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    Sainte BRIGITTE de Suède

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    Sainte BRIGITTE de Suède Empty Sainte BRIGITTE de Suède

    Message par Invité Jeu 23 Juil 2015 - 20:23

    SAINTE BRIGITTE DE SUEDE
    co-patronne de l'Europe
    1303-1373
    fêtée le 23 juillet

    Sainte BRIGITTE de Suède Brigitte

    Fille de parents nobles, Ste Brigitte fut éducatrice à la cour royale de Suède, épouse, mère de famille, veuve et fondatrice d'une congrégation religieuse. Favorisée de révélations célestes, elle fut appelée à jouer un rôle éminent aussi bien auprès des papes qu'auprès des dirigeants politiques de Suède et d'Europe, comme put en faire autant Ste Catherine de Sienne (1347-1380) .

    En 1350, Ste Brigitte voit le Christ en croix s'animer. Il lui révélera les 15 oraisons à réciter chaque jour pendant un an afin d'honorer les 5480 coups reçus lors de sa passion.

    Elle bénéficia d'autres révélations célestes qui lui permirent décrire plusieurs ouvrages notamment:
    - Revelationes (huit livres de révélations, principalement sur la vie de Jésus et de Marie et sur des événements du temps de sainte Brigitte)
    - Sermo Angelicus (entretiens des anges sur la vie de Marie)
    - La Règle de l'ordre
    - Revelationes extravagantes
    - Quattuor Orationes (Prières)

    Ainsi, eut-elle la vision d'un saint martyr qui lui dit: «Moi et d'autres saints, nous avons obtenu pour toi, de Dieu, la grâce d'entendre, voir et connaître les choses spirituelles, et l'Esprit de Dieu enflammera ton âme. »
    Ce qui l'amènera à révéler la présence au purgatoire de son mari décédé peu de temps auparavant. Elle dévoilera le bien et la mal qu'il aurait réalisé de son vivant : "Ulf, son mari, était magistrat, mais, dit-elle, en certaines occasions il aurait pu faire preuve d'une plus grande miséricorde. II se préoccupait d'accomplir son devoir, de ne pas posséder de biens mal acquis, ni lui ni sa famille, et de ne pas grever les pauvres gens d'impôts, même s'il était en droit de le faire. Il éprouvait un peu trop de plaisir à contempler les belles choses de ce monde, à posséder des vases précieux et de beaux chevaux, à participer à des tournois et à bien d'autres vanités mondaines. Mais surtout il lui plaisait de s'asseoir à table en bonne compagnie, de manger et boire à satiété et la langue déliée, de se divertir follement à voir les farces et les plaisanteries du petit bouffon de la cour." (D'après Aron Anderson, "Brigitte de Suède" aux éditions du Parvis)
    Pourtant Ulf s'était amendé se ses mauvaises actions. Aron Anderson en témoigne: "Ulf et Brigitte se connurent certainement mieux dans les dernières années de leur mariage, quand ils accomplirent ensemble le pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle en Espagne. C'est probablement au début de l'été 1341, qu'ils entreprirent ce voyage, accompagnés de leurs parents, amis et ecclésiastiques, parmi lesquels le confesseur de Brigitte, le moine cistercien Svennung. Ulf s'imposa systématiquement en signe de pénitence de s'abstenir de boire pendant les arrêts prévus pour se restaurer le long de la route; il voulait de cette manière expier ses intempérances antérieures dans le boire et le manger."

    Combien de conversations n'a t-elle pas entendues au cours de ses visions, comme celle-ci à propos du jugement des âmes, où le Seigneur parle à l'une d'elles: « Est-ce que tu t'es souvent demandé pendant le cours de ton existence, pourquoi Moi, Dieu, Je suis passé par la mort corporelle? Mais maintenant, Moi, Je te demande pourquoi toi, âme misérable, tu es morte. » Celle-ci répond: « Parce que je ne t'ai pas aimé. » Et le Seigneur répond à l'âme: « Tu es pour Moi comme un enfant mort-né pour sa mère. Pour un tel enfant, elle ne souffre pas moins que pour un qui naît vivant de son sein. Vois, Je t'ai rachetée à un prix fort et après un dur martyre, comme pour chacun de mes élus, mais toi tu ne t'en es guère préoccupée. De même que l'enfant mort-né ne connaîtra pas la douceur des mamelles maternelles, le réconfort de ses paroles et la chaleur de son sein, ainsi toi tu n'as jamais connu l'ineffable douceur de mes élus, parce que c'était ta douceur à toi qui te plaisait. Maintenant, tu n'entendras jamais plus mes paroles pour ton plaisir, parce qu'à toi te plaisaient les paroles sortant de ta bouche et provenant du monde, tandis que les miennes t'apparaissaient amères. Tu ne connaîtras jamais mon amour et ma bonté, parce que tu as été froide comme de la glace devant toutes sortes de bienfaits. Va donc en ce lieu où sont habituellement jetés les fœtus des morts-nés. Là, tu resteras éternellement dans ta mort, parce que tu n'as pas voulu vivre dans ma lumière et dans ma vie. »

    Le Christ lui révèle encore le manque d'amour des hommes: « Mais leur foi est malade et titubante, puisqu'ils ont foi seulement quand la tribulation ne les assaille pas. Ils se désespèrent, à peine sont-ils contrariés par quelque chose. Leur espérance est présomptueuse, car ils espèrent que le péché échappera à la justice et au vrai jugement. Ils espèrent obtenir le Royaume des cieux pour rien et désirent la miséricorde sans la sévérité de la justice. Et leur amour envers Moi, le Christ, est complètement froid, car ils ne brûlent jamais du désir de Me chercher, sauf s'ils y sont contraints par les afflictions. Comment pourraient être réchauffés de tels hommes qui n'ont pas une juste foi, ni une ferme espérance, ni un amour ardent envers Moi? C'est pourquoi lorsqu'ils M'invoquent: "Ayez pitié de moi, ô mon Dieu"; ils ne méritent pas d'être exaucés et pas davantage d'entrer dans ma gloire. Puisqu'ils ne veulent pas accompagner leur Seigneur au martyre, ils ne l'accompagneront pas non plus dans la gloire. »

    Combien de fois également, par la voix de Ste Brigitte, le Christ n'a-t-il pas mis en évidence la mauvaise conduite des pécheurs voués à l'attraction du feu éternel, mais aussi à la façon de réparer, même lorsque l'âme, au purgatoire, n'a plus les moyens de s'amender; ceci par la bonne disposition des descendants. La Vierge Marie l'explique: « Les parents qui ont hérité de ses biens doivent payer les dettes qu'il a laissées et faire des offrandes aux monastères, aux églises et aux tombes des saints du royaume. Pour réparer son libertinage, une jeune fille indigente devra être aidée à contracter mariage, une autre à entrer en religion et une pauvre veuve à recevoir une aide efficace. Et puisque la vie de cet homme s'est déroulée dans la débauche, trois pauvres, pendant une année entière, devront être nourris des mêmes aliments que ceux présentés à la table du riche. Ils devront en outre recevoir des vêtements et des draps de lit. L'orgueil du défunt pourra être expié si, une fois par semaine et pendant un an, quelqu'un recueille sept pauvres et leur lave les pieds, les soigne le mieux possible et les invite à prier pour l'âme du disparu. » Messes et oeuvres charitables complètent le tableau.

    Les révélations dont bénéficia Ste Brigitte, de nature diverse (prophétique, mystères dévoilés, discernement du bien et du mal, admonitions, etc...) ont un même sens, celui de révéler le Christ et l'Amour de Dieu pour l'homme, dans la recherche du salut de son âme. Il n'y a qu'à écouter le Christ pour percevoir son affliction: "N'ai-Je pas été pour eux comme une mère qui porte un fils dans son sein? Au moment de l'accouchement, elle espère que son enfant sortira vivant de son sein et se préoccupe peu de sa propre mort possible, pourvu que l'enfant puisse être baptisé. Ainsi ai-Je fait, Moi, avec l'homme. Comme une mère, J'ai engendré l'homme par ma souffrance, le portant de l'obscurité du royaume de la mort au jour éternel. Je le portais, pour ainsi dire, avec beaucoup de peine dans le sein maternel, quand s'accomplit tout ce qui avait été annoncé par les prophètes. Je l'ai nourri de mon lait, quand Je lui ai donné mes paroles et mes commandements de vie. Mais comme un mauvais fils, oublie les douleurs de sa mère, ainsi maintenant l'homme Me méprise à cause de mon amour et il M'offense. Il Me fait pleurer à cause de la douleur que J'éprouve dans mon sein maternel. Il ajoute des souffrances à mes Plaies et M'offre des pierres pour calmer ma faim et de la boue pour étancher ma soif . ... Qu'est le pain que Je désire, sinon le perfectionnement des âmes, la contrition du coeur, le soupir du divin et l'humilité qui brûle d'amour? Au lieu de cela, maintenant l'homme Me jette des pierres, parce que son coeur est dur. Pour assouvir ma soif, il Me donne de la fange avec son impénitence et la confiance qu'il place dans les choses vaines."

    Ste Brigitte, par la grâce du tout puissant, décrivant la passion du Christ, ne peut que souligner Sa souffrance, mais aussi celle de Sa Mère, associée au plan de Dieu pour le salut des âmes: « Tandis que je m'affligeais et pleurais sur le Mont Calvaire, je vis mon Seigneur nu et flagellé, emmené par les Juifs pour être crucifié. Sur le mont, on avait creusé une fosse et les bourreaux étaient là tout autour, prêts à exécuter leur tâche impie. Mais le Seigneur se tournant vers moi dit: "Observe attentivement pourquoi dans cette fente de la montagne, à l'heure de ma Passion, fut planté le pied de la Croix:" Je vis donc les Juifs qui plantaient la Croix dans le trou creusé dans la montagne, la renforçant tout autour avec des chevilles de bois, clouées à coup de marteau, afin qu'elle soit solidement plantée et ne puisse tomber. Quand la Croix fut solidement fixée, ils mirent tout autour de la base quelques planches de bois pour construire une échelle qui alla jusqu'au point où devaient être fixés ses pieds... Puis, en l'insultant, ils se moquèrent de Lui bruyamment. Ils le traînèrent là sur des gradins et Lui allait avec eux aussi docilement qu'un agneau conduit à l'abattoir. Quand Il fut sur le gibet de bois, Il étendit son bras immédiatement et volontairement, ouvrit sans contrainte sa main droite et la posa sur la Croix. Les féroces bourreaux la saisirent fortement et de la façon la plus cruelle la transpercèrent avec un clou dans la partie où l'os est le plus solide. Puis, avec l'aide d'une corde, ils tirèrent violemment sa main gauche et la fixèrent de la même façon sur la Croix. Ils étirèrent au maximum son Corps, mirent une jambe sur l'autre et avec deux clous fixèrent les pieds l'un sur l'autre sur la Croix. Ils distendirent à tel point ses glorieux membres sur la Croix, que presque tous les tendons et les veines se brisèrent. La couronne d'épines qu'ils avaient enlevée avant de le crucifier, fut de nouveau placée sur sa très sainte tête, mais avec tant de violence que ses yeux se remplirent du sang qui s'écoulait, ses oreilles s'obstruèrent et le visage et la barbe se teignirent de sang rouge. Puis, les bourreaux et les soldats enlevèrent brusquement l'échelle de la Croix, laquelle demeura haute et solitaire et sur elle mon Seigneur crucifié. Tandis que, vaincue par la douleur, j'observais leur cruauté, je vis que sa Mère, abattue, était à terre, tremblante et presque morte. Jean et les "soeurs" de la Vierge qui se trouvaient sur la droite, non loin de la Croix, la réconfortaient. La pitié que j'éprouvais alors pour la Très Sainte Mère du Christ me prit si profondément, que je ressentis une douleur comme si une épée effilée m'avait transpercé le coeur avec infiniment de peine. Enfin, la Mère douloureuse se releva, comme si ses membres étaient engourdis, et regarda son Fils. Ses "soeurs" la soutenaient et Elle restait là, complètement paralysée par la souffrance, comme morte, transpercée vive par l'épée de la douleur En la voyant pleurer, ainsi que ses autres amis, son Fils la recommanda d'une voix attristée à Jean, et par ses gestes et sa voix, on voyait que sa pitié pour la Mère transperçait son coeur avec la flèche aiguisée d'une infinie douleur.
    Les beaux yeux de Jésus semblaient presque éteints, sa bouche était ouverte et sanguinolente, son visage pâle et creusé, presque bleuâtre et couvert de sang. Tout son corps était livide et extrêmement affaibli par la continuelle hémorragie. La peau et la chair virginale de son très saint Corps étaient si délicates et fragiles, qu'au plus léger coup apparaissait une trace bleuâtre. Par instants, Il cherchait à s'étendre sur la Croix à cause de l'atroce douleur qu'Il éprouvait de la violente et cruelle torture. De temps à autre, la douleur des veines et des membres blessés montait jusqu'à son Coeur, Lui faisant souffrir le plus atroce des martyres et ainsi, sa mort était retardée avec son poids de terribles souffrances. Hors de Lui, à cause de l'immense douleur, et proche de la mort, Il cria vers son Père d'une voix forte et affligée: "O Père, pourquoi m'as Tu abandonné?" Ses lèvres étaient livides, sa langue couverte de sang et son estomac enfoncé adhérait à l'épine dorsale comme s'il n'y avait pas eu d'intestins. Il cria de nouveau dans l'extrême douleur de l'angoisse: "Père, entre Tes mains Je remets mon Esprit!" Puis sa tête se souleva un peu mais retomba aussitôt, et c'est ainsi qu'il rendit le dernier soupir. En voyant cela, sa Mère frémit en tout son corps d'une immense douleur, et Elle serait tombée à terre si les autres femmes ne l'avaient soutenue. A ce moment, les mains du Christ, par le grand poids de son corps, s'abaissèrent un peu de la place où elles avaient été clouées, et le corps ne fut plus soutenu que par les clous qui traversaient les pieds. Les doigts, les mains et les bras étaient plus tendus qu'avant. L'épaule et le cou étaient retenus fortement sur la Croix. Alors, les Juifs qui se trouvaient là se retournèrent vers sa Mère et se mirent à ricaner. Certains dirent: "Marie, maintenant Il est mort ton Fils!" D'autres se moquèrent d'elle de diverses manières. Et tandis que la foule était là tout autour, s'agitant furieusement, arriva un homme qui enfonça une lance dans le côté droit de Jésus avec tant de violence que celle-ci transperça le corps de part en part. Alors que pénétrait la lance, un grand jet de sang surgit de la blessure et recouvra la pointe et une partie du manche. La Vierge, voyant cela, frémit et pleura amèrement. Par son expression et par ses gestes, on comprenait que son âme était transpercée par l'épée aiguë de la douleur. Puis la foule s'éloigna, et quelques amis du Seigneur le descendirent de la Croix. La douce Mère le prit entre ses bras et demeura assise, ayant sur les genoux son Fils blessé, lacéré et livide. Elle essuya avec un morceau de lin tout son Corps meurtri, Lui baisa les yeux en les fermant, et L'enveloppa dans un drap de lin. C'est ainsi que, dans une abondance de pleurs et de lamentations, ils l'emportèrent et le déposèrent dans la tombe.»
    (D'après LFJ)

    LE PÉCHÉ, LA RÉPARATION, LE PURGATOIRE

    Sainte BRIGITTE de Suède Piata

    Biographie tirée de Brigitte de Suède, sainte et prophète, présenté par Aron Anderson aux éditions du Parvis HTTP://WWW.PARVIS.CH

    Le crucifix qui a parlé à Ste Brigitte se trouve dans la basilique Saint Paul Hors les Murs au sud de Rome, là ou le Christ lui a révélé les 15 Oraisons et les 7 Paters.

    Le 4 octobre 2002 à l'occasion du jubilé de sainte Brigitte de Suède, de nombreux évêques luthériens étaient présents à Rome, ainsi que la princesse Victoria de Suède et la princesse Bénédicte de Danemark

    http://apotres.amour.free.fr/page4/BRIGITTE.htm
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    Message par Invité Jeu 23 Juil 2015 - 22:50

    AZUR
    AZUR


    Messages : 1736
    Date d'inscription : 31/10/2014
    Localisation : France

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    Message par AZUR Ven 24 Juil 2015 - 10:12

    "Combien de fois également, par la voix de Ste Brigitte, le Christ n'a-t-il pas mis en évidence la mauvaise conduite des pécheurs voués à l'attraction du feu éternel, mais aussi à la façon de réparer, même lorsque l'âme, au purgatoire, n'a plus les moyens de s'amender; ceci par la bonne disposition des descendants. La Vierge Marie l'explique: « Les parents qui ont hérité de ses biens doivent payer les dettes qu'il a laissées et faire des offrandes aux monastères, aux églises et aux tombes des saints du royaume. Pour réparer son libertinage, une jeune fille indigente devra être aidée à contracter mariage, une autre à entrer en religion et une pauvre veuve à recevoir une aide efficace. Et puisque la vie de cet homme s'est déroulée dans la débauche, trois pauvres, pendant une année entière, devront être nourris des mêmes aliments que ceux présentés à la table du riche. Ils devront en outre recevoir des vêtements et des draps de lit. L'orgueil du défunt pourra être expié si, une fois par semaine et pendant un an, quelqu'un recueille sept pauvres et leur lave les pieds, les soigne le mieux possible et les invite à prier pour l'âme du disparu. » Messes et oeuvres charitables complètent le tableau."
    Bon à savoir! amen
    La description de la crucifixion est aussi abominable que celle de Maria Valtorta : je ne peux pas la relire..... Sad

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