"Queer Week" : le témoignage d’élèves de Sciences PoPublié le : dimanche 6 avril 2014
Source : E&RDu 17 au 23 mars s’est tenue à Sciences Po la quatrième édition de la dite « Queer Week ». Ce qui est censé être une semaine de sensibilisation aux thèmes du genre et de l’identité queer (terme anglo-saxon qui signifie littéralement « bizarre » et a été récupéré par les mouvements homosexuels les plus extrémistes comme facteur de fierté) est dans les faits confisquée par les associations, qui en font une période de propagande LGBT vindicative.Créée par feu le gourou Richard Descoings, cet événement a acquis une tout autre dimension cette année sous l’égide du nouveau directeur, ancien secrétaire général de Canal Plus, Frédéric Mion. Cette semaine, encore banale et assez insignifiante les années passées, s’est transformée, dans la lignée des débats sur la théorie du genre à l’école – enseignée à Sciences Po depuis 2010 –, en une conflagration antichrétienne, violente, provocatrice, et aux frontières de l’illégalité.
Lundi 17 mars, à midi, la « Queer Week » commence en grande pompe. Dans le jardin de l’école s’est tenu un véritable rituel chamanique, rigoureusement antichrétien et singeant la liturgie catholique (utilisation de croix inversées et de chapelets). Cette procession, censée promouvoir la tolérance aux sexualités alternatives, a conjuré la Manif pour tous en piétinant ses drapeaux avant de les brûler. Le Centre Saint-Guillaume, l’aumônerie de Sciences Po, a officiellement condamné ces événements, non sans subir le courroux des organisateurs. Dénonciations, insultes et menaces ont été proférées.
La grande nouveauté de cette année fut la présence massive de militants adultes et extérieurs à l’établissement, difficilement identifiables par les élèves. Le lundi après-midi, des stands photographiques furent assemblés. Les premiers mettaient en scène des enfants célébrant l’identité queer (par exemple, une fillette s’écriant « Après le dessert, je fais mon coming-out » ou « Les gouines pissent plus loin que vous », ou encore « Je suis gouine et j’aime déjà la bière »…). D’autres stands, « cachés » par un paravent transparent, donnaient à voir des photographies d’actes sexuels et orgiaques homosexuels, où certains des participants portaient des masques de cochons… Deux téléviseurs diffusaient des films pornographiques de pâtes-à-modeler se sodomisant. Un troisième passait en revue les photographies les plus obscènes d’une soirée organisée par l’Association sportive (AS Sciences Po) nommée vulgairement la « Cash & Trash »… Le soir eut lieu un spectacle où s’exhibaient des hommes à demi nus en talons-aiguilles et des femmes volontairement masculinisées.
Le mardi, le mercredi et le jeudi se tinrent des conférences autour des thématiques de la pornographie, du genre, et du « post-porno ». Notons l’américanisation intégrale du contenu des conférences, qui rappelle des cours dispensés à l’université de Berkeley, où règne en maître(-sse ?) Judith Butler.
Lors de la conférence du jeudi soir (« Histoire des objets de plaisir et encadrement par le droit et la police »), réunion publique organisée dans un amphithéâtre de l’école, la violence et l’hystérie purent s’exprimer pleinement. Béatrice Bourges, présidente du Printemps français, venue pacifiquement s’alarmer du traitement réservé aux élèves récalcitrants, a été vilipendée (« Ta gueule, sale homophobe ! »), physiquement agressée et mise dehors manu militari par des militants LGBT avec l’assentiment des services de sécurité de Sciences Po.
On pouvait s’y attendre : l’événement est sponsorisé par Têtu et Pink TV, donc financé assez directement par l’inénarrable Pierre Bergé, copropriétaire du Monde et du Nouvel Observateur et se déclarant comme « malheureusement complètement français »…
Voilà comment cette école, financée pour moitié par les deniers publics, forme la future élite de la Nation…
A., C. et F., élèves à l’Institut d’études politiques de Paris