Archevêque de Denver : Je suis devenu pro-vie après être tombé sur le corps d’un bébé avorté dans un évier
Publié par Pour une Culture de Vie le 19/03/2016 15:27
Par John Jalsevac de LifeSiteNews - traduit par Campagne Québec-Vie
Le nouvel archevêque de Denver, Colorado, est connu pour son activisme pro-vie, et nous savons maintenant pourquoi.
Pour marquer le 40e anniversaire de Roe vs. Wade, Mgr Samuel Aquila a publié une lettre pastorale très personnelle dans laquelle il raconte deux événements troublants liés à l’avortement qu’il a vécus alors qu’il était étudiant en médecine et qui ont fait de lui un membre du mouvement pro- vie.
Mgr Aquila explique que, à son entrée à l’université à la fin des années 1960, il n’était pas pratiquant. Il a passé ses trois premières années d’études à travailler comme aide-soignant et à aider en salle d’urgences.
« Quand j’ai commencé ce travail, je n’avais pas encore beaucoup réfléchi à la souffrance ou à la dignité humaine », écrit-il.
Mais tout a changé le jour où le futur archevêque est entré dans une unité chirurgicale peu après l’assouplissement des lois sur l’avortement.
Je suis entré dans une pièce extérieure et là, abandonné dans un évier, j’ai vu le corps d’un petit bébé non né qui avait été avorté », raconte Mgr Aquila. « Je me souviens d’avoir été abasourdi et d’avoir pensé que je devais baptiser cet enfant. »
Mais l’archevêque juge sa deuxième rencontre encore plus troublante.
« Le deuxième avortement m’a encore plus choqué », écrit-il. « Une jeune femme entra dans la salle des urgences en hurlant. Elle expliqua qu’elle venait de subir un avortement. Le docteur la renvoya chez elle en lui disant qu’elle évacuerait naturellement les restes de son bébé. Elle saignait quand le docteur, son ami, l’infirmière et moi-même la déposâmes sur la table », raconte-t-il.
« Je tenais une bassine pendant que le docteur extrayait un petit bras, une petite jambe et le reste du corps meurtri d’un petit bébé non-né. J’étais bouleversé et triste pour la mère et l’enfant, pour le médecin et l’infirmière », ajoute-t-il.
« Aucun de nous n’aurait fait cela si ce n’avait pas été une urgence », avoue-t-il. « J’ai été témoin de la destruction violente d’un petit être humain. »
« Ces souvenirs me hantent », conclue l’archevêque. « Je n’oublierai jamais que j’ai assisté à des actes d’une brutalité sans nom. »
« J’ai vu la mort de deux petites personnes qui n’ont jamais eu la chance de respirer. Je ne pourrai jamais oublier cela », écrit-il. « Et je n’ai plus jamais été le même. Ma foi était faible à cette époque. Mais j’ai su grâce à ma raison et à ce que j’avais vu qu’une vie humaine avait été détruite. Ma conscience avait découvert la vérité sur la dignité de l’être humain dès la conception. Je suis devenu pro-vie et j’ai fini par retrouver la foi. »
« J’ai appris ce qu’était la dignité humaine quand je l’ai vue impitoyablement ignorée. Je sais sans l’ombre d’un doute que l’avortement est un acte violent de meurtre et d’exploitation. Et je sais que notre responsabilité est d’œuvrer et de prier sans cesse pour sa fin. »
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