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    Interview du pape dans l'avion de retour de l'île de Lesbos ( comme un pavé dans la marre !)

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    Interview du pape dans l'avion de retour de l'île de Lesbos ( comme un pavé dans la marre !) Empty Interview du pape dans l'avion de retour de l'île de Lesbos ( comme un pavé dans la marre !)

    Message par Invité Dim 17 Avr 2016 - 12:19

    <iframe width="420" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/T_RE4kEMrEc" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>

    Ajoutée par KTO le 16 avr. 2016
    Visite du pape François sur l'île de Lesbos du 16/04/2016.
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    Interview du pape dans l'avion de retour de l'île de Lesbos ( comme un pavé dans la marre !) Empty Re: Interview du pape dans l'avion de retour de l'île de Lesbos ( comme un pavé dans la marre !)

    Message par Invité Dim 17 Avr 2016 - 12:25

    Interview du pape dans l'avion de retour de l'île de Lesbos ( comme un pavé dans la marre !) Logo

    De Grèce, le pape rentre à Rome avec 12 réfugiés et défend l’intégration

    Sébastien Maillard (à bord du vol papal), le 16/04/2016 à 18h01  Envoyer par email  
     
    Après sa visite-éclair à Lesbos, ce 16 avril, le pape François a offert le vol retour pour le Vatican à trois familles syriennes musulmanes, invitant l’Europe à « retrouver sa capacité d’intégration »

    Interview du pape dans l'avion de retour de l'île de Lesbos ( comme un pavé dans la marre !) A-aeroport-Ciampino-Italie-samedi-16-avril-pape-Francois-salue-refugies-syriens-embarque-papal-depuis-Lesbos-Grece_0_730_485

    A l’aéroport de Ciampino (Italie), le samedi 16 avril, le pape François salue les réfugiés syriens qui ont embarqué sur le vol papal depuis l’île de Lesbos (Grèce) / FILIPPO MONTEFORTE/AFP

    Le pape François a créé la surprise à la toute fin de sa visite-éclair ce 16 avril à Lesbos. Sur le tarmac de l’aéroport de l’île grecque ont embarqué avec lui, à bord de l’A320 d’Alitalia le ramenant à Rome, trois familles syriennes. Au total, 12 réfugiés, dont six enfants. Tous de confession musulmane, ils seront à la charge du Vatican, qui a confié à la communauté de Sant’Egidio le soin de les accueillir en Italie.

    « Un geste humanitaire »

    « C’est un geste humanitaire », a expliqué le pape à la presse l’accompagnant dans ce vol retour, assurant : « Ils ont leurs documents en règle. Cela a été organisé par la Secrétairerie d’État (du Saint-Siège, NDLR) en collaboration avec les gouvernements italien et grec ».

    Arrivés avant l’entrée en vigueur de l’accord entre l’Union européenne et la Turquie entré en vigueur le 20 mars dernier pour le refoulement des nouveaux migrants entrant illégalement en Grèce, Jorge Bergoglio a refusé de voir dans son geste spectaculaire une critique de cet accord controversé. « Un collaborateur m’a proposé de les prendre il y a une semaine. J’ai accepté tout de suite. C’est le Saint-Esprit qui lui parlait », a-t-il justifié. Il a précisé que ces nouvelles familles, qu’il n’a pas lui-même choisies, s’ajoutaient aux deux – chrétiennes – déjà accueillies par le Vatican, à la suite de son appel du 6 septembre dernier pour que chaque paroisse et monastère en Europe accueillent au moins une famille de migrants.

    Migrants économiques ou réfugiés de guerre, pas de distinction

    Migrants ou réfugiés, le pape François ne fait d’ailleurs pas la distinction. Dans ses deux discours prononcés au cours de sa visite de moins de cinq heures sur l’île, il a employé l’un ou l’autre terme. À ses yeux, il s’agit dans les deux cas de « victimes de l’exploitation », que celle-ci soit « de la terre » ou résulte du « trafic d’armes ». De même, il se refuse de faire de différence entre réfugiés chrétiens ou musulmans. « Ils sont tous enfants de Dieu », a-t-il défendu.

    Dans sa visite du camp d’accueil de Moria, sur l’île de Lesbos, le chef de l’Église catholique s’est retrouvé de facto en présence, pour l’essentiel, de migrants musulmans. « Je comprends les peuples qui ont une certaine peur. Je comprends cette crainte », a-t-il assuré au retour à la presse. « Il faut avoir une grande responsabilité dans l’accueil », a-t-il de même reconnu, en écho à son discours devant les habitants de l’île grecque.

    Réunis en petite foule dans le port principal de Lesbos, le pape leur a déclaré que « les préoccupations des institutions et des personnes, ici en Grèce comme dans d’autres pays d’Europe, sont compréhensibles et légitimes ». « L’Europe est la patrie des droits humains », ajoutait-il aussitôt : « Quiconque pose le pied en terre européenne devrait pouvoir en faire l’expérience ; ainsi il se rendra plus conscient de devoir à son tour les respecter et les défendre. »

    « Fermer les frontières ne résout rien »


    Pas de quoi donc justifier la fermeture des frontières et l’érection de murs, en cours entre plusieurs pays d’Europe, que le pape a sévèrement critiquées dans le vol retour pour Rome. « Faire des murs n’est pas une solution, on l’a vu au siècle dernier. (...) Fermer les frontières ne résout rien », a-t-il déclaré au moment où l’Autriche est en train de le faire avec l’Italie, au col du Brenner. Plus tôt, à Lesbos, il avait critiqué de la même manière « l’illusion de construire des enclos pour se sentir plus en sécurité ».

    Au contraire, le pape argentin, lui-même fils de migrants, a invité l’Europe à « retrouver sa capacité d’intégration », faisant remarquer à la presse que ceux qui avaient commis les récents attentats terroristes sur le continent étaient « nés dans des pays européens ». « On a besoin d’une éducation à l’intégration », a-t-il insisté. Et le pape d’exhiber aux médias des dessins d’enfants, qu’il avait reçus plus tôt dans le camp de migrants.

    Sébastien Maillard (à bord du vol papal)

    http://www.la-croix.com/Religion/Pape/De-Grece-le-pape-rentre-a-Rome-avec-12-refugies-et-defend-l-integration-2016-04-16-1200753916
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    Interview du pape dans l'avion de retour de l'île de Lesbos ( comme un pavé dans la marre !) Empty Re: Interview du pape dans l'avion de retour de l'île de Lesbos ( comme un pavé dans la marre !)

    Message par Invité Lun 18 Avr 2016 - 8:43

    Levez le rideau. Le théâtre du pape est mis en scène

    Lesbos et Lampedusa. La porte sainte et le lavement des pieds. La sacoche qu’il tient à la main lors des voyages en avion. Voici comment François actualise le théâtre pédagogique des jésuites du XVIIe siècle

    par Sandro Magister

    Interview du pape dans l'avion de retour de l'île de Lesbos ( comme un pavé dans la marre !) Jpg_1351277




    ROME, le 15 avril 2016 – Il faut bien reconnaître que le pape François, en véritable jésuite des siècles d’or, fait preuve d’un extraordinaire génie du théâtre.

    Son apparition dans l’île de Lesbos, samedi 16 avril, sur les plages où abordent les migrants qui passent par la mer Égée, aura à elle seule un formidable impact sur le public du monde entier. Le programme de la journée est maigre mais il n’y aura rien à expliquer ou à théoriser, la scène suffira.

    Comme lorsqu’il s’était rendu à Lampedusa au commencement de son pontificat, Jorge Mario Bergoglio réinvente, à l’usage de l’actuel village global, le théâtre pédagogique qui était pratiqué par la Compagnie de Jésus aux XVIe et XVIIe siècles.

    Ce théâtre sacré de l’époque baroque avait ses règles quant à son caractère de spectacle. Il demandait beaucoup d’application aux acteurs et au public. Avec Bergoglio, c’est différent. Ses représentations sont d’une extrême simplicité et elles sont capables de conquérir tout de suite l’écran, d’atteindre tout le monde.

    L'imposante liturgie catholique de la semaine sainte, il la concentre désormais en un seul geste, le lavement des pieds. Qui, avec lui, devient l’information visuelle du jour, condensée dans l’image du pape muni d’une cuvette et d’un tablier, courbé vers le sol, qui lave et embrasse les pieds de malfaiteurs emprisonnés, de réfugiés des camps de regroupement, de catholiques et de mécréants, de musulmans et d’hindouistes, de prostituées, de transsexuels. Il l’a déjà fait quatre fois, à chaque fois avec des personnes et dans des lieux différents, ce qui fait que chacun de ces événements est une nouveauté.

    Avec François, l’année jubilaire a également sa scène mère : celle de la porte sainte. Les indulgences et le purgatoire ont disparu, un Luther moderne ne trouverait rien à redire. La première porte sainte, le pape l’a ouverte non pas à Rome, mais au cœur du continent noir, dans la capitale de la République Centrafricaine, en pleine guerre civile. Un théâtre choisi pour montrer ce qu’est cette miséricorde de Dieu qui lave tous les péchés du monde. Et c’est seulement ensuite que François a ouvert la porte sainte de la basilique Saint-Pierre. Et, encore après, celle d’un centre d’hébergement pour sans-abri, près de la gare de Rome.

    De plus, un vendredi par mois, le pape effectue une visite-surprise dans un hospice pour vieillards abandonnés ou dans un centre d’accueil et de soins pour toxicomanes, le choix de ces lieux étant très soigneusement étudié.

    Voilà les gestes de François qui font le tour du monde, de manière virale. À l'aéroport de Rome-Fiumicino, lors de son départ pour Cuba au mois de septembre dernier, il a tenu à se faire saluer par la famille syrienne à laquelle il a fourni un logement dans un immeuble appartenant au Vatican, un peu à l’extérieur des murailles. Puis il s’est fait remettre sa vieille sacoche et, tenant celle-ci en main, il a monté la passerelle pour entrer dans l’avion, comme il le fait toujours. Pour que tout le monde sache que personne ne porte sa sacoche, qu’il agit et décide tout seul. Et, en effet, on ne le voit jamais accompagné de l’un ou l’autre de ses secrétaires personnels.

    La théâtralité de François comporte également l’aptitude à occulter ce qui peut porter préjudice à son image. Le 21 mars dernier, qui était le lundi de la semaine sainte, il a reçu au Vatican Nicolas Sarkozy et Carla Bruni. Et il a miraculeusement réussi à ne pas laisser la nouvelle et les photos s’ébruiter.

    Lorsqu’il prend la pose pour des photos en compagnie des chefs d’état ou de gouvernement, il est très attentif à graduer ses sourires, en accordant à chacun d’eux le degré d’amabilité qu’il mérite.

    Il fait grise mine à François Hollande quand il le reçoit, peu de temps après la légalisation du mariage pour les personnes gay et lesbiennes par la France.

    Son visage est fermé lors de sa rencontre avec le président argentin nouvellement élu, Mauricio Macri, laïc et libéral, dont la victoire a été pour Bergoglio une cuisante défaite.

    Tout le monde, en Argentine, se souvient de lui comme d’un homme réservé, au visage toujours sérieux. Mais depuis qu’il est pape, en contact direct avec les foules, c’est tout le contraire. Il manifeste une explosion de jovialité, tellement bien présentée qu’elle paraît spontanée.

    Lorsqu’il parle, il aime improviser et c’est un jaillissement d’anecdotes et de boutades qu’il tire de son répertoire, pas très étendu mais bien assorti. Il aime interagir avec le public. Il dit une phrase et la fait reprendre en chœur, une fois, deux fois, trois fois de suite par la foule, afin que celle-ci se la mette bien dans la tête.

    À peine élu pape, il a immédiatement adopté une nouvelle scène pour ses représentations quotidiennes. Il s’agit non plus du Palais Apostolique, si adapté aux classiques du théâtre, mais de la Maison Sainte-Marthe, qui se prête parfaitement aux improvisations de sa "commedia dell'arte".

    http://chiesa.espresso.repubblica.it/articolo/1351276?fr=y
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    Interview du pape dans l'avion de retour de l'île de Lesbos ( comme un pavé dans la marre !) Empty Re: Interview du pape dans l'avion de retour de l'île de Lesbos ( comme un pavé dans la marre !)

    Message par Invité Mar 19 Avr 2016 - 22:24

    Interview du pape dans l'avion de retour de l'île de Lesbos ( comme un pavé dans la marre !) Logo-vatican

    VISITE DU PAPE FRANÇOIS À LESBOS (GRÈCE)

    Conférence de presse du Saint-Père au cours du vol de retour de Lesbos

    Samedi 16 avril 2016



    https://w2.vatican.va/content/francesco/fr/speeches/2016/april/documents/papa-francesco_20160416_lesvos-volo-ritorno.html

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    Message par Claire Mer 20 Avr 2016 - 11:00

    Mich'el a écrit:Levez le rideau. Le théâtre du pape est mis en scène

    Lesbos et Lampedusa. La porte sainte et le lavement des pieds. La sacoche qu’il tient à la main lors des voyages en avion. Voici comment François actualise le théâtre pédagogique des jésuites du XVIIe siècle

    par Sandro Magister

    Interview du pape dans l'avion de retour de l'île de Lesbos ( comme un pavé dans la marre !) Jpg_1351277




    ROME, le 15 avril 2016 – Il faut bien reconnaître que le pape François, en véritable jésuite des siècles d’or, fait preuve d’un extraordinaire génie du théâtre.

    Son apparition dans l’île de Lesbos, samedi 16 avril, sur les plages où abordent les migrants qui passent par la mer Égée, aura à elle seule un formidable impact sur le public du monde entier. Le programme de la journée est maigre mais il n’y aura rien à expliquer ou à théoriser, la scène suffira.

    Comme lorsqu’il s’était rendu à Lampedusa au commencement de son pontificat, Jorge Mario Bergoglio réinvente, à l’usage de l’actuel village global, le théâtre pédagogique qui était pratiqué par la Compagnie de Jésus aux XVIe et XVIIe siècles.

    Ce théâtre sacré de l’époque baroque avait ses règles quant à son caractère de spectacle. Il demandait beaucoup d’application aux acteurs et au public. Avec Bergoglio, c’est différent. Ses représentations sont d’une extrême simplicité et elles sont capables de conquérir tout de suite l’écran, d’atteindre tout le monde.

    L'imposante liturgie catholique de la semaine sainte, il la concentre désormais en un seul geste, le lavement des pieds. Qui, avec lui, devient l’information visuelle du jour, condensée dans l’image du pape muni d’une cuvette et d’un tablier, courbé vers le sol, qui lave et embrasse les pieds de malfaiteurs emprisonnés, de réfugiés des camps de regroupement, de catholiques et de mécréants, de musulmans et d’hindouistes, de prostituées, de transsexuels. Il l’a déjà fait quatre fois, à chaque fois avec des personnes et dans des lieux différents, ce qui fait que chacun de ces événements est une nouveauté.

    Avec François, l’année jubilaire a également sa scène mère : celle de la porte sainte. Les indulgences et le purgatoire ont disparu, un Luther moderne ne trouverait rien à redire. La première porte sainte, le pape l’a ouverte non pas à Rome, mais au cœur du continent noir, dans la capitale de la République Centrafricaine, en pleine guerre civile. Un théâtre choisi pour montrer ce qu’est cette miséricorde de Dieu qui lave tous les péchés du monde. Et c’est seulement ensuite que François a ouvert la porte sainte de la basilique Saint-Pierre. Et, encore après, celle d’un centre d’hébergement pour sans-abri, près de la gare de Rome.

    De plus, un vendredi par mois, le pape effectue une visite-surprise dans un hospice pour vieillards abandonnés ou dans un centre d’accueil et de soins pour toxicomanes, le choix de ces lieux étant très soigneusement étudié.

    Voilà les gestes de François qui font le tour du monde, de manière virale. À l'aéroport de Rome-Fiumicino, lors de son départ pour Cuba au mois de septembre dernier, il a tenu à se faire saluer par la famille syrienne à laquelle il a fourni un logement dans un immeuble appartenant au Vatican, un peu à l’extérieur des murailles. Puis il s’est fait remettre sa vieille sacoche et, tenant celle-ci en main, il a monté la passerelle pour entrer dans l’avion, comme il le fait toujours. Pour que tout le monde sache que personne ne porte sa sacoche, qu’il agit et décide tout seul. Et, en effet, on ne le voit jamais accompagné de l’un ou l’autre de ses secrétaires personnels.

    La théâtralité de François comporte également l’aptitude à occulter ce qui peut porter préjudice à son image. Le 21 mars dernier, qui était le lundi de la semaine sainte, il a reçu au Vatican Nicolas Sarkozy et Carla Bruni. Et il a miraculeusement réussi à ne pas laisser la nouvelle et les photos s’ébruiter.

    Lorsqu’il prend la pose pour des photos en compagnie des chefs d’état ou de gouvernement, il est très attentif à graduer ses sourires, en accordant à chacun d’eux le degré d’amabilité qu’il mérite.

    Il fait grise mine à François Hollande quand il le reçoit, peu de temps après la légalisation du mariage pour les personnes gay et lesbiennes par la France.

    Son visage est fermé lors de sa rencontre avec le président argentin nouvellement élu, Mauricio Macri, laïc et libéral, dont la victoire a été pour Bergoglio une cuisante défaite.

    Tout le monde, en Argentine, se souvient de lui comme d’un homme réservé, au visage toujours sérieux. Mais depuis qu’il est pape, en contact direct avec les foules, c’est tout le contraire. Il manifeste une explosion de jovialité, tellement bien présentée qu’elle paraît spontanée.

    Lorsqu’il parle, il aime improviser et c’est un jaillissement d’anecdotes et de boutades qu’il tire de son répertoire, pas très étendu mais bien assorti. Il aime interagir avec le public. Il dit une phrase et la fait reprendre en chœur, une fois, deux fois, trois fois de suite par la foule, afin que celle-ci se la mette bien dans la tête.

    À peine élu pape, il a immédiatement adopté une nouvelle scène pour ses représentations quotidiennes. Il s’agit non plus du Palais Apostolique, si adapté aux classiques du théâtre, mais de la Maison Sainte-Marthe, qui se prête parfaitement aux improvisations de sa "commedia dell'arte".

    http://chiesa.espresso.repubblica.it/articolo/1351276?fr=y

    Bonjour,

    Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais je trouve cet article très ironique ! je n'ai pas apprécié du tout.....et je ne dois pas être la seule.
    Prendre le Pape pour un comédien, c'est vraiment irrespectueux ! Comment faut-il le prendre ?

    Fraternellement,
    Claire
    Anonymous
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    Invité


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    Message par Invité Mer 20 Avr 2016 - 11:56

    Bonjour Claire,


    Oui, probablement que l'article de Sandro Magister agace par son côté ironique mais ne comporte-il pas quelques observations pertinentes ?
    Voici un article plus respectueux qui aborde les vrais questions de fond.

    Bonne journée,

    M'



    Le geste du Pape


    Publié le 17 avril 2016 par maximetandonnet

    Le geste du Pape, qui s’est rendu à l’île de Lesbos à la rencontre des migrants pour en ramener une dizaine dans l’avion  du Vatican, suscite chez moi un océan de perplexité. D’abord, comme chef de l’Eglise catholique, dont le message est fondé sur « l’amour du prochain », son attitude appelle un immense respect. Elle pointe du doigt le sort atroce qui est réservé à des êtres humains sur le sol de l’Europe, enfermés derrière des barbelés. En tant qu’autorité religieuse et morale, François pouvait difficilement faire moins. Son attitude  souligne cependant toute la complexité de la situation. L’Europe est l’une des régions les plus ouvertes de la planète, accueillant en temps ordinaire, en moyenne annuelle, 1,4 million de personnes, auxquels se sont ajouté plus d’un million de migrants en 2015. Terre de stabilité et de prospérité au milieu d’un monde en pleine ébullition, elle représente un Eldorado, un espoir de bonheur pour des centaines de millions d’hommes qui vivent dans la guerre, la dictature ou la misère et le désoeuvrement. Or, elle n’a pas les moyens d’une hospitalité sans limite. Ses capacités de fournir un emploi, un logement, des conditions de vie dignes aux populations venues de l’extérieur ne sont pas indéfiniment extensibles. La psychologie de ses peuples ne se prête pas non plus à un accueil illimité. Sauf à plonger l’Europe dans le chaos de gigantesques poches de détresse et la certitude, à moyen terme, d’un retour aux fureurs nationalistes et racistes sur le continent, il est impératif de marquer des limites à ce flux migratoire.  En outre, encourager les arrivées clandestines en Europe fait le jeu des filières esclavagistes et meurtrières qui accumulent des fortunes gigantesques en envoyant des malheureux soit à la mort par noyade, soit à l’impasse des fils de fer barbelés ou de l’exclusion. L’Europe et de ses Etats ont en revanche une responsabilité cruciale dans la stabilisation des régions en guerre et le développement économique des régions les plus démunies. Le Pape François avait-t-il en tête, quand il a accompli son geste médiatique, toutes ces données d’un sujet d’une difficulté inouïe? Je me le demande en toute sincérité. Une question pour finir:  sa Sainteté ne pourrait-elle se rendre demain à Bagdad pour apporter aussi un soutien symbolique aux chrétiens d’Irak et de Syrie victimes d’un atroce génocide, mais déterminés à rester chez eux dans une région qui est le berceau du christianisme?

    Maxime TANDONNET

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