10 février Bienheureux José Luis Sánchez del Río
Enfance
José Luis, troisième des quatre enfants de Macario Sánchez Sánchez et de María del Rio, naît dans une famille fortunée mais ses parents lui apprennent à servir les plus pauvres. Il fréquente les sacrements, se rend régulièrement à la messe le dimanche, récite le chapelet tous les jours et prie avec ferveur Notre-Dame de Guadalupe. Il fréquente l’école de son village puis une autre à Guadalajara.
Guerre des cristeros
Lorsque la guerre civile des cristeros éclate en 1926, ses frères aînés Macario et Miguel rejoignent les forces en rébellion contre le gouvernement issu de la Révolution de 1910 et la Constitution de 1917, mais sa mère refuse que José Luis, qui veut donner sa vie au Christ, s’engage avec eux. Le général cristero Gorostieta, qui ne veut pas l’enrôler en raison de son âge, l'accepte finalement comme porte-drapeau. Les Cristeros le surnomment Tarcisius, du nom d'un saint martyr qui aurait protégé l’Eucharistie de la profanation.
Au cours d'une bataille contre les troupes gouvernementales, le 25 janvier 1928, le cheval du général est tué et José lui donne le sien afin qu'il puisse s'échapper et continuer la lutte. José estime en effet que la présence du général à la tête des Cristeros est indispensable à la victoire de la cause du Christ Roi. Le 6 février suivant, lors d'un nouvel accrochage avec les soldats, il se défend avec courage mais il est capturé et emprisonné dans la sacristie de l’église Saint-Jacques de Sahuayo où il prie le chapelet tous les jours et écrit une lettre à sa mère, disant qu’il est prêt à mourir pour Dieu. Son père se propose de payer une rançon pour lui, mais les troupes gouvernementales, ayant reçu la consigne d'éliminer les prisonniers cristeros, refusent.
Mort
Le 10 février, ses geôliers le sortent de sa prison et le forcent à se diriger vers le cimetière après lui avoir coupé la plante des pieds et à marcher dans du sel. On le contraint à cheminer longuement pieds nus autour du cimetière. Sur ce sentier pierreux maculé du sang des pieds du pauvre José, son bourreau lui promet que s’il crie « mort au Christ Roi », il aura la vie sauve. José Luis répond au contraire par le cri de ralliement des cristeros : « Longue vie au Christ Roi ». Il doit ensuite creuser sa propre tombe. Exaspéré par son admirable résistance, et voyant qu'il n'arrivera pas à le faire renier sa foi en Jésus Christ, son bourreau lui décharge son pistolet dans la tête. Son corps est jeté dans la fosse et recouvert de quelques pelletées de terre.
Reconnaissance posthume
Les restes du corps de José Luis Sánchez del Río reposent aujourd'hui dans l’église du Sacré-Cœur-de-Jésus à Sahuayo.
Deux congrégations religieuses semblent avoir été influencées par le jeune martyr dont la Légion du Christ fondée par Marcial Maciel Degollado qui prétendait avoir assisté au martyre de José Luis dont il aurait été l'ami1 et la Confraternité sacerdotale des ouvriers du règne du Christ, dont le père Enrique Amezcua Medina a trouvé sa vocation grâce à José Luis.
Il est le saint patron de l’organisation de jeunes de l’ECYD.(http://ecyd.fr/La-pedagogie)
Béatification et canonisation
Le 20 novembre 2005, José Luis est béatifié en compagnie de douze autres martyrs, lors d'une cérémonie présidée par le cardinal José Saraiva Martins dans le stade Jalisco à Guadalajara
Le 21 janvier 2016, le pape François autorise la Congrégation pour la cause des saints à publier un décret reconnaissant un deuxième miracle attribué à son intercession. Il sera ainsi prochainement canonisé
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Saint Tarcisius, auquel faisait penser José Luis