologiens ou encore chercheurs…
Un regard chrétien sur la sélection officielle
Leur objectif : offrir un regard chrétien sur la sélection officielle du festival, et enfin, remettre un prix ou des mentions spéciales après avoir débattu et analysé les films projetés. Trois protestants et trois catholiques constituent le jury. Marguerite du Chaffaut a interrogé l'une des jurées, Marie-Nicole Courboulès, journaliste catholique et cinéphile reconnue qui a longtemps couvert le festival de Cannes.
« Nous ne faisons pas de business, nous ne vendons pas, nous n'achetons pas : nous sommes là pour affirmer des idées et nos valeurs », rappelle la spécialiste. « Dans la compétition, le jury œcuménique apporte une notion de valeurs qui sont des valeurs chrétiennes bien sûr. Nous avons essayé d’introduire les orthodoxes, mais ils ont une conception de l’image qui n’est pas la même que la nôtre, cela ne les intéressait donc pas. »
Certains n'ont pas manqué de souligner l’absence de juifs ou de musulmans dans ce jury.
« Ce n’est pas un prix interreligieux, explique la journaliste. Nos valeurs et notamment la position de la femme dans la famille et dans le monde n’est pas la même. » « Nous nous basons sur la grande qualité artistique, ajoute-t-elle. Le jury tient compte de la maîtrise technique du réalisateur et de son équipe ainsi que le message de l’Évangile qui exprime la dimension humaine, qui pose des questions, qui alerte les spectateurs, les dimensions de la vie qui illustrent des valeurs spirituelles qui sont celles de l'Évangile. »
Retrouvez l'intégralité de cet entretien sur le site de Radio Vatican
sources: RADIO VATICAN