Semer la division, une des maladies de l'Eglise
« La Paix est l’œuvre de Jésus » a dit le Pape en reprenant la première lettre de Saint-Paul aux Colossiens. « Quand nous parons de paix et de réconciliation, de petits pas et de petites réconciliations, nous devons penser à la grande paix et la grande réconciliation que Jésus a accomplies. Notre devoir, au milieu des guerres de la haine, mais aussi dans les familles, est d’être des hommes et des femmes de paix.»
Le Saint-Père a aussi invité à se demander si chacun était un semeur de paix, à commencer par nos paroles. « Combien de fois avons-nous entendu dire d’une personne qu’elle était une « langue de vipère » ? a-t-il demandé. Ceci est une maladie de notre Eglise : semer la division, la haine et non la paix.»
Qui porte la paix est saint, qui bavarde est comme un terroriste
« Si une personne durant sa vie ne fait rien d’autre que réconcilier et œuvrer à la pacification, on peut la canoniser, elle est sainte » a poursuivi le Pape. Mais nous devons nous convertir, apprendre à ne pas porter une parole qui divise, une parole qui porte la guerre, même des petites guerres, des paroles qui ne soient pas des bavardages. Faire des bavardages est comme le terrorisme, a-t-il expliqué, celui qui bavarde est comme celui qui jette une bombe et puis s’en va, il détruit avec sa langue, il ne fait pas la paix.
Le Saint-Père a ainsi invité, chaque fois que venait en bouche la volonté de dire une chose qui puisse semer la division, à se mordre la langue, afin que ne sortent pas de mauvaises paroles, avant de conclure par cette prière : « Seigneur, tu as donné ta vie, donne-moi la grâce de pacifier, de réconcilier. Tu as versé ton sang, mais peu m’importe si ma langue gonfle un peu, si je me mords avant de mal parler des autres.
(Tratto dall'archivio della Radio Vaticana)
2015-09-04 Radio Vatican
(RV) Il y a une maladie dans l’Eglise, celle de semer la division et la zizanie.
Voici ce que le Pape François a rappelé ce vendredi matin dans son homélie lors de la messe à Sainte-Marthe. Les chrétiens a-t-il expliqué sont appelés en revanche à pacifier et réconcilier, comme l’a fait Jésus.
« La Paix est l’œuvre de Jésus » a dit le Pape en reprenant la première lettre de Saint-Paul aux Colossiens. « Quand nous parons de paix et de réconciliation, de petits pas et de petites réconciliations, nous devons penser à la grande paix et la grande réconciliation que Jésus a accomplies. Notre devoir, au milieu des guerres de la haine, mais aussi dans les familles, est d’être des hommes et des femmes de paix.»
Le Saint-Père a aussi invité à se demander si chacun était un semeur de paix, à commencer par nos paroles. « Combien de fois avons-nous entendu dire d’une personne qu’elle était une « langue de vipère » ? a-t-il demandé. Ceci est une maladie de notre Eglise : semer la division, la haine et non la paix.»
Qui porte la paix est saint, qui bavarde est comme un terroriste
« Si une personne durant sa vie ne fait rien d’autre que réconcilier et œuvrer à la pacification, on peut la canoniser, elle est sainte » a poursuivi le Pape. Mais nous devons nous convertir, apprendre à ne pas porter une parole qui divise, une parole qui porte la guerre, même des petites guerres, des paroles qui ne soient pas des bavardages. Faire des bavardages est comme le terrorisme, a-t-il expliqué, celui qui bavarde est comme celui qui jette une bombe et puis s’en va, il détruit avec sa langue, il ne fait pas la paix.
Le Saint-Père a ainsi invité, chaque fois que venait en bouche la volonté de dire une chose qui puisse semer la division, à se mordre la langue, afin que ne sortent pas de mauvaises paroles, avant de conclure par cette prière : « Seigneur, tu as donné ta vie, donne-moi la grâce de pacifier, de réconcilier. Tu as versé ton sang, mais peu m’importe si ma langue gonfle un peu, si je me mords avant de mal parler des autres.
(Tratto dall'archivio della Radio Vaticana)